XXIII (23)

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Elle reprit le chemin de la voiture là où se trouvait Joseph, qui lui était perdu dans ses profondes pensées. « Je ne dois pas lui briser le cœur, pas à elle, je ne la mérite pas » Faisait partie de ses réflexions les plus sincère. Malgré tous ses efforts, il était persuadé qu'il allait lui briser le cœur, et pourtant c'était bien la dernière chose qu'il voulait. En montant dans la voiture, il la regardait, regrettant déjà le futur qu'il pouvait lui gâcher.

(Joseph) – Putain.

(Grace) – Un problème ?

(Joseph) – Je ne suis qu'un terrible con.

(Grace) – Heureuse que t'en rende compte.

(Joseph) – Je ne veux pas te faire souffrir, et c'est ce que je fais juste en sortant avec toi.

(Grace) – Comment ?

(Joseph) – Je ne suis qu'un connard, je ne sais même pas comment tu peux être ici avec moi.

(Grace) – L'amour.

(Joseph) – Tu es tombée amoureuse de la mauvaise personne, tu mérites tellement mieux.

(Grace) – Pardon ?

(Joseph) – Mais regarde-moi ! Je suis tout sauf l'homme parfait pour toi.

(Grace) – Joseph, arrête ça. Tu es très bien pour moi ! On fait chacun ses erreurs, moi aussi j'en ai fait, ne t'inquiète pas.

Il baissa les yeux, pas convaincu par les mots de Grace. Mais ses lèvres furent rapidement en possession de celle de la jeune femme. Elle qui regrettait de lui avoir faire penser de tels choses, car c'était à son tour l'une de ses dernières volontés. La route était silencieuse, apaisante avec cependant un soupçon de gênance, et les deux en était conscient.

(Grace) – Alors, tu m'emmènes ou ce soir ?

(Joseph) – Mmh, tu verras bien.

(Grace) – Aucun indice !?

(Joseph) – Non, tu verras bien.

(Grace) – Mais ou est-ce que tu m'emmènes ?

(Joseph) – TU VERRAS BIEN !

(Grace) – T'es « tu verras bien » tu peux te les mettre ou je pense, et bien profond !

(Joseph) – Et bah dis-donc, ce n'est pas les manières de parler pour une princesse.

(Grace) – La princesse elle t'enmerde.

(Joseph) – Moi aussi je t'aime.

(Grace) – Est-ce que tu peux au moins me dire comment tu veux que je m'habille ?

(Joseph) – Pas la peine de quelque chose de très sophistiqué, mais quand même un peu habillé. Enfin, une tenue pour aller dans un simple resto.

(Grace) – Merci pour toutes ses informations Jo', ça va beaucoup m'aider.

(Joseph) – Ce n'était pas le but.

(Grace) – C'est normal, c'était ironique.

(Joseph) – Ne me prend pas pour un idiot ! Et puis, cet endroit va, je l'espère, te plaire.

(Grace) – Peut-être que si tu me le disais-

(Joseph) – Grace.

(Grace) – D'accord.

(Joseph) – Au sinon, j'ai eu Jamie tout à l'heure au téléphone, j'ai vraiment l'impression qu'on lui manque, c'est la même chose mais je suis persuadé que tu lui as beaucoup plu, vous vous entendez vraiment bien c'est chou.

L'écrivaine. "Joseph Quinn"Où les histoires vivent. Découvrez maintenant