You Give Love a Bad Name | Izana x Oc

♔ Chapitre 20 ♔

C'est quoi ce plan de merde ? Je n'ai vraiment pas apprécié d'être réveillée par Hanma et Kisaki, quand ils sont venus chercher Izana, pour la suite de leur plan. Ils auraient attendu deux heures de plus, je n'aurais pas fait d'histoire. Mais là, c'était le comble, j'étais en train de dormir, pour une fois cette semaine une nuit sans interruption, et il a fallu qu'ils débarquent pendant que j'étais dans une position délicate, c'est-à-dire en sweat-shirt et en short. En plus je n'ai pas aimé l'œil traînant de l'asperge sur mes jambes et son regard pervers après la gifle qu'il s'est pris.

Et le plan de merde correspond au mot "meurtre" une fois qu'il ont cru que les murs étaient assez étaient pour parler sans crainte. Et ça me fait paniquer, à aucun moment une extension entre deux gangs doit passer par le fait de tuer quelqu'un. J'ai l'habitude de ne pas avoir le contrôle sur une grande partie de ma vie, mais à ce point. J'en peux plus de ces questions qui m'envahissent, je tourne nerveusement en rond depuis que je suis sortie de ma douche, incapable de me calmer.

Je devrais sortir prendre l'air et essayer de me détendre un peu, mais je ne sais pas quoi faire, surtout que je ne peux pas entraîner les membres de ma division en cette période, à cause de deux, trois petits accidents de l'ordre de quelques os cassés. Quand j'ai failli casser, de nouveau, le coude de Katsuya, j'ai eu le droit à une leçon de morale sur l'importance de ne pas envoyer tous les membres de ma division, parce qu'on allait en avoir besoin en cas de bataille.

Et rien ne me ferait plus plaisir en ce moment que de casser des os, un genou ou une épaule simplement entendre un craquement pour me détendre. La sonnerie de mon téléphone me sort de mes pensées et de mes pas qui s'ancraient dans le sol. C'est toujours au bon moment que Fujii m'appelle.

- Allô, grognais-je en décrochant, lui laissant prendre conscience de ma mauvaise humeur. Tout va bien pour le Osaka Tenjiku ?

- Oui, fait-il débordant d'énergie de l'autre côté du fil. T'inquiète pas pour eux, ils pètent la forme, Machiro est en train de terminer sa rééducation et c'est tout. Sinon comment ça va en cette belle journée de tes dix-neuf ans ?

Je sens ma mâchoire se décrocher, j'étais tellement préoccupée que j'en ai oublié mon anniversaire. Je reprends mon cercle, pas grave pour les marques dans le sol, c'est à ça que sert la caution. C'est bon, mes nerfs sont en train de lâcher, et telle une droguée en manque de sa consommation, j'ai besoin d'en prendre.

- Merci Fujii, soufflais-je. C'est un peu la guerre ici, je crois que je suis capable d'envoyer toutes les racailles du Roppongi à l'hôpital, avouais-je.

- J'en déduis que de ton côté ça ne va pas si bien, un problème avec Izana ou tes frères ? demande-t-il en devenant, j'imagine, plus sérieux sur la conversation.

- J'ai pas de problème dans ma relation avec eux, mais avec le Tenjiku tout simplement, m'énervais-je. Il y a deux nouveaux qui bouleversent les plans, et qui manipulent mon copain, c'est ça mon problème, lâchais-je.

- Je suis en route pour venir fêter ton anniversaire comme je te l'avais promis la dernière fois qu'on s'est vu, fit-il. J'arrive et je te les envoie à l'hôpital, c'est un beau cadeau. Non ? je suis convaincue qu'il est en train de sourire derrière son téléphone.

- Une grande asperge avec une mèche jaune pisse et un petit avec l'entièreté des cheveux de la même couleur, ne te prive pas si tu les croise, soufflais-je.

- Je vais essayer, mais il y a plein de délinquants avec des cheveux de cette couleur, fait-il en rigolant légèrement. Sinon je te rejoins où ?

- Je vais rejoindre mes frères, alors soit je serais ivre morte au bar, soit en train de taper un sac de boxe, affirmais-je.

- Je vais choisir pour toi la seconde option, t'es pas sympa quand tu bois, en plus que tu es déjà de mauvaise humeur, donc défoule-toi un maximum, fait-il d'une voix douce.