Notre histoire [bkdk]

1 | A ROOF

Mardi 18 novembre 2022

7h57

Pdv : Izuku

Il y avait cet homme, sûr ce toit. La foule criait et s'agitait. Il se tenait aux rambardes du toit. On aurait dit qu'il allait sauter. Du moins, c'est ce que la foule pensait. Je suis un héros pro, je vois souvent ce genre de chose. J'ai de la peine pour eux. Ils doivent vivre des horreurs pour vouloir en finir.

Heureusement, je n'ai rien dans les mains. Je saute au-dessus de la foule avec mon revêtement intégral. Je me sers ensuite de l'alter voltige et atteint le toit de l'immeuble en quelques secondes. Je suis dos à l'homme au bord du vide. Je me tourne. Et, ce que je vois...

Me fais mourir de rire...

Ce garçon, il a un casque, et les yeux fermés. Probablement en train de réfléchir ! Sa silhouette me dit quelque chose, par contre. Blond, musclé, coiffure explosive. Explosive ? Ça me dit vraiment quelque chose !

Je m'approche doucement et tapote son épaule. Il sursaute légèrement et enlève son casque. Il me demande, toujours dos à moi :

— quoi ?

Cette voix...

— Kacchan ?!

Il se retourne, légèrement déconcerté.

— D- ... Izuku ?!

On se regarde. Longtemps. Très longtemps. Jusqu'à ce que la foule me ramène sur Terre.

« C'est Deku ! »
« Le numéro 1 ! »
« Tout va bien se passer ! »

Et toute sorte de phrases comme celles-ci. Kacchan regarde alors en bas. Il se tourne de nouveau vers moi, tête baissée. Je l'entends marmonner mais ne comprends rien.

— J'entends pas, Kacchan. Dis-je calmement.

— J'ai dis, ils pensent que je vais sauter ?

— oh, heu... Oui. Je dois avoir l'air idiot, là.

— C'est pour ça que t'es monté ? Il a toujours la tête baissée.

— c'est mon métier. Je dis juste la vérité.

— tss, je suis pas stupide. Ok, il est de mauvaise humeur.

J'attends en silence. On ne s'est pas vus depuis notre dernière année de lycée. J'ai gardé contact avec Eijiro et Denki, mais pas avec lui. Ça doit donc faire 1 an qu'on ne s'est pas parlés.

— Tu comptes continuer de marmonner ou tu vas agir et calmer la foule ? Demande-t-il, un brin de colère dans la voix.

— Oui, pardon. Descends, viens. Les gens seront rassurés. Je lui tends ma main.

— Me donne pas d'ordre. Et il la repousse...

Kacchan escalade la barrière et me rejoint. Je fais signe à la foule pour leur assurer que tout est en ordre. Ils se dispersent tous. Je tourne la tête vers Kacchan. L'une de ses mains tenait un côté du casque de sorte à écouter quelque chose. De l'autre main, il défilait des musiques, je suppose.

— Kacchan, tout va bien ?

— hum ? Il tourne la tête et me regarde ensuite. Oe.

— Euh, ça fait longtemps, pas vrai ? Je stresse vraiment...

— Mhm. Il regarde à nouveau son téléphone.