Chapitre 8

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Caz s'était assise sur le canapé, à côté des bouquins de la brune. Elle observa son salon, et plus particulièrement sa bibliothèque remplis de livres. Ces derniers étaient ranger par couleur ainsi que du plus petit au plus grand. Elle haussa les sourcils en se disant que, la plus jeune avait dû y passé du temps. Mais ceci était totalement absurde pour elle d'aimer autant lire.

Elia ne tarda pas à rejoindre la blonde, sa trousse de secours en main. Elle la posa sur la table de basse du salon, et l'ouvrit. Elle sortit de quoi soigner la plus âgée et l'etalla sur un bout de la table.

-Tu aimes te prendre des coups, siffla la cavalière en s'asseyant aux côtés de la boxeuse.

-Tu aimes également te prendre des gamelles en montant tes bidés, renchérit la blonde en soutenant son regard.

-Ce sont des chevaux et non des bidés, ronchonna la brune et appliquant de l'alcool sur une compresse.

Elle l'appliqua sur l'arcade de Caz, qui saignait encore un peu. Elle fit tenir cette compresse par la blonde, pendant qu'elle appliquer de l'eau sur une nouvelle compresse. Elle n'ettoya le sang qui s'écoulait et qui avait séché du nez de la boxeuse, appuyant franchement la faisant grimaçait.

-Tu ne connais donc pas la douceur, râla Caz.

-Je la connais, mais je ne l'applique simplement pas avec toi, dit-elle en souriant légèrement.

Une fois le nez de la blonde propre, elle lui mit du coalgan dans la narine droite laissant la gauche à l'air libre, vue que le saignement s'était arrêté.

-Tu comptes me raconter ce qu'il sait passer, demanda Elia en retirant la compresse de son arcade.

-Il se pourrait que par inadvertance, j'ai embrassé une fille qui était déjà en couple avec un mec plutôt baraque, souffla la blonde. C'était une armoire à glace, il ne savait pas bien place ses coups mais quand il frappait, il ne me louppait pas. Ricana-t-elle pendant que la brune poser des Steri-Strips à son arcade. Refermant la plaie doucement avec les pansements.

-Un jour, tu ne te releveras pas ou tu attrapera une saleté à aller fourer ta langue je ne sais où, répliqua Elia en rangeant le bazard de soins dans sa trousse.

-C'est sur que toi, il ne t'arrivera rien. Tu n'es même pas capable de sortir en boîte, cracha la blonde en fixant la plus jeune.

-Voilà pourquoi je reste chez moi. Parce que je sais que la seul chose qui peut m'arriver c'est tomber de cheval et ça, ça ne m'effraie pas, termina-t'elle en se levant et quitta le salon pour aller ranger sa trousse à pharmacie.

 Parce que je sais que la seul chose qui peut m'arriver c'est tomber de cheval et ça, ça ne m'effraie pas, termina-t'elle en se levant et quitta le salon pour aller ranger sa trousse à pharmacie

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Assissent autour de la table de la cuisine, Elia siroter son troisième thé de la soirée. Quant à Caz, elle buvait lentement son coca.

-Tu comptes rester seul combien de temps au juste, demande la blonde en haussant un sourcils.

-Autant de temps que je le souhaite, répliqua au tac au tac la brune.

-Tes journées doivent être à mourir d'ennuie en dehors des cours, renchérit-elle en plantant son regard dans celui marron de la cavalière.

-Elles ne le sont pas, je n'ai jamais la même routine. Toi en revanche, ta routine doit être d'un ennuie à la longue, souffla-t'elle avec défiance.

-Bien au contraire, je m'éclate chaque jours. Je profite de ce que la vie m'offre, toi en revanche, siffla-t'elle d'un ton de reproche.

-C'est sur que baiser chaque jour une nouvelle personne, c'est une vie. Cracha la brune avant de boire une gorgée de thé.

-Personne ne me convient pour que je puisse me poser, alors je m'amuse avec ce qui est à ma porté, murmura doucement la boxeuse en se redressant.

-Oh! Pauvre bichon, il n'y a personne qui lui convient pour se poser ! Dit -elle d'une voix enfantine, se foutant clairement de la gueule de Caz. Mais si tu passais un peu moins de temps à baiser avec toutes ses filles et qu'à la place tu leurs parlés, peut être que tu en trouverais une à ton goût ! Rétorqua Elia avec amertume.

-Tu es la seule avec qui j'ai envie de dialoguer, souffla Caz en regardant son verre.

Un jour peut êtreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant