chap.20

266 6 0
                                    

Ce fut un baiser doux et timide, mais très agréable. T/p sentait enfin la douceur des lèvres de son camarade sur les siennes, et cela lui procurait un énorme bonheur. Mais, elle commença à se sentir coupable. Pourquoi ? elle ne savait pas.

Et si elle n'était pas assez bien pour l'embrasser ? et s'il faisait ça juste pour lui faire plaisir ? c'est vrai, qui voudrait embrasser T/p ?

Joseph posa sa main sur la joue de T/p et prit son visage, mais la jeune femme me repoussa avant d'enlever ses lèvres de celles de son camarade.

T/p : on...
Joseph : ca va ?
T/p : ...on ne devrait pas...
Joseph : qu'est-ce que tu veux dire ?
T/p : je...ne ne suis pas assez bien pour toi...
Joseph : quoi ?
T/p : c'est vrai...
Joseph : c'est faux.
T/p : tu ne devrais pas embrasser une fille comme moi...
Joseph : pourquoi ...?
T/p : je...je ne suis pas comme les autres...
Joseph : c'est justement pour ça que je t'apprécie.
T/p : mais tu ne devrais pas...je...je ne suis pas celle que tu crois...
Joseph : la seule chose que je crois, c'est que tu ne m'aimes pas, c'est ça ?
T/p : ...je.... *elle baissa les yeux et l'expression de l'homme changea*
Joseph : je vois. je crois que j'ai compris.
T/p : Joseph...non...
Joseph : écoute, tu ne m'aimes pas, je comprends, cest bon.
T/p : ...c'est faux !
Joseph : alors pourquoi tu me repousses ?
T/p : parce que....je ne suis pas assez bien pour toi...
Joseph : quoi ? mais non.
T/p : si...je veux dire, t'es un acteur...qui va devenir, je pense...extrêmement connu après st...
Joseph : ouais, si tu le dis.
T/p : et moi...je pense qu'on peut dire que je suis....juste...là.
joseph : qu'est-ce que tu raconte ?
T/p : je ne suis pas comme tout le monde, Joseph. Je mens partout où je vais, et je suis maladroite.
Joseph : et alors ?
T/p : donc tu accepterais d'être avec quelqu'un dont tu ne connais rien ? c'est ça ?
Joseph : je ne dis pas ça.
T/p : tu ne me mérites pas, Joseph...*elle avait les larmes aux yeux, et se leva*
....je suis désolée, mais je ne veux pas te faire encore plus de mal...

Elle partit de sa chambre, laissant l'homme par terre. Elle revint quelques secondes après, se rappelant que c'est en fait sa chambre. Elle murmura un petit « je suis désolée, pars s'il te plaît... » et Joseph se leva et resta dans l'encadrement de la porte.

Joseph : ...tu ne devrais pas avoir si peu confiance en toi, T/p. ça t'empêche de faure les choses que tu veux, et c'est mauvais.
T/p : je suis désolée...mais tu as tort, je dis la vérité...
Joseph : ...la verite, c'est que tu m'aimes, que tu ne veux pas l'avouer, que je t'aime, que je ne veux pas l'avouer, et que tu penses que tu ne peux pas me l'avouer parce que c'est un crime alors que ce n'en est pas un.
T/p : hm...
Joseph : tu comptes faire quoi ? ...je veux dire, ce soir ?
T/p : ...je vais...rester un peu dans ma chambre...pour réfléchir...
Joseph : ouais. Je suis en bas, au cas où tu voudrais...me parler après avoir réfléchis.
T/p : hmm...
Joseph : hmm.
T/p : ...dis, tu m'en veux ?
Joseph : je ne t'en veux pas parce que tu m'as repoussé, mais parce que tu as justifié ton repoussement par autre que « je ne t'aime pas », et qui, comme justification, était totalement absurde, puisque tu es la seule à penser ça.

Et sans dire un mot de plus, il partit, avec un visage déçu et énervé, vite, en s'aidant de l'encadrement de la porte. Elle murmurait des « joseph... » lentement, avant de s'asseoir par terre et de se mettre en boule en murmurant des mots indéterminés, suivis de petits sanglots.

***

Joseph sortit de la chambre, énervé. Certes, elle l'avait repoussé, mais pas parce qu'elle ne l'aimait pas. Juste parce qu'elle ne croyait pas en elle. Joseph était énervé contre elle car elle n'arrivait pas à se rendre compte de qui elle était vraiment, et l'incroyable personne qu'elle était.

{ 𝐣𝐨𝐬𝐞𝐩𝐡 𝐪𝐮𝐢𝐧𝐧 - 𝐝𝐮𝐧 𝐫ê𝐯𝐞, 𝐮𝐧𝐞 𝐫é𝐚𝐥𝐢𝐭é } Où les histoires vivent. Découvrez maintenant