La vague du Tsunami : tome 2

07| Fidèles à nous-mêmes

Nami : 17 ans

« Vous feriez quoi vous si vous intégrez le classement ? »

Telle était la grande question de Miyake alors que nous étions dans les vestiaires entrain de se changer après notre entraînement habituel.

« Je crois que je chercherais à établir des liens avec les autres héros. répondit Okumura.
- Moi j'irais remercier tout le grand publique. Et j'essaierai de donner le meilleur de moi même. » poursuivit Seki.

Tout le monde avait un avis bien différent. Chacune cependant, en rêver, contrairement à moi.

Je terminais de me changer avant de me diriger vers la porte. Lorsque j'étais sur le point d'ouvrir celle-ci, Kawasaki me demanda :
« Et toi Hisuki, comment réagirais-tu ? »

Toutes les filles stoppèrent net leur conversation et se tournèrent vers moi. Je haussai les épaules et dis :
« Comment voudriez