Chapitre 15: Deux noms, une âme

258 21 1
                                    

Voici la suite, avec un petit clin d'oeil à une scène de notre chère Zoé dans un film, où un certain capitaine a fait ses premiers pas au cinéma. N'hésitez pas à voter ( si cela vous a plu) ou à commenter.

Le lendemain,

J'ai dormi dans la tente des invités, avec Père et Mère. Je n'avais pas encore pleinement confiance en Tsylan, pour passer la nuit avec lui. Mon expérience d'hier m'avait suffi à comprendre que cet homme avait de multiples facettes et tant que je ne les connaissais pas tous, je préférais encore garder mes distances. Je grimaçais encore, sentant encore les bleus de l'entraiment de la veille.

Père: Comment vas tu, ma fille?

Moi: Encore endolorie par mon précédent entrainement

Mère: As tu besoin de repos?

Moi: Non. Je pense que je pourrais être en état pour voler avec Seze

Mère: Tu ne devrais pas trop tarder. Peut être arriveras tu à attraper Tsylan, avant qu'il prenne son envol.

Je souriais, trouvant la suggestion de Mère intéressante. C'était l'occasion pour moi de passer du temps avec lui, seuls et pouvoir voir s'il s'agit bien de Ben.

Plus tard,

Je me rendis à la sortie du village, appelant Seze par le cri, servant de signal. Tout d'abord, il n'eut rien avant de voir mon amie volante arriver, atterrissant juste devant moi.

Cependant, je ne voyais personne autour. Où étaient les chevaucheurs? Au moment de faire le tsahaylu, je voyais une ombre sortir des falaises et s'envoler dans le ciel, ressemblant à un Ikran ayant une couleur sombre.

Moi à Seze: Prête à les suivre?

Seze: Oui, jeune chasseresse

Souriante, je chevauchais mon amie volante et on prit notre envol pour rattraper l'inconnu. On parvint bientôt et je reconnus bientôt l'Ikran de Tsylan, avec celui ci la chevauchant.

Tsylan: Vous me suivez?

Moi: J'ai besoin de te connaitre. Vu que nous allons partager nos vies.

Tsylan: Cela ne veut pas dire, tous les instants!

Et sur ces paroles, il vira vers la droite, en direction des falaises surplombant la mer frappant les rochers. Je m'empressais de le suivre, ne voulant pas le perdre de vue. Le jeune Kekunan volait à travers les rochers avec une grande habilité, porté par le vent et redressant pour éviter les vagues se déployant pour cogner la roche.

J'arrivais à le suivre, mais avec plus de prudence, ne connaissant pas le terrain. Il fit une rotation, avant de s'élancer pour plonger dans une ouverture d'un rocher, pour reprendre ensuite de l'altitude. Je ne pus m'empêcher de sourire, en le voyant faire. Commençant à me prendre au jeu et je me mis à le suivre dans ses exercices. Quand on remonta enfin, passant la falaise et survolant la plaine, on ne put s'empêcher d'échanger un sourire. Je pouvais voir, par ses oreilles et ses yeux, qu'il avait apprécié ce moment. Et moi, également.

Plus tard,

On était sur une colline flottante, défiant nos exploits aériens. Chacun était déterminé à ne pas reculer, exagérant parfois certaines choses. Mais c'était très amusant et j'appréciais grandement cet échange.

Tsylan: Ca fait du bien d'avoir de la compagnie, parfois.

Moi: Eh bien, la solitude a de bonnes choses, comme de mauvaises

Tsylan, taquin: Oh! Je ne vous savais pas si sage!

Je le fixais, avec une pointe d'agacement

Moi: Que suis je censée comprendre?

Les Fils Alternatifs du DestinOù les histoires vivent. Découvrez maintenant