Chapitre 29

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Dalia

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Le lendemain...

Je mange devant la télé en zappant. Je suis la reine du zapping. Médaille d'or toutes catégories confondues. C'est bien simple, d'ici peu on ne verra même plus les chiffres inscrits sur la télécommande tellement ils seront usés.

Je suis toute seule à la maison, puisque les filles ont décidé d'aller au marché. Et encore une fois, ça toque à la porte. Paola a sûrement oublié son doudou ou ses nouvelles lunettes de soleil en forme d'étoiles. Depuis qu'elles sont parties, elles ne font que des allers-retours pour récupérer des affaires de la petite chipie.

— Oui, j'arrive ! m'écrié-je.

Je dépose mon assiette à la cuisine, puis me presse afin d'ouvrir la porte. C'est Khalil et derrière ma stupéfaction se cache une moue contrariée. Il est là devant moi, alors que j'étais convaincue de ne plus jamais le revoir. Khalil se redresse doucement en serrant dans sa main son téléphone. Je ne peux qu'admirer encore une fois son corps dans cet ensemble de jogging gris qui laisse place à l'imagination.

Son torse puissant et large que j'ai caressé de nombreuses fois, ses jambes musclées qui ont soutenu notre poids commun...

Hé, stop.

— Nous devons avoir une sérieuse conversation.

— Je m'apprêtais à sortir.

Je croise mes bras sous ma poitrine dans un geste rapide. Le petit débardeur remonte jusqu'à mon nombril, dévoilant mon ventre. Il s'attarde dessus, non pas à cause de son amour pour celui-ci, mais parce qu'un objet attire toute son attention. Il est horrifié de constater que ce que je pince entre mes doigts n'est d'autre qu'une carte de visite.

Quelques secondes passent tandis qu'il continue à me dévisager sans vergogne.

— Où est-ce que tu comptes aller ?

Puis sans attendre de recevoir ma permission, Khalil pénètre dans le séjour.

— Je ne crois pas t'avoir invité à entrer, lui fais-je remarquer, agacée par sa désinvolture.

Il m'ignore délibérément et j'ai horreur de ça. Je fais appel à l'intelligence pour dissimuler les émotions contradictoires qui bouillonnent en moi. Si seulement, j'aurais pu être aussi sereine que lui en ce moment. Je n'ai même pas le courage – ou la folie – de me laisser embarquer dans une discussion avec ce mec. Je prévois bien trop le dénouement, rageant ou douloureux, voire peut-être les deux.

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