You Give Love a Bad Name | Izana x Oc

♚ Chapitre 13 ♚

Je dois retourner à Osaka après plusieurs mois, parce que les cons qui me servaient de membres de gang, ne savent rester tranquille dans leur quartier et sont obligés de montrer qui est le plus fort. Je suis déjà fatiguée par leur comportement.

Et le pauvre Fujii qui a dû ravaler une deuxième fois sa fierté pour que je puisse le sauver. Je dois avouer que je suis heureuse de le retrouver après tout ce temps.

Je termine de ranger mes affaires dans un sac de voyage, on est sur le point de partir avec Izana, il ne voulait pas me laisser partir seule là-bas. Donc après m'avoir laisser ses affaires, il est parti régler quelques trucs. Je me suis occupée de réserver un hôtel et on prendra les tickets pour le train à la gare.

Je vérifie une dernière fois si j'ai tout ce dont j'ai besoin. Je sors rapidement après avoir coupé toute l'électricité, je descends et m'installe sur le trottoir pour attendre Izana.

J'angoisse légèrement à l'idée d'avoir Izana et Fujii dans la même pièce, ou simplement dans la même ville. J'ai bien remarqué comment il a réagit dès qu'il a su que c'était mon ancien second, la distance qu'il laissait entre nous deux et son mutisme, je n'ai rien osé faire de plus que de rester dans ses bras. Je dois avouer que je crains que cette jalousie ne s'interpose entre nous.

Je souffle doucement à cette pensée, c'est pas ma seule peur, je redoute terriblement de lui avouer qu'il me rend dingue, qu'à chaque fois qu'il me touche c'est électrisant, que je me sens bien et en confiance avec lui. Que je suis amoureuse. Mais j'ai peur de lui avouer, de révéler cette faiblesse qu'il crée en moi.

Une voiture s'arrête à mon niveau, je recule légèrement, craignant qu'un vieux m'accoste me prenant pour une prostituée. La fenêtre descend et le corps d'Izana apparaît. Je hausse un sourcil surprise.

- T'as volé la voiture de qui ? demandais-je ironiquement en posant mes coudes dans l'embrasure de la fenêtre.

Je dépose mes lèvres sur les siennes, adorant lui voler un baiser.

- Celle de Mucho, déclara-t-il. Monte princesse.

Je mets nos sacs respectifs sur la banquette arrière. Et je fais le tour pour m'installer du côté passager. J'attrape sa joue et l'embrasse doucement, profitant de ce moment pour le caresser.

- C'était ça tes affaires à régler, affirmais-je en me reculant.

- Je voulais qu'on soit tranquille et j'aime pas le train.

- Oui mais c'est plus rapide, ralais-je.

- Mais au moins je peux faire ça, dit-il en posant sa main sur ma cuisse commençant à la caresser doucement.

De faibles frissons parcourent entièrement mon corps. Je baille légèrement.

- Ça t'aurais pu aussi le faire là-bas, et sans avoir besoin de surveiller la route, renchérit-je doucement.

- Peut-être, mais tu peux dormir tranquillement sans qu'un gamin chiale ou court partout, insista-t-il.

- J'étouffe un faible rire. T'as gagné, rassure-moi t'as le permis.

- Bien sûr. T'as pris ce que je t'ai demandé, reprit-il.

- Oui, j'ai tout pris, tu peux être tranquille, murmurais-je avant de caresser sa joue avec quelques phalanges.

Sa main posée sur ma cuisse vient dans mes cheveux pour me rapprocher de lui, il m'embrasse passionnément, malgré la séparation entre les sièges, je pose mes mains sur son ventre, dessinant du bout des doigts ses abdos. Au moins en voiture, on pourra se garer dans un coin isolé et se détendre un peu.