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Nous avons déjà diné avec tata, je ne m'attarde pas plus et vais déjà me doucher puis me coucher dans une autre chambre, évitons de tenter le diable.

Je me mets de la crème sur le visage et le corps pour ensuite me coucher dans ce lit. Je réfléchis à comment les choses vont se dérouler entre nous alors que de base nos relations sont assez tendues. Et cette pauvre tata à qui j'ai réveillé de vifs et douloureux souvenirs, je dois passer pour une sale fille maintenant.
Elle a essayé de me faire avouer qui m'avait donné l'idée de faire ces gâteaux car c'est impossible que ce soit mon mari. Mais j'ai préféré ne pas balancer, je vais régler directement mes problèmes avec Amel sans la jeter dans la gueule du loup. Encore que j'ignore s'ils me croiront. En tout cas elle m'a conseillé de laisser passer du temps avant de me présenter à ma belle-mère et de ne surtout pas le faire sans mon mari et seulement si tout tout va mieux entre nous. En plus le ramadan c'est pour très bientôt et cette famille a pour coutume de se réunir tous les soirs pour le partage. Je sais déjà que je suis exclue de ces beaux moments en famille et impossible de penser à aller voir les miens, ma mère ne me laisserais pas entrer. Je suis réellement condamnée à être seule non seulement dans cette maison mais pour toute autre occasion.

Heureusement que tata m'a assuré qu'elle parlerait à ma belle-mère, le plus dur reste à venir avec Kamel et elle. Mais je fais totalement confiance à cette femme. Elle a un cœur si bon malgré l'offense que j'ai fait. Je croise les doigts pour que tout se passe bien.

J'entends du bruit en bas alors que le sommeil est en train de m'emporter tout doucement.
Un autre bruit sec se fait entendre et cette fois je me lève, il doit y avoir un problème. J'espère qu'il n'y a pas un cambrioleur car je ne pourrai pas faire autre chose que me cacher dans un coin. Va falloir que je parle à Kamel, il faut au moins un téléphone qui marche  dans cette maison.

Je me dépêche de descendre en faisant très attention mais constate qu'il ne s'agit que de mon mari qui vient de briser une bouteille d'alcool, les morceaux de verre sont éparpillés partout et je suis bien contente d'avoir mes chaussons. Il pianote sur son téléphone et le porte rageusement à son oreille.

- Kamel! Tout va bien? Tu n'es pas blessé? Demandais-je inquiète sans obtenir ni réponse ni regard. Un véritable vent je me prends, mais on s'y habitue très vite avec lui.

Il ne répond pas et réitère ce qu'il faisait. Il essaie peut-être de joindre quelqu'un.
Alors je vais chercher le balai, et avant que je n'y sois, mon mari se met à hurler des menaces au téléphone.

- SALE ENFOIRÉ ON VERRA SI TU ME DIT LA MÊME CHOSE EN FACE, CETTE FEMME EST À MOI! TU LE COMPRENDS ÇA À MOI !!!

Je sursaute et me questionne, JE suis sa femme et personne ne peut le contester, que se passe t'il ?

- SI TU LA TOUCHE JE TE BUTTE FILS DE P*TE JE VAIS TE TUER

Il grogne rageusement et se laisse tomber dans le fauteuil, je n'ose pas l'approcher pour lui demander ce qui ne va pas alors je me contente juste de ramasser les plus gros morceaux de verre puis passer le balai pour tout nettoyer.

Mais je n'ai pas terminé quand je sens les mains de mon mari se poser sur moi alors que je suis baissée. Tous mes mouvements cessent et ma respiration avec. Il pue l'alcool mais c'est supportable tant qu'il reste loin de moi et j'espère qu'il ne re sortira pas d'ici dans cet état, c'est bien trop dangereux.

Il caresse mes hanches puis va plus bas sur mes fesses. Il les presse et me met une claque dessus si forte que je sursaute et m'éloigne de lui.

