Chapitre 11

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Après une longue journée de cours, Elia souffla en passant la porte de sa maison. Elle aimait les cours, les ces camarades un peu moins beaucoup moins. Elle posa son sac de cours dans l'entrée et se dirigea vers la cuisine. Elle but un verre complet d'eau et expira. Quelle journée désastreuse! 

Elle posa ses fesses sur le canapé et attrapa son sac de cours, qu'elle avait récupéré dans le couloir. Elle posa, également, son cellulaire sur la table basse et commença ses devoirs. Une vibration contre le bois annonça l'arrivé d'un message. 

*Cazerole*

Je ne suis pas loin, puis je passer voir ma petite vierge préféré ?

Elia haussa les sourcils devant ce message. Elle n'avait pas la force d'affronter la blonde ce soir. Elle ne répondit pas et jeta son téléphone plus loin dans le canapé. Elle se reconcentra sur ses documents. 

Le temps d'ensoleillement diminuait de jour en jour

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Le temps d'ensoleillement diminuait de jour en jour. Le lampadaire éclairant le paddock principal, elle déposa les rations des chevaux dans leurs mangeoires et les siffla pour leur indiquer que le diner était servi. Elle rangea rapidement la sellerie, passa un coup de balais et la referma. Elle passa un peu de temps avec ses dadous, les caressants, les observants. 

Les graviers de sa cours crissèrent, lui indiquant l'arrivée d'un véhicule. Elle sera les dents en sortant du paddock pour constater que c'était la voiture de Caz. Elle se dirigea d'un pas rapide vers elle.

-Que fais-tu là, grogna-t'elle

-Je t'ai envoyé un message pour passer. 

-Message auquel je n'ai pas répondu, ce qui veut dire que ta présence n'est clairement pas apprécier, continua-t'elle froidement

-Et moi, j'apprécie quand tu es énervé, sourit-elle en se redressant

Elia ne releva pas et décida de rentrer au chaud, laissant la porte ouverte derrière elle, invitant silencieusement la blonde à rentrer. La brune s'installa dans son sofa et repris ses révisions. Elle ne fit guère attention à la présence de la boxeuse à ses côtés. 

-Tu comptes réviser toutes ta soirée ?

-Oui, c'est mon programme ce soir. Un problème, dit-elle en se tournant vers la blonde

-Toi. Répliqua aussitôt Caz en fixant ses prunelles dans celles de la plus jeune. 

-Moi ? 

Elia fronça les sourcils et analysa la blonde. Que voulait elle dire ? Cette dernière acquiesça avant de retirer la feuille, que tenait entre ses mains Elia, et de la poser sur la table base. 

-Tu ne veux pas juste souffler deux minutes, tu vas te tuer le cerveau à force, prononça doucement Caz. 

Elia eut un rire, pas un rire franc, un rire jaune. La blonde venait vraiment de dire ça, elle qui n'a casi jamais ouvert un bouquin de sa vie, qui est boxeuse et surtout qui à eu ses épreuves avec mention très bien sans ouvrir un seul livre. Et rien que pour ça, la brune la jalousai. 

-On ne possède pas tous la capacité d'avoir ses exams sans ouvrir un foutu livre, cracha tout bas Elia en lançant un regard noir à la blonde.

Elia était tellement fatigué de sa journée qu'elle devenait exécrable pour une broutille. Et ça, Caz s'en doutait. Elle souffla et s'étala contre le dossier du canapé. Elle ferma les yeux et fit un vide dans son esprit, elle calma sa respiration. Etant tellement coupé du monde extérieur, elle n'entendit pas la plus vielle se rapprocher d'elle. Elle sortit de sa bulle à l'instant ou la blonde posa ses douces lèvres sur son cou. Elle ouvrit automatiquement les yeux sous le choque et sous l'agréable sensation qui se produisait en elle. Elle se redressa et se retourna brusquement vers Caz, lui lançant un regard d'un noir profond. Cette dernière la regardait ou plutôt la contemplais.

Elia ne savait quoi faire, et la sensation qu'elle avait ressentit la gêné et la troublé. Caz se rassit normalement sur le canapé, seulement, elle ne resta pas sans rien faire. Elle attrapa la cavalière, la faisant basculer sur ses genoux intentionnellement. Le regard accrochait à celui de l'autre, elles s'analysaient un instant. Puis les mains de Caz se posèrent sur la taille de la plus jeune. L'une d'elle remonta jusqu'à la nuque de l'étudiante. Elle rapprocha leurs visages, les lèvres entrouvertes, elle sentait le souffle d'Elia venir effleurer ses lèvres. Caz lâcha les yeux du regard pour observer les croissants de chaires de la cavalière. Ses lèvres rose, un peu abimé et légèrement humide l'appelait. Leurs bouches s'effleurèrent. Après de longue seconde, elle céda. 

Caz fondit sur la bouche d'Elia, cette dernière gémit de surprise. Pantelante, la brune s'abandonna quand Caz introduit sa langue en grognant. Elles se perdirent dans l'échange, savourant leurs contact. Leurs lèvres s'ouvrirent, se confondirent, s'affrontèrent. Les mains d'Elia se perdirent entre les mèches blondes de Caz. Cette dernière avait ses deux mains poser sur les fesses de la plus jeune, les pressants et surtout la rapprochant d'elle. 

Envie et torture s'entremêlent, Elia sait qu'elle fait une bêtise en se laissant faire, pourtant, il lui est impossible de s'arrêter.  

Un jour peut êtreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant