Née à la fin de la guerre qui a vu la chute de son père le roi ainsi que de sa famille, Daenerys Targaryen n'a jamais connu son royaume qui fut détruit entièrement par les Orques. Elle se retrouva alors seule, sans famille, sans royaume, seule au mo...
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CHAPITRE 4 : Grillade de poneys en montagne
"De beau matin, je sentis un souffle chaud dans mon cou et de minuscules pattes qui secouent mon buste, ne me faisant bouger que légèrement. J'ouvris alors les yeux pour tomber nez à nez avec mon Dragon. Je souris en l'observant et viens lui caresser la tête sous son regard attendri. Depuis hier soir, j'étais avachi dans le canapé du salon qui était d'ailleurs très confortable, plus que mon propre lit."
La lumière rougeâtre du soleil passant à travers la fenêtre m'ébloui. Je me relève alors et me mets à plier la couverture avec laquelle j'ai dormi sous le regard intrigué de Drogon. Puis, je passe ma main dans mes cheveux, m'assurant que mes tresses ont bien tenue la nuit. Et comme je les avais bien serré, heureusement oui. J'attrape alors deux pommes posées sur une table et sors de la maison suivies par Drogon. Nous tombons tous les deux nez à nez avec les poneys et les deux chevaux ramenés par les Nains. Drogon se pose sur mon épaule et observe les étranges montures face à lui.
Je croque dans ma pomme avant de me tourner vers le décor qui s'offre à moi, enfin à nous. Le soleil monte dans le ciel, tout au fond, derrière des collines. Des Hobbits sont déjà au travail dans les champs et certains doivent encore dormir. Des enfants courent dans les champs, profitant de leur jeunesse, de si bonne heure. Je m'approche du cheval à la robe blanche qui m'est destiné et lui tend la deuxième pomme qu'il attrape et mange paisiblement sous mes caresses. J'en profite pour redresser sa selle et resserrer ses sangles.
"Tu es bien beau mon cheval," déclarais-je en passant mes doigts dans sa crinière. "À partir d'aujourd'hui, tu t'appelleras Boule-de-Neige."
Une fois avoir terminé ma pomme, je retourne à l'intérieur et me dirige vers la salle à manger. Les Nains sont en train de prendre leur petit-déjeuner, tous installé au même endroit qu'hier soir. Je salue tout le monde d'un hochement de tête avant de me tourner vers le Magicien qui est déjà en train de fumer sa pipe de beau matin.
"Quand partons-nous ?" demandais-je curieusement.
"Dans très peu," me répondit le Magicien Gris. "Tous les poneys sont prêts ?"
"Oui," répondit Bofur.
"Et monsieur Sacquet alors ? Il dort encore ? Devrais-je aller le réveiller ?"
"L'Hobbit ne viendra pas," me répondit Dwalin. "Il est bien trop faible et peureux pour cette aventure."
"C'est regrettable mais je ne peux pas le forcer, j'ai déjà tout tenté hier soir," annonce Gandalf.
"Je suis sûr qu'en se réveillant seul dans sa maison, il se rendra compte qu'il a fait une erreur. Sa place est avec nous," fis-je en croisant les bras, adossé dans un coin de la pièce.
"Sa place est dans sa petite maison, au chaud, dans son fauteuil," intervint Thorin avant de boire une gorgée de lait.
Je ne répondis pas, la tête dans les nuages. Pour moi, Bilbon est capable de faire partie de cette compagnie, même s'il n'en a pas l'air. Même s'il apprécie son confort, il pourrait nous être d'une aide gigantesque. L'Hobbit doit être en conflit avec lui-même, désirant autant vivre des aventures que rester chez lui.
