Chapitre 65

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Quelques jours étaient passés depuis le choix de la robe. Sylvain avait, entre temps envoyé une lettre à l'Archevêque.

Ce dernier était dans son bureau lorsqu'un messager arriva. Il prit la lettre et alla voir Atsuko qui jouait avec Sunny.

-Atsuko !

-Hm ?

-J'ai reçu une lettre de la part de l'Eglise de Seiros !

-Oh, et alors ?

-Je ne l'ai pas encore ouverte, je voulais le faire avec toi !

-Très bien, faisons le alors !

Il ouvrit la lettre et l'a lu à voix haute.

-Elle a dit oui !

-Vraiment ?!

-Oui !

Il serra la jeune femme dans ses bras.

-Je suis vraiment contente, ça rappellera de beaux souvenirs et puis, ça nous donnera l'occasion de revoir le monastère !

-Oui et puis, cet endroit me tient à cœur aussi car après tout, c'est là qu'on s'est rencontrés.

-C'est vrai, c'est là que tout as commencé.

-Qui l'eu crût ?

-Ah ça... même moi, je ne l'aurais pas cru.

-C'est sur, enfin, je me dis que, tu aurais pu tomber sous mon charme à l'époque mais je n'avais pas prévu de tomber sous le tient.

-C'est surtout que tu ne pensais pas que tu pouvais avoir le droit au vrai amour je suppose. Sinon, tu serais tombé déjà tombé amoureux d'une demoiselle au monastère.

-Je n'en sais rien à vrai dire, dans la classe aucune fille ne m'intéressait et ne me voyais pas comme toi tu as pu me voir. Au final, malgré mes liens proche avec Ingrid, qui s'attendait à ce que ce soit une inconnu qui me comprendrait le mieux ?

-Disons que je suis passé outre ta réputation et que, je trouvais ça drôle. J'aimais bien ta compagnie et, ça m'amusais de te voir essayer d'attirer mon attention en me draguant.

-C'est vrai que tu n'étais absolument pas sensible à mes avances... ce, qui m'a un peu irrité je te l'avoue mais, c'est peut être ça qui m'a attiré à toi en plus ta ta répartie, ton sarcasme, ta gentillesse et ta beauté.

-Tu abuses un peu quand même !

-Non, tout cela m'a fait tomber amoureux de toi. Tu es la seule qui a pu me montrer et m'accepter comme j'étais réellement.

-Tant mieux alors !

-Et toi ? Qu'est ce qui t'as attiré chez moi ?

-Eh bien, je ne vais pas te cacher que je te trouvais beau, que, malgré la lourdeur de tes avances tu étais très gentil et que au final, ce petit jeu entre nous m'amusais. En plus, tu as toujours été de bonne compagnie. Après, je ne vais pas te cacher que te voir jouer ce rôle m'énervais un peu !

-Eh ! Pourquoi tu parles de tout ça au passé ! Je suis toujours beau quand même !

-Bien sur, tu es même encore plus beau.

Elle embrassa l'homme sur la joue.

-J'espère !

-Oh d'ailleurs, je ne te l'ai jamais dis mais, lorsque l'on s'est retrouvé pendant la guerre, ton changement d'attitude m'a tellement surprise.

-A ce point là ?

-Oui, bien sûr, voir que ton côté sérieux était le plus présent, c'était plaisant mais ton humour me manquait !

Fodlan StoryOù les histoires vivent. Découvrez maintenant