Chapitre 4

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La brune enfila son cargo et son pull. Elle but quelques gorgées de son thé avant de sortir nourrir Astral et Kiss. Elle enfila ses chaussures de sécurité et avança vers les paddocks de ses loulous. Elle mit le foin et distribua les rations. Quand elle eut fini de faire les soins à ses chevaux, elle fit le tour des clôtures.

Elle vivait seul depuis six mois déjà. Elle avait décidé de quittait la maison familial pour partir avec ses chevaux dans un havre de paix. C'était bien evidemment pas facile au quotidien pour payer les factures, les soins et nourritures pour les chevaux  et surtout les concours. En dehors de ses études, à ces heures perdues, elle donnait des cours d'informatique aux jeunes ou aux personnes âgées.

Le bruit d'une moto attira son attention, elle releva la tête et constata avec amertume que Caz était la. La moto coupé et appuyé sur cette dernière. Elia souffla mais rejoignit la blonde.

-Un problème peut-être ? Demanda froidement la cavalière en s'arrêtant à un mètre de la blonde.

-Aucun, je viens seulement chercher le produit pour mettre sur les pattes de Gamin, expliqua la plus vieille en se mettant debout.

-De la graisse ou de l'argile ?

Caz haussa les épaules.

-Andréa m'a juste dit ça. 

-Cela m'étonnerait qu'elle ai dis ça, mais je vais aller chercher ce qu'il faut. En attendant essuie le rouge à lèvre qui reste pour le coin de ta lèvre, ça fait vraiment dévergondé, cracha la brune.

-On ne peut pas tous être saint ni touche, répliqua Caz avec amertume.

La cavalière sera ses lèvres pour ne pas répliquer et partit chercher les produits qu'avait besoin son amie. Quand elle revient, elle tendit le sac à la motarde avant d'ajouter:

-Moi au moins, je ne me donne pas à la première venu, fulmina-t'elle.

-Mais moi, je m'amuse, tandis que toi, tu es déjà une petite vieille buvant sa petite tasse de thé avec son chat, dit-elle en riant froidement. La petite vierge que tu es, restera seul toute sa vie à se rythme la, si elle ne se retire pas le balais qu'elle a dans le cul.

Elia bouillonnait de l'intérieur, elle s'avança vers Caz, l'attrapa par les deux pans de sa veste et la plaqua sur le mur de la sellerie, non loin de sa moto.

-La petite vierge aime sa vie tranquille. Elle n'a besoin de personne ! Et la petite vieille en a plus que marre de voir ta sale gueule de boxeuse, cria-t'elle prés du visage de la blonde;

Ce fut au tour de Caz, elle plaqua la cavalière contre le mur. Mais contrairement à la brune, elle s'approcha lentement et chuchota contre son oreille:

-La boxeuse déteste ta gueule d'ange, et elle adore la petite vierge que tu es, surtout quand tu t'énerves, murmura-t'elle lentement.

Le souffle de la blonde frappa avec douceur le cou de la cavalière, qui frémit. Elle voulut se dégager, seulement, Caz l'avait bloqué avec son genou, positionné entre ses jambes. Les mains de chaque coté de sa tête, il est clair que Elia ne pouvait s'échapper, et puis la motarde avait beaucoup plus de force qu'elle, la poussée ne servirait à rien.

Elia gigota pour se libérer, seulement la plus grande remonta son genou touchant son intimité. La plus jeune hoqueta à cette douce friction. Son bas ventre s'était réchauffés a ce contact et le souffle chaud de Caz ne l'aidait pas.
Sa respiration s'accéléra surtout quand la boxeuse bougea lentement son genou contre l'intimité couverte de la brune. La cavalière posa ses mains sur les hanches de la blonde et l'approcha d'elle. Sa cuisse entra en contact avec l'intimité couverte de la motarde. Cette dernière souffla lentement contre l'oreille d'Elia. Lentement, le bassin de la boxeuse bougea lentement, procurant un fin plaisir aux deux filles.

Il est clair que la plus jeune aimait cette sensation, seulement elle ne devait surtout pas en avoir avec Caz. Elle repoussa de toute ses forces la plus grandes, la respiration ératique. Elles se regardèrent toutes les deux, un fin sourire apparue sur les lèvres de la blonde.

-Un jour peut être arriveront nous à nous entendre, et à lâché prise, commenta Caz avant de démarrer sa moto, monter et de partir. Laissant la plus jeune essoufflé et perdu au milieu de la cour.

Un jour peut êtreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant