XIV

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Ce chapitre contient des scènes sexuellement explicites

- Regarde moi Ada.

Elle m'ignora.

- Je t'ai dit de me regarder!

- Je suis perdue, c'est le bordel dans ma tête. Aide-moi Namjoon. Je veux savoir ce que je suis vraiment.

- Je ne suis pas une bonne personne, intègre cela. Mais tu m'intrigues, un mystère que j'ai envie de percer, de comprendre ce qui se cache sous cette carapace et derrière ces yeux marrons.

- Je sais tout ça, depuis la dernière fois. Mais je veux tout de même que tu m'aides à trouver des réponses à certaines questions que je me pose.

- Si je comprends bien tu veux te servir de moi, c'est ça?

- Ça te dérange? T'es un stripteaser après tout n'est-ce pas?

- C'est blessant tout de même. Dis-je ironiquement.

- Ouais c'est ça. On a un accord?

- Sers-toi de moi autant que tu veux, mais tu vas me payer le sarcasme de tout à l'heure.

- Attends! Attends attends attends!!! Qu'est-ce que tu fais?

- Tais-toi! Dis-je en la soulevant pour l'amener dans le lit. Après ce que je vais te faire tu ne pourras plus marcher, c'est une promesse.

- T'es malade?

- Je t'ai dit de taire. Le seul bruit que je veux entendre sortir de ta bouche à partir de maintenant ce sont des gémissements.

- Espèce-

Je lui mis mon majeur dans la bouche et lui susurra à l'oreille froidement:

- Est-ce que tu vas te taire à la fin?

Ces dernières paroles la pétrifièrent. À partir de là, j'étais comme un prédateur et elle, ma proie. Je l'ai prise entière, toute entière.

***

Mon téléphone sonna.

- Qui c'est?

- C'... C'est... Mamie... Aahhnn... Mamie... Elise...

- Réponds lui.

- Ahaann... Mais...

- Fais ce que je te dis.

- Mamie...

- Ada! Où t'es passée ? Il est presque dix-sept heures merde!!!

- J'... J'ai eu... Un... im... prévu... Hmm

- Parle plus fort! J'entends rien à ce que tu baragouines!!! Attends, me dis pas que t'es en train de...

- JE TE RAPPELLE MAMIE! Hmm!!! Aaahhnn!!!

Je laissai le téléphone tomber de mes mains, toute la force que j'avais, Namjoon est en train de la pomper. La dépravation dont je faisais montre me surprenait moi-même, me faire répondre à un appel alors qu'il me prenait violemment en levrette.

La chaleur que l'on dégageait, créait une sorte de vapeur qui emplissait la chambre à coucher. J'avais la tête dans l'oreiller, le visage tourné vers le grand miroir côté gauche du lit. Je voyais tout, chaque centimètre de nos corps nus en sueur, les mouvements insolents de bassins qu'il faisait. J'avais les bras menottés dans le dos par une de ses mains, pendant que de l'autre, il me plaquait la fesse. Je voyais son phallus sortir et rentrer en moi. Je sentais sa verge sortir et rentrer en moi. Je sentais son membre se durcir et pulser en moi. Je voyais mon corps rebondir à cause des assauts du sien contre le mien. Je me voyais m'abandonner à lui sans que je ne puisse offrir une quelconque résistance, je n'en avais plus la force, ni physique, ni mentale. Je le voyais me dévorer du regard, observer la loque qu'il a fait de moi, sourire fasse à la perfection de ces uvres. Je le voyais passer sa langue sur sa lèvre inférieure, comme s'il s'apprêtait m'avaler goulument. Il avait le regard fermé, les cheveux, mouillés par la sueur, qui lui couvraient à moitié le visage. Ces cheveux d'un noir profond, d'un noir de jet, ils avaient encore poussé. Je voyais ses tétons durcis par l'extase, une goutte de sueur dégouliner entre la raie de ses pectoraux pour passer entre celle de ses abdominaux et se finir dans le creux de son nombril. Je voyais ses poils pubiens qui descendaient jusqu'à la naissance de son pénis. Je voyais les veines de ses bras et de ses mains se prononcer plus que d'habitude, preuve de la force qu'il mettait dans l'ouvrage. Je voyais ses muscles se raidir à chaque fois qu'il accélérait. ça y est! Il vient!

- Dis mon nom.

- Hmm.. Namjoon...

- Dis mon nom!

- Kim Namjoon!

Il rentrait ses cheveux en arrière avant de dire son dernier acte. Il dura vingt secondes, vingt secondes pendant lesquelles mon bouton rose implosa et mon vagin pressa son membre comme une l'on le fait pour une orange. Vingt secondes pendant lesquelles il resserra l'étreinte de sa main sur les miennes emprisonnées depuis lors. Au dernier moment, sans que je m'y attende, il me prit par le cou pour ramener mon visage à l'arrière vers lui.

- Regarde moi.

J'ouvris les yeux et les plongeai dans les siens, l'impression qu'il m'hypnotisait comme un charmeur de serpents et il me dit:

- Je suis le seul dont tu as besoin.

***

Il avait tenu parole, j'avais de la peine à marcher. Je manquai de m'écrouler quatre fois: d'abord en allant prendre ma douche, ensuite en enfilant mon pantalon, après en rejoignant l'ascenseur et par la fin, en descendant de moto devant ma boutique. Il était 22 heures et quelques, environ cinq heures depuis le coup de fil de Mamie, elle va m'assassiner. Dès que j'ouvris la porte, je la vis assise dans son vieux fauteuil, avec juste la lumière de la lampe, fumant une cigarette.

- Viens t'assoir. M'invita-t-elle. Elle avait pris le même air que lorsqu'elle veut parler de choses sérieuses. Quand elle est comme ça, elle fait peur et mieux vaut ne pas la faire sortir de ses gongs. Je n'eus d'autres choix que de m'exécuter.

- C'était Namjoon avec toi tout à l'heure?

- Oui.

- C'est avec lui que t'as passé toute la journée?

- Oui.

- Donc t'es pas asexuelle?

- Je ne sais plus... Je suis perdue...

- Il est bon au pieu?

- Mamie!!!

- Réponds petite. Et ne fais pas la choquée alors que tu m'a appelé pendant que tu t'envoyais en l'air.

- Oui, je dirais...

- Combien de fois?

- Trois.

- OK. Je vais me coucher.

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