~ Butterfly ~ {Minsung}

18- Butterfly

Trigger warning : Un passage dans se chapitre pourrait heurté la sensibilité de certains.

J'vous conseille vraiment de lire ce chapitre avec la musique :)

Bonne lecture.

« Allô ? »

« Salut Minho comment ça va ? »

« T'es occupé hyung ? »

« J'suis au garage , qu'est-ce qui se passe ? Tu me fais peur . »

« Je peux passé, ça ne te dérange pas ? »

« Bien sur que nan , je t'attend. »

« Merci hyung. »

« Ta gueule. »

Après que Bangchan est raccroché, Minho enfila sa veste et prit ses clés de voiture afin de se diriger sans plus attendre vers le garage de son meilleur ami.

Les mains moites sur le volant. Il pensa à Jisung, à comment il pouvait abordé le sujet avec son hyung, si son cadet allait bien.

Ses traits étaient tirés et de jolies cernes violacées ornées ses yeux, à croire que celle de Jisung étaient contagieuses. Pas de nouvelle depuis maintenant une semaine, comment était il sensé manger, dormir, vivre normalement en sachant que Jisung était seul dans son appartement avec sa belle mère et son père. En sachant qu'il... que Jisung. Qu'il se faisait du mal.

Il ne pouvait pas.

Il ne pouvait plus.

Pas sans lui.

Pas sans Jisung.

C'est l'esprit engourdi qu'il arriva au garage de Bangchan. Aucune voiture n'était présente à l'extérieur mise à par celle de son Hyung et la sienne désormais. La porte du garage était légèrement ouverte, Minho pouvait déjà apercevoir les jambes de Chan à côté d'une voiture bleu.

Minho s'approcha et en s'abaissant, pénétra dans le dit garage. Ce n'était pas la première fois qu'il venait, il commençait à connaître cette odeur d'essence qui infiltrait ses narines à mesure qu'il pénétrait dans le garage, ou encore les murs peint d'un gris claire sali par le temps. Chan avait une magnifique collection de voiture ou de pièce en tout genre. Il avait une préférence pour les anciennes, passant d'une mustang de 1968 à une mini cooper de 1963.

Le châtain aimé vraiment cette endroit, avec les quelque poster aux murs, de concentration de voiture ou encore de « Pulp fiction ». Bangchan avait certes réussi à le faire ressembler à un garage de cinquantenaire, mais il avait aussi réussi à le rendre chaleureux.

« Salut Hyung. »

« Comment tu vas ? » demanda Chan immédiatement en s'approchant de Minho, examinant son visage fatigué.

« Ça va et toi ? » répondit il par réflexe.

« Tu mens. »

« Quoi nan je-»

« Alors pourquoi débarquer au garage un jour ou tu es sensé être en cours ? Pourquoi ton visage a l'air si fatigué alors que tu es un pro pour dormir n'importe où et pourquoi tu portes pas le pendentif de ta soeur ? » le coupa Bangchan.