XIX (19)

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L'heure était tardive quand ils étaient revenus à la maison, ou du moins assez tardive pour avoir pour devoir se préparer pour la soirée de ce soir.

(Grace) – Je mets la robe rouge ou noire ?

(David) – Rouge.

(Joseph) – Noire.

(Grace) – Vous êtes d'une grande aide vous dis donc !

(Joseph) – Ouais tu as raison la rouge.

(David) – Non mais la noire est mieux.

(Grace) – Je vais vous étrangler tous les deux avec la noire et là vous allez être rouge.

(David) – La noire !

(Joseph) – Ouais, la noire est parfaite.

(Grace) – Mmh, je vais mettre la rouge je préfère.

(David) – Mais alors pour-

(Joseph) – Ne dis rien, laisse-la faire si tu ne veux pas faire un vol-planer par la fenêtre.

(Grace) – Heureusement que ce n'est que question de quelques heures.

(David) – Respire jolie cœur, tout va bien se passer.

(Grace) – Et bah ça va toi tu ne viens pas, espèce de lâche.

(David) – C'est vos histoires de famille, pas les mienne.

(Joseph) – Ton père va m'adorer, ne t'inquiète pas.

(Grace) – Peut-être, mais jamais autant que Louis.

(Joseph) – Et il a quoi de spéciale ce rigolo ?

(Grace) – Le mec parfait d'après mon père. Enfin, surtout parce que c'est un fils de bobo bien riche bien tout ce que je déteste.

(Joseph) – Je vois, je vois... Et au sinon, comment il est lui ?

(David) – Un sal con, pire que son père.

(Grace) – Du genre grosse tête parce qu'il est le fils d'un grand cuisiner. Enfin il est mort, mais on s'en fou. Et en tant qu'héritier, et bah il est devenu super égoïste et égocentrique.

(Joseph) – Un con de première, et bien je vois que ton père et ses connaissances n'ont rien d'incroyable.

(Grace) – Ouais, je te l'affirme.

(David) – Tous les vieux potes de son père c'est tous des méga riche, méga con, méga bide à bière.

(Grace) – Tout à fait.

(Joseph) – Je me demande comment c'est possible que toi tu sois sa fille.

(Grace) – Et bien, c'est comme ça. C'est peut-être mon père mais on n'a pas élevé les cochons ensemble moi je te le dis.

(David) – C'est clair, elle les a plus élever avec ma mère qu'avec son père.

(Grace) – Oh que oui, ça c'est sûr. Et franchement, le jambon est meilleur chez lui qu'ici.

(Joseph) – Pfff t'es con.

(Grace) – Mais je suis drôle, ça compense non ?

(David) – Et cette robe te va à ravir.

En effet, sans même que personne ne le remarque, elle c'était changé devant eux. Grace n'avait aucun souci de pudicité devant David, ce n'était pas la première fois qu'elle se changeait devant lui. Joseph avait compris que ça ne servait à rien de se mettre au milieu de leur amitié, sauf pour dégrader son couple. Elle tournoya dans le vide en faisant rire ses deux compagnes.

L'écrivaine. "Joseph Quinn"Où les histoires vivent. Découvrez maintenant