L'écrivaine. "Joseph Quinn"

XXXII (32)

ECLIPSE 2 JOURS PLUS TARD, ARRIVE DE JOSEPH A L'AEROPORT

 Grace était assise dans l'aéroport, impatiente du retour de Joseph. Plus qu'impatiente même. Depuis maintenant une semaine elle n'attendait que ça ; le revoir. Elle rongeait ses ongles, basculait sa jambe de haut en bas, craquait tous ses doigts... Tout ce qui pouvait être lier au stress avait imprégné tout son corps.

 Elle tournait la tête toute les secondes pour le voir arriver, mais il n'était toujours pas là. « Il a raté son avion ? », « Et s'il avait eu un accident ? », « Il m'a peut-être réellement abandonné pour une Amstellodamoise ? » Toutes ses questions hantaient ses pensées.

 La jeune femme prit son téléphone pour l'appeler, mais au moment où elle posa ses yeux sur l'écran, des mains se posèrent sur ses yeux l'empêchant de voir quoique ça. Elle mit sa main sur sa poitrine en sursautant, Grace avait facilement deviné que c'était Joseph. En relevant la tête, elle le vit, ici devant lui, la valise à la main et le sourire aux lèvres.

(Joseph) – Salut princesse.

(Grace) – Hé, toi...

(Joseph) – On va se dépêcher d'aller à la voiture au sinon je t'embrasse là, maintenant, de suite, sur le champ.

(Grace) – Sacrément impatient le monsieur Quinn !

(Joseph) – Quand il s'agit de toi, toujours.

(Grace) – Alors, qu'est-ce qu'on fait encore là ?

(Joseph) – Tu sais comment me parler.

 Elle prit les clefs de la voiture et se dirigea vers celle-ci. Une fois montés dedans, Joseph ne put attendre d'arriver à la maison, il l'embrassa passionnément. Il avait eu l'occasion d'embrasser une autre femme, mais les lèvres à Grace n'étaient pas comme toutes les autres. Depuis une semaine il n'attendait que ça, pouvoir embrasser la jeune femme comme il se devait.

(Grace) – Jo' ! S'exclama-t-elle en rigolant.

(Joseph) – Impossible de me contrôler j'ai eu une pulsion d'amour, désolé princesse.

(Grace) – Pfff, n'importe quoi.

(Joseph) – Tu ne vas pas me dire que ça ne t'as pas manqué ?

(Grace) – Non, je n'ai jamais dit ça.

(Joseph) – Alors, une semaine sans l'homme de ta vie tu as tenu le coup ?

(Grace) – Mmh, on dirait bien. Et toi, sans l'élu de ton cœur ?

(Joseph) – Ce n'était pas facile, mais je suis entier.

(Grace) – J'ai pris mon jour de congé juste pour toi.

(Joseph) – C'est vrai que tu travailles maintenant, ça va faire bizarre...

(Grace) – Eh ouais mon p'tit gars, tu n'es plus le seul à travailler.

(Joseph) – Dommage.

(Grace) – Pourquoi ?

(Joseph) – Tu peux te garer sur le bas-côté s'il te plait ?

(Grace) – Putain tu me stresses, je déteste ça et tu le sais très bien.

(Joseph) – Fais ce que je dis !

(Grace) – Oui, oui j'ai compris. Dit-elle en arrêtant la voiture. Bon, dis-moi tout.

(Joseph) – J'ai un cadeau.

(Grace) – Très aimable, merci beaucoup.

(Joseph) – Tu m'insupportes avec ton air !

(Grace) – Oui, pardon.