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Notre retour de la plage était dans une super ambiance. Je n'ai jamais vu mon mari aussi détendu et de bonne humeur.
Kam ne m'a pas lâché une seule fois la main, sauf lorsque qu'il devait nous conduire sains et saufs à la maison.

Il n'était pas le seul à être bien aujourd'hui, malgré la dure séparation avec Diya il a su combler le reste de ma matinée.
Je classerai ce dimanche permis l'un des meilleurs de ma vie et j'ai envie de poursuivre sur cette lancée.

Mais il y a un gros nuage sombre à l'horizon, mon vœu de passer la soirée avec mon mari et dans ses bras pour être plus précise va être compromis car justement: on est dimanche.

Et qui dit dimanche, dit dîner chez ma belle-mère.

Je soupire très très fort, ce qui n'échappe pas à mon mari qui sort à peine de la salle de bain.

- quelque chose ne va pas Ibti?

- rien ne va! M'écriai-je au bout de ma vie, je ne veux pas que tu partes Kamel

- tu sais bien quel jour on est ma petite femme, je ne peux pas te forcer à venir mais je dois être là. Dit-il dans un petit rire tout en s'essuyant vigoureusement la tête.

- et pourquoi hein? C'est toi qui va leur faire à manger peut-être?

- tu es en train de bouder?

Cette fois il rit franchement avant de s'avancer vers moi et de s'appuyer sur le lit en y enfonçant ses poings.
Il me dévisage les yeux rieurs mais quand ceux-ci descendent vers mes lèvres que je pince timidement mais surtout volontairement, il semble perdre la tête.

Je ne me fais donc pas prier pour poser ma bouche sur la sienne alors que mon baiser est accueilli avec ravissement.

Je passe mes bras à l'arrière de sa tête et mon mari me tiens par les hanches et me relève.
Une fois sur pieds, il me presse contre lui et approfondis notre baiser.
Il est réceptif et j'espère ainsi le détourner de son obligation de fils modèle mais c'est très mal connaître cet homme buté qui fini par ralentir la cadence et s'éloigner doucement de moi.

- stp Kam reste, chuchotai-je contre ses lèvres es yeux fermés

- je te promets de rentrer dans deux heures et pas une de plus chérie, souffle t'il également

- Cherie? M'étonnai-je en ouvrant les yeux

- tu es ma chérie Ibti.

Il ponctue son dire qui me bouscule intérieurement d'un petit baiser si doux avant de réitérer sa promesse de vite rentrer.

Il s'éloigne à nouveau de mon corps cette fois pour aller s'habiller mais je le suis jusqu'à la penderie.

Il est tout bonnement hors de question qu'il me laisse ainsi fébrile.
Après ce moment magique que nous avons passé à la plage dont la suite logique pour un couple normal aurait été de se faire un bon film avant de se mettre à baiser sans le terminer.

Je le regarde furieusement en train de s'habiller comme si de rien n'était.
Oh non Sohila, crois-moi je ne te laisserai pas gagner ce soir.

- tu es sûre que tu ne veux pas venir? Me demande mon mari en me sortant de ma torpeur

- non je ne veux pas, et puisque tu es déjà prêt à partir je vais aller m'amuser de mon côté.

- comment ca t'amuser? Me questionne t'il en se retournant et puis me suivant alors que je me dirige vers la porte.

Je me dépêche d'entrer dans la chambre d'ami où je garde mes jouets sachant que Kam est derrière moi. Une fois que j'y suis, il m'empêche de fermer la porte et la pousse doucement pour y entrer.

 Ibtikeh Où les histoires vivent. Découvrez maintenant