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En effet, le repas n'était qu'une catastrophe. Grace ne cessait de sortir des conneries les plus stupide les unes des autres et rigolait pour rien. Son père avait déjà tapé 2 fois du poing sous la table, ce qui signifiait que le quart d'heure où ils allaient rentrer la jeune femme allait passer un mauvais moment. Louis était plus qu'arrogant, essayant de faire ressortir un charme qui n'avait apparemment jamais existé. L'unique point positif était le plat, chaque bouchée égaillait leurs papilles gustatives.

(Joseph) – C'était excellent.

(Gus) – Normal, c'est mon restaurant.

(Grace) – T'es naze vieux.

(Gus) – Bon Grace il t'arrive quoi là ?

(Grace) – Je dis tout haut ce que tout le monde pense tout bas.

(Louis) – Non, ton père est un homme-

(Grace) – Con, voilà tout ce qu'il est ! C'est un sal con mon papounet chéri.

(Gus) – On va en reparler à la maison.

(Grace) – Tiens, tu disais la même chose à maman avant de la-

(Gus) – Ferme-là. Grace, tu dépasses les bornes.

(Louis) – Vous ferez mieux de rentrer, une bonne nuit de sommeil permettra à Grace de remettre les idées claires à Grace, n'est-ce pas ma belle ?

(Grace) – Mais tu ne comprends toujours pas ? JE NE T'AIME PAS ET JE TE T'AIMERAI JAMAIS !

Au moment du dernier mot, elle lui lança son verre d'eau à la figure. Les regards de la clientèle étaient posés sur la scène, et il en fallut peu pour que la jeune femme quitte la salle. Joseph l'avait suivi dehors, il voulait avoir des explications à la femme.

(Joseph) – Grace arrête toi !

(Grace) – Quoi ? Qu'est-ce que tu vas me dire ? Que je suis horrible avec mon père c'est ça ? Je suis comme il l'était avec ma mère d'accord ? Je-

(Joseph) – Tu as fumé ?

(Grace) – Quoi ? Comment tu sais ça toi ?

(Joseph) – Grace, c'est toi qui va m'apprendre les effets secondaires d'un pétard quand même ?

(Grace) – S'il te plaît, je n'étais vraiment pas bien...

(Joseph) – Ce n'est pas grave d'accord ? Evite de recommence, c'est tout.

(Grace) – Je n'arrive toujours pas à comprendre comment tu peux rester avec moi.

(Joseph) – Et bien, c'est l'amour ?

Elle prit son cou entre ses mains avant de l'embrasser, Joseph savait pardonner les erreur, savant que lui aussi pouvait en faire.

(Joseph) – Tu l'as bien fermée à Louis en tout cas.

(Grace) – J'espère bien, fallait bien qui le comprenne un jour ou l'autre.

(Joseph) – Vous avez raison, c'est bien une tête de con se mec.

(Grace) – J'ai toujours raison, tu le sais ça non ?

(Joseph) – Oui, bien-sûr c'est vrai.

(Gus) – Putain Grace ? Tu te fous de ma gueule ? Qu'est-ce qui t'a pris ?

(Grace) – Il faut que je te l'explique à toi aussi ? Ce mec je ne l'aime pas, tu devrais le savoir avec le temps ?

(Gus) – Montez dans la voiture, de suite.

L'écrivaine. "Joseph Quinn"Où les histoires vivent. Découvrez maintenant