V (5)

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Leur baiser ne fut malheureusement pas éternel, quand ils furent à bout de souffle, ils décollèrent leurs lèvres doucement. Ils prirent le temps de réaliser, non, cela n'était pas un rêve mais bien la réalité. Grace déposa doucement sa main sur la joue de Joseph, qui était tout aussi déboussolé qu'elle. Pas un mot ne sortait de leur bouche, mais se silence était ce qui leur faisait du bien, un silence qui leur permettait réaliser, un silence qui les faisait comprendre. Leurs corps étaient collés, leurs bras s'entremêlaient et leur amour fût dévoilé. Beaucoup penseront que c'était rapide, "quel fou pourrait embrasser une fille après 3 jours?" aurait sûrement dit le père à Grace. Mais le coup de foudre ne se compte pas en mois ou en semaine, mais en heure. Et 3 jours était un exploit pour un coup foudre.

(Joseph) - Désolé, c'était peut-être trop tôt ?

(Grace) - C'était parfait, rien de plus que parfait.

(Joseph) - Donc, ça comble vos questionnements ?

(Grace) - Peut être qu'un deuxième baiser me permettrait d'avoir les idées claires ?

(Joseph) - Madame Scott ? Je vous offre mes lèvres et vous continuez de les réclamer ?

(Grace) - Je pense que vos lèvres sont maintenant mienne.

(Joseph) - Vous êtes entreprenante, j'adore.

Elle écrasa ses lèvres sur les siennes pour éprouver son plaisir. Se baiser ne dura pas moins de temps que le dernier. Après avoir séparé ses dernières, ils s'étaient simplement assis sur le canapé l'un dans les bras de l'autre. Joseph avait peu de temps, mais assez pour pouvoir confondre ses lèvres avec sa dame de cœur. Mais la porte claquante leurs fit comprendre qu'ils n'allaient pas rester éternellement dans cette loge en se câlinant et se recouvrant de baiser.

(Jamie) - Vous pouvez venir ? Apparemment c'est la merde la... Dit-il après que Joseph ait ouvert la porte.

(Joseph) - Merde pourquoi ?

(Organisateur) - On a eu un problème avec l'installation, et les gens commencent sérieusement à s'impatienter... On ne sait pas quoi faire.

(Grace) - Et nous pouvons vous aider?

(Organisateur) - Je ne pense pas, on ne peut rien faire à part attendre.

(Joe) - Et vous accepterai une chanteuse ?

(Organisateur) - On prend tout.

(Joe) - Grace, en scène.

(Grace) - Pardon ?

(Joseph) - Mais oui on est con ! Grace est une superbe chanteuse, tu pourrais faire passer le temps ?

(Grace) - Mais je n'ai jamais chanté devant autant de monde ! Non, alors là, non.

(Organisateur) - S'il vous plaît, on n'a pas d'autre choix !

(Grace) - Je... Je ne sais pas. Je n'en suis pas capable, il y a trop de gens, je vais pas y arriver.

(Joseph) - Tu es une merveilleuse chanteuse d'accord ? Les gens ne peuvent qu'appréciés.

(Joe) – Tu vas y arriver, crois-moi, et puis dans tous les cas tu n'as pas le choix.

Sans même qu'elle ne puisse répondre, Jamie et Joe étaient passé leur tête sous ses bras et Joseph avait pris ses mollets sur ses épaules, se débattre étaient peine perdu. Elle était terrorisée, jamais elle n'avait été confronté à tant de gens. Ils rejoignirent la scène en portant la jeune femme qui n'avait pas le choix. Tout le monde les acclamait, sans savoir qui était Grace. Un organisateur apporta des micros pour tout le monde. Elle était gênée, toute crispée, ne sachant pas ou se mettre dans cette situation. Cette foule l'effrayait, jamais elle n'avait encore eu à faire à ça. Joseph la regardait, et c'était bien l'une des seules choses qui pouvait la rassurer.

L'écrivaine. "Joseph Quinn"Où les histoires vivent. Découvrez maintenant