Chapitre 9

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La brune cligna des yeux deux fois avant de froncés les sourcils. Avait elle bien entendu ? Elle analysa Caz, mais cette dernière avait belle et bien son air sérieux collé au visage. Elia savait que son regard ne mentait pas et en disait long,  seulement elle y fit abstraction. Elle jeta un coup d'œil à son cellulaire pour consulter l'heure.

-Il est tard, je vais me coucher. Tu n'as cas prendre le canapé ou utilisé la chambre d'ami. Fais comme bon te semble, souffla-t'elle avant de quitter la pièce abandonnant la plus vieille. 

Le nuit avait été longue pour la cavalière

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Le nuit avait été longue pour la cavalière. Dés qu'elle fermait l'œil, les paroles de la boxeuse lui revenais en mémoire. Cette simple phrase avait perturbé son sommeil. 

Le matin était vite arrivé, contraignant la brune à se lever malgré sa fatigue. Elle enfila un survêtement ainsi qu'une veste et descendit à la cuisine pour déjeuner rapidement.  Si il y a bien une chose qu'elle aimait le matin, c'était son thé au citron accompagné d'une bonne tartine de patte à tartiner au chocolat. Son petit péché mignon du dimanche matin, sans concours. 

En sortant de la maison, elle constata que la blonde n'était toujours pas partie, sa voiture étant toujours garé devant la sellerie. Elle dirigea vers le paddock de ses chevaux avec une brouette de foin et entassa le foin dans les filets, prévue à cette effet. 

Es ce que la présence de Caz avait également perturbé son sommeil ? Oui, et les images de leurs rapprochement naissant à chaque fois qu'elle pensé à la blonde. Et Elia se haïssait de pensée à cette personne qu'elle n'apprécie peu voir pas du tout selon les jours. 

La plus jeune était dans l'incompréhension totale, elle ne faisait que pensé, lui donnant parfois des maux de têtes. Le regard perdu au loin, elle ne remarqua pas le regard bleu océan rivé sur elle depuis la fenêtre de la cuisine. Caz l'observait depuis l'intérieur, une tasse fumante entre ses mains, aussi étonnant que cela puisse paraitre, elle s'était fait un thé. Et elle avait surtout fait comme chez elle. 

Même si Caz ne l'avouerait jamais, elle adorait regardé la brune au milieu de ses chevaux. La douceur dans ses mouvements autour de ses chevaux marqué la blonde. Elia était d'une douceur sans nom, sauf avec elle comme hier soir, mais elle était tout son contraire. Pourtant au fond d'elle, Caz ressentait, un infime, sentiment. Lequel? Et bien, elle même ne le  savait pas. 

Caz sorti au moment ou la brune aller rentré dans l'habitat. Elles se regardèrent pendant de longues minutes, mais aucune d'elles n'ouvraient la bouche. Elia fut la première à détourné le regard s'avançant devant vers la porte et donc vers la blonde. Caz s'écarta légèrement, laissant assez d'espace pour que la plus jeune puisse passée. Quand cette dernière passa à ses côtés, Caz lui attrapa le poignet doucement. Elia tourna automatiquement la tête dans sa direction. Ses iris marron rencontrant le bleu océan de la boxeuse. 

-Merci pour hier, murmura Caz, le regard s'échouant sur les lèvres d'Elia. 

-Ne revient plus chez moi, dans cet état, bougonna la brune.

-Cela veut dire que je peux venir si je ne suis pas abimé, demanda la blonde un sourcil haussé. 

-Tu es bien trop occupé pour passer ici, contra Elia en se retournant complétement face à Caz. 

Elles étaient proches, très proches. Elia pouvait facilement sentir le parfum de la blonde, coco jasmin. Son odorat apprécia cette senteur. Les lèvres entrouvertes, le souffle de la blonde frappa le cou de la plus jeune. Elle frémit aussitôt. Aucun contact entre elles, pourtant leur respirations mutuel s'accéléraient. 

Caz inspira profondément et plongea son regard dans celui d'Elia. Elle plaqua la brune contre le mur. Leurs lèvres à quelques centimètres, le regard toujours fixé dans celui de l'autre. La tension était plus que présent dans l'entrée. Pourtant il ne se passa rien pendant de longues minutes. Seul le bruit de leur respirations resonnait dans l'entrée. Caz n'avait qu'une envie, pourtant elle se retint. Elia n'était pas comme les autres. 

-Laisse moi t'embrasser, susurra la blonde à bout

Elia n'émit aucune réponse mais son regard lui implorer de posait ses lèvres sur les siennes. Chose que Caz n'attendit pas deux secondes de plus, elle plongea sur les lèvres, douce, de la plus jeune. Et lentement, elle mouva ses lèvres avec celles d'Elia. La boxeuse passa ses mains sur les hanches de la cavalière et la colla à elle. Elle lécha lentement les croissant de chères d'Elia, lui demandant gentiment l'accès à sa bouche.  Au contact du muscle rosé de la blonde, Elia couina et colla un peu plus son bassin contre celui de la boxeuse. 

Elles finirent par ses séparés, les lèvres gonflés, Elia regarda la plus vieille. A cet vision, Caz se demande, comment étais ce possible d'être si sexy, rien qu'avec les lèvres gonflées et humides. 

-Bravo, tu as réussi à embrasser la petite vierge, grogna la brune

-Il semblerait, j'arrive toujours à avoir ce que je veux, répliqua le blonde au tac au tac

-Ravie de le savoir. Une chose est sur, c'est la première et dernière chose que tu obtiendras de moi, répondit Elia en repoussant la blonde et en s'éloignant.

-Un jour peut-être j'obtiendrais tout de toi. Murmura la blonde, dans un souffle, prés de l'oreille de la cavalière. Et je ne m'éterniserais. 

Un jour peut êtreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant