L'écrivaine. "Joseph Quinn"

XXX (30)

Le lendemain, Grace avait la tête dans le pâté. La soirée de la veille avait été, comment dire, bien arrosé, et elle et Lizzy étaient rentrées bien tard. Mais, bien évidemment, elles avaient fait attention. Lizzy sentait continuellement de la peine pour la blonde qui n'avait idée de ce qui se passait à Amsterdam. Sans même le savoir, elle se faisait tromper, alors qu'elle était folle amoureuse de l'homme qui la détruisait.

(Grace) - Bien dormi ?

(Lizzy) – Si seulement tu voyais ta gueule.

(Grace) – Pourquoi de bon matin t'es aussi méchante ?

(Lizzy) – Je te prouve mon amour chérie.

(Grace) – Ton frère à raison espèce de sex-appeal.

(Lizzy) – Tu me brises le cœur là.

(Grace) – Ohw, désolé mon bébé.

(Lizzy) - Je t'en veux plus.

(Grace) - J'avais une question.

(Lizzy) – Dis-moi tout.

(Grace) – Il voulait quoi ton frère hier ?

(Lizzy) – Oh, hum, rien de spécial.

(Grace) – T'es sûr ?

(Lizzy) – Ouais, sûr. Il voulait juste s'assurer que tout allait bien.

(Grace) - Il me manque se con.

(Lizzy) – Tu lui manques aussi, crois-moi.

(Grace) – J'espère bien oui ! Manquerai plus qu'il m'ait remplacé par une Amstellodamoise.

(Lizzy) – Ouais, haha, ça serait drôlement con !

(Grace) – Je ne te le fait pas dire. Bon, si tu veux rester ici tu peux, genre la semaine, ça ne me dérange et au contraire ça me fait de la compagnie ! Parce que je sens que cette semaine je vais me faire énormément chier.

(Lizzy) – Une semaine entre fille, ça me va.

(Grace) – Je suis ta belle-sœur préférée par vrai ?

(Lizzy) – Ouais pourquoi ?

(Grace) – Je te laisse la maison demain pour ton date et toi.

(Lizzy) – QUOI ? TU DECONES ?

(Grace) – Ne dis rien à ton frère.

(Lizzy) – Oh putain je t'aime plus que lui.

(Grace) – Il serai contente tient.

(Lizzy) – Merci, merci, merci !

(Grace) – Mais pas de souci !

(Lizzy) – Mais tu vas dormir ou toi ?

(Grace) – Y'a une chambre au-dessus du bar, Rick me la louera.

(Lizzy) – Tu es géniale.

(Grace) – Pas de souci, ça me fait plaisir.

Elle lui sauta dans les bras en la remerciant une seconde fois. Joseph, lui, venait de se réveiller. Son amante était partie, il était maintenant seul, dans sa chambre, pendant une journée. Il ne voulait rester à l'hôtel, ne faisant rien, même si il n'en avait pas grandement envie, il devait bouger. Le brun se prit d'une grande motivation et s'habilla pour visiter la ville. En sortant, Jacob était toujours là, comme s'il l'attendait.

(Jacob) – Bonjour monsieur, que voulez-vous faire aujourd'hui ?

(Joseph) – Tu ne veux pas me faire visiter la ville ?