Chapitre 32

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Lisa

« tu n'avais jamais vu les choses de cette façon n'est-ce pas ? »

Non c'est vrai que je n'avais jamais vu les choses comme ça...

Noah part dans ma chambre faire je-ne-sais-quoi ce qui me permet de réfléchir sur ce qui vient de me dire, et si c'était vrai ? Si au lieu de tout arrêter, car je pensais la trahir, je devais au contraire continuer de m'amuser, mais pour nous deux...

Est-ce qu'elle devrais vivre à travers moi de façon à jamais l'oublier ? Continuer de faire tout ce qu'elle ma appris pour me souvenir d'elle?

Garder un souvenir heureux d'elle plutôt que tout arrêter du jour au lendemain en pensant la trahir?

Noah a peut-être raison je devrais peut-être vivre pour 2, continuer à utiliser sont savoir dans ce qui nous plaisait vraiment...

Noah reviens avec mon casque et une veste en cuir que je reconnais de suite.

Mon équipement, ma veste, mon casque et mes gants....

Tout est assorti à ma moto, c'est là où je vois où il veut venir. Après m'avoir demander les clés je le prends par la main, referme la porte de l'appartement derrière nous et nous partons.

Nous descendons au garage, j'ouvre la porte et je ressens une bouffée d'air frais qui entre dans mes poumons. Cette sensation est juste incroyable, c'est comme si le vide qui est en moi se refermer un peut.

Ça faisait un bail que je ne l'avais pas vu cette couleur noir qui brille tellement qu'on peut y voir son reflet dedans, ce noir que nous avions choisi en l'achetant...

Le même que Maman avait sur la sienne... me souffle ma conscience.

Je la sors du garage et la démarre, le moteur gronde et ce bruit me ravive beaucoup de souvenirs heureux comme triste. Mais je dois positiver et me rappeler uniquement les bons.

Les meilleurs souvenirs

Comme quand nous sortions à deux, nos balades nocturnes ainsi que les après-midis que nous passions à les nettoyer pour qu'il n'y ai plus de trace, tout pcela sont mes préférés...

Noah s'avance et me donne toute mes affaires, je chevauche ma belle et douce, un dernier regard à la personne sans qui ça serait possible....

Il me fait un clin d'œil et il m'en faut pas plus pour passer la première et partir.

J'accélère un grand coup et un énorme shoot d'adrénaline coule dans mes veines, le même qu'à chaque fois c'est comme une drogue, ma drogue, difficile de s'en défaire.

Je roule jusqu'à une grande route derrière chez mon père que j'avais vu en me baladant la dernière fois. En y arrivant je constate qu'il n'y a personne et j'accélère un bon coup sur cette ligne je passe la barre des 100 très rapidement.

Qu'est-ce que c'est bon de rouler à nouveau, sentir le vent de face, sentir la vitesse, se pousser à bout, c'est que du bonheur !

Après une vingtaine de minutes à rouler je décide de prendre la route inverse et de rentrer car Noah doit toujours m'attendre sur le parking. En arrivant il est là debout à m'attendre, il me sourit.

Je m'arrête, coupe le moteur, enlève mon casque et descends. A ce moment là, la seule chose que je suis capable de fair c'est le prendre dans mes bras.
-merci... merci infiniment

-je t'en prie, c'était comment ?

-génial , je fonds en larmes, pas de tristesse, non, de bonheur et il le sait

Il m'embrasse délicatement la haut du crâne et me serre plus fort. Ce n'est qu'après une vingtaine de minutes que je me détache de lui, et rentre ma moto dans le garage.

Je referme à clef, récupère mes affaires et nous montons à l'appartement. Je range mon équipement et retourne dans le salon où Noah allumer la télé
-fast and Furious 7 ?

-non mais le 5 s'il te plaît

-pourquoi celui-là ?
D'habitude tu veux toujours mettre le 7...

-parce qu'on la déjà vu mais parce que dans le 5 ils se rencontrent tous, toute la famille et aujourd'hui je n'ai pas envie de regarder le 7 qui me fait pleurer mais plutôt le cinq qui me rend joyeuse

-d'accord ma biche

-tu as faim ?, je demande contente

- ouais grave

- pâtes au jambon ?

-si tu veux, tu veux de l'aide ?

-non c'est bon juste mets le
couvert et le film s'il te plaît

-ok bichette

Pendant que mes pâtes cuisent je sent de grande mains venir se poser sur ma taille, je n'ai pas besoin de retourner pour savoir qui c'est...

- tu as besoin de quelque chose ? Dis je en faisant semblant de ne rien ressentir alors que tout mon corps s'embrasse

- oui de toi, dit il coller à mon oreille, il viens m'embrasser le coup et remontre.

Alors que je pensais qu'il voulait être mignon il me retourne et me fait des chatouilles.

Il sait que je les craintes et je m'effondre par terre à force de rires et de gigoter, mais même a terre il continue de me chatouiller.
- c'est... pas... tres fair... très fair-play de chatouiller quelqu'un déjà à terre, dis-je À vous de souffle

-oh mais mon ange je ne fais pas dans le fair-play avec toi...

-c'est ce qu'on verra...

L'eau déborde de la casserole et coulé par terre

- noah les pâtes ! Je dis morte de rire

Il arrête de me chatouiller donc je peux me relever et égoutter les pâtes
-attrape le jambon et le fromage au frigo s'il te plaît mon sauveur

-Sauveur ? Tiens donc, c'est nouveau ça, j'aime bien...

-non je voulais dire bouffon pardon

-ahah, je te pardonne, tiens ,il me tend ce que je lui avais demandé.

Je mélange tout, nous prépares deux assiettes et nous allons nous poser sur le canapé, nous mangeons tout en regardant le film.

Cette journée a encore été dure en émotions mais finalement je m'en sors bien et j'ai fini par m'endormir sur , mon copain ? Je suppose que la question n'est plus trop au goût du jour mais il faudrait vraiment que je songe à lui poser la question un jour...

Pour l'instant je me pose pas trop de questions et m'endors à la fin du film sur Noah qui dort déjà depuis un moment

Bonne nuit mon ange...

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E.

Comme dans un livre...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant