XVI (16)

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15 jours plus tard, tout était aussi parfait que le premier. Grace, cherchait désespérément un boulot, malgré tous les efforts qu'elle y mettait, son dossier n'était pas parvenu à entrer dans une société. Joseph l'aidait comme il le pouvait, mais avec tous ses efforts à lui aussi, il ne put aider sa petite amie. Lizzy aussi avait fait des recherches, mais le curriculum vitae de Grace étant faible, c'était peine perdu. Mais ce détail n'était pas le plus étonnant. Elle avait reçu son père au téléphone, même si elle ne voulait pas y répondre son copain lui obligea, et celui-ci lui avait proposé, enfin plutôt obligé sa fille, de venir passer quelques jours en France. Elle voulait refuser, bien évidemment, mais Joseph avait insisté, des vacances en France pourraient leur faire du bien. Ils devaient partir 2 jours après celui-ci, pendant une durée d'une semaine.

(Grace) – Je ne comprends toujours pas pourquoi tu as accepté.

(Joseph) – On n'est pas obligés de tout le temps rester avec ton père !

(Grace) – Ce type c'est comme une toile d'araignée.

(Joseph) – Cela voudrait-il dire que tu me compares à une misérable mouche ?

(Grace) – Non, bien sûr que non ! Mais je te jure Jo', que les 2 jours que nous passerons en sa compagnie seront un enfer.

(Joseph) – C'est pour ça qu'on a pris 5 jours supplémentaire, pour profiter tous les deux, et que tu me fasses visiter une petite partie de la France.

(Grace) – Tu as raison, désolé, je passe pour une égoïste alors que c'est ton rêve.

(Joseph) – Mais non, ne t'inquiète pas.

(Grace) – Tu as commencé à préparer des valises ?

(Joseph) – Ouais, et toi ?

(Grace) – Non.

(Joseph) – Grace !

(Grace) – Mais quoi ?

(Joseph) – C'est un truc de meuf ça de tout préparer à l'avance, alors pourquoi pas toi ?

(Grace) – Tu te pleins d'avoir une meuf originale ?

(Joseph) – Non, c'est sûr, cependant je ne vois pas pourquoi tu n'as pas commencé à préparer ta valise !

(Grace) – On a encore le temps Jo', on part dans deux jours.

(Joseph) – Et deux jours c'est court.

(Grace) – Alors, tu viens m'aider ?

(Joseph) – D'accord, mais dans ce cas-là, c'est toi qui fais à manger ce soir.

(Grace) – Parce que d'habitude qui est-ce qui fais à manger ?

(Joseph) – Toi... Bon, j'ai compris.

Ils montèrent jusqu'à la chambre tous les deux, mais Grace, n'étant pas d'humeur à faire sa valise, tira Joseph dans le lit.

(Joseph) – Grace, la valise.

(Grace) – Mmh, je n'ai pas envie.

(Joseph) – Tu n'es qu'une enfant Grace.

(Grace) – Rohhh aller ! Un petit câlin ne va pas te tuer ?

(Joseph) – Non, c'est sûr.

(Grace) – Tu as eu les garçons au téléphone ?

(Joseph) – Jamie m'a écrit il y a peu, mais je ne lui ai pas encore répondu.

(Grace) – Tu devrais lui répondre.

(Joseph) – Toi aussi ils te manquent ?

(Grace) – Ouais, je n'ai que rarement eu des amis comme eux.

L'écrivaine. "Joseph Quinn"Où les histoires vivent. Découvrez maintenant