- MAIS ÇA NE VA PAS KAMEL!

- tu me cries dessus Ibti? Demande t'il calmement.

Je ne réponds pas et baisse les yeux; et je n'aurais pas dû puisque je ne l'ai ni vu ni entendu se rapprocher plus de moi.
Il me prend par la gorge en me chuchotant qu'il ne veut pas m'entendre au risque de me faire du mal. Je fais alors ce qu'il dit et reste silencieuse en le regardant serrer un peu plus.

Il approche ensuite son visage du mien et quand je pense qu'il va m'embrasser et que je ferme les yeux, je sens sa langue passer sur ma joue. Je déteste vraiment cette odeur.
Son autre main passe sous ma robe puis attrape ma fesse, par dessus mon sous-vêtement.

Il ricane puis me dit qu'il déteste ce que je porte et qu'il veut et je cite mon « cul dans un putain de string à partir d'aujourd'hui »
Il caresse ma fesse et ses lèvres vont dans mon cou. Je frissonne et ferme les yeux et savoure son étrangement doux touché. Sa petite barbe naissante agace ma peau mais cela n'a rien de désagréable. Ma respiration se fait plus rapide et ses gestes à lui, plus violents.

D'un seul coup je sens la robe être arrachée et la poigne de Kamel se resserrer autour de mon cou. J'émets un petit cri qu'il étouffe en posant enfin ses lèvres sur les miennes, mais pas de la manière aussi romantique dont je l'avais rêvé depuis tant d'années.
Il m'embrasse puis me mord durement la lèvre inférieure. Il remet une claque sur une de mes fesses puis sur l'autre avant de me déshabiller totalement avec hargne et de me retourner. Il me pousse de sorte à me pencher totalement vers l'avant et je prends appui sur le fauteuil.
Lorsque je me retourne pour essayer de comprendre ce qui m'arrive, un autre coup s'abat sur ma fesse. C'est très douloureux alors je couine mais il m'en met un autre et encore jusqu'à ce que ce soient de vrais gémissements de douleurs accompagnés de chaudes larmes qui sortent de moi. Il est réellement en train de me punir comme une petite fille ou je rêve. Ses coups violents s'abattent encore et encore alors que je cries de douleur cette fois.

- fais pas semblant je sais que t'aime ça bébé, tu adores quand je fais rougir ton beau cul

Il continue encore et encore et déverse énormément de rage sur ses coups, puis plus rien. Je me rends compte seulement à ce moment là que je me suis mordu la lèvre à sang pour essayer d'étouffer mes sanglots.
Il caresse mes fesses, c'est très douloureux.
Je le sens y poser les lèvres, plusieurs fois.
Puis à nouveau plus rien mais je ne peux pas bouger, je ne veux pas qu'il me fasse plus mal car je ne suis pas certaine d'en supporter plus. Je continue de pleurer silencieusement en attente de ce qu'il va bien me faire.

Après plusieurs minutes, je le soupçonne de s'être endormi ou même être monté se coucher sans que je ne m'en rende compte, mais monsieur me fait comprendre que non quand je sens deux mains m'écarter durement les fesses puis une chose que je sais être sa verge essayer d'entrer en moi.

Là, je me débats mais il me frappe encore une fois très fort et pousse pour essayer de forcer le barrage de ma pureté. Il y parvient assez rapidement et je maudis intérieurement le grognement d'aise qui sort de sa gorge.

J'ai mal, mal à tout mon être.
Kamel me prend ma virginité de cette manière, c'est horrible. Mais c'est aussi mon mari. J'entends d'ici les mots de ma mère qui me crierait que mon époux était libre de prendre ce qu'il voulait de moi.

Il continue d'entrer et sortir de moi sans aucune douceur et gémissant comme une bête puis se mets à parler.

- tu es si bonne bébé, oh ouais c'est bon Marya...

 Ibtikeh Où les histoires vivent. Découvrez maintenant