Chapitre 13

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Elia fut troublé le reste de la soirée ainsi que le lendemain. Elle avait également cogité toute la nuit. La phrase qu'avait prononcé la blonde avant de partir l'avait retourné, l'empêchant de réviser correctement. Malgré tout, elle avait réussi à ce concentrer sur son devoir noté. Mais une fois ce dernier terminer, sa pensée ne faisait que repasser cette phrase en boucle dans sa tête. Que voulait elle par là ?Cependant au bout d'un moment, elle bloqua ses pensées et les rangea dans un coin profond de sa mémoire. Elle pensée déjà trop, elle n'allait pas ce tuer le cerveau pour une simple phrase. Sa journée fut remplir de soupire de lassitude. 

Elle avait terminé les cours plus tôt aujourd'hui, ce qui lui permettait de sortir des dadous en balade. Elle tenait ses deux poneys dans une main, elle avait l'habitude de les sortirs de cette manière, cela les apprenait à marcher cote à cote se callant sur le pas de l'autre. Et c'était aussi moins dangereux comme ça. Une fine musique de fond les accompagner. Elle aimait ces moments avec ses chevaux, elle vivait, ils la faisait vivre. C'est bête, mais ils sont ca bouffés d'oxygène. Son téléphone sonna, l'informant d'un message. 

-Cazerole-

Alors ce devoir, l'as tu réussis ?

Comme à son habitude, Elia ne répondit pas. Elle ne répondait casi jamais aux messages sauf à ceux d'Andréa. Son cellulaire ne lui servait que de temps en temps, mais le plus généralement pour ses chevaux. Sa galerie était remplis de photos de ses chevaux. 

Après une bonne heure de ballade à pieds, Elia décida de rentrer, le jour commencé à tombé. Elle souffla quand elle aperçue la blonde posé sur sa moto, l'attendant. Si il y a bien une chose qu'Elia aimait c'était a tranquillité, et il est clair de Caz commençait légèrement à l'irrité à la déranger sans cesse. Elle passa devant elle, l'ignorant totalement, allant attacher ses chevaux à l'air de pansage. Elle commença le soins des deux équidés, les brossant, curant leurs sabots et encore beaucoup d'autres soins. 

-Tu ne sais pas répondre aux messages que l'on t'envoie, prononça Caz en se plaçant au coté d'Astral. 

Elia n'émit aucune réponse et se contentant de continuer ce qu'elle faisait. La blonde l'agaçait sérieusement, elle s'était torturé la tête toute la nuit et une bonne partie de la journée et elle venait la déranger alors qu'elle ne pensait plus à sa maudite phrase ! Elle était fatigué de voir la blonde, avant c'est à peine si elle se voyait et là, c'est casi chaque jours. 

-Tu as perdu ta langue, lors de  notre échange d'hier, ricana la blonde

Elia se redressa immédiatement, passant sous l'encolure d'Astral pour faire face à la boxeuse. 

-Tu m'insupporte à un point tu ne peux pas savoir, souffla froidement la brune avant d'aller poser ses affaires dans la sellerie. 

Quand la cavalière revint à ses chevaux avec des friandises, leurs donnant, Caz prit la parole. 

-Tu n'es plus aussi drôle qu'avant, souffla-t elle le regard perdu. 

-Je n'ai jamais été drôle ! contesta la brune en brossant la crinière de Kiss

-Tu pense qu'un jour on pourra s'entendre ? 

-Un jour peut être, mais certainement pas maintenant, grogna la plus jeune. Pourquoi es-tu venu Caz.

-Je voulais te voir, avoua la blonde en regardant Elia s'afférer autour de son cheval.  

Un rire jaune quitta les lèvres de la cavalière.  C'est nouveau ça.  

-Tu voulais me voir ? Pour essayer d'obtenir ce que tu veux depuis le début, cracha la brune en lui faisant face. 

-Je n'ai rien à obtenir de toi.

-Ah non, souffla Elia en se rapprochant de Caz, ma virginité ne t'intéresse pas peut-être.

-Je ne suis pas comme ça, Elia. 

Cette dernière plaqua la plus vieille contre le mur, sous les regards attentifs de ses chevaux. 

-Tu n'es pas comme ça, laisse moi rire, dit-elle amèrement. Tu ne fais que me provoquer, tu te tapes tout ce qui bouge et tu m'as clairement dis que tu obtiendrais tout de moi. Alors ne te fous pas de ma gueule ! 

Caz n'avait pas lâché des yeux la plus jeunes durant son dialogue. Elle avait analyse chaque sentiment qui passé dans ces yeux, et  le plus troublant fut qu'elle y décela une soupçon de tristesse. 

-Elia, souffla doucement la blonde, je suis commença mais je ne suis pas celle que tu pense.

-Arrête, tu ne sais qu'écarter les cuisses à la première venue ou à baiser. Bien sur que tu es celle que je pense, pour toi la vie est un jeu. Alors tu vas aller jouer ailleurs qu'ici parce que tu me pourrie là vie ! 

Au fond, Caz savait que la brune avait raison, mais ça faisait tout de même mal. L'entendre de sa bouche faisait mal. Il est vrai qu'elle aimé profiter de la vie, mais en ce moment elle avait plus envie de profiter de la plus jeune plus tôt que d'aller baiser. Mais, Caz ne le dirait jamais. Elle se contenta d'hocher la tête, de repousser brusquement la plus jeune. 

-Je ne te foutrais jamais la paix Elia, et tu sais pourquoi, parce que tu n'es qu'une petite chiarde qui hante mes nuits ! Dit elle glacialement le regard visé dans celui de la plus jeune. 

Elle tourna ensuite les talons retournant à sa moto. Et partit une fois son casques enfilés, laissant Elia bouillonnant de colère, les points serrés. 

Un jour peut êtreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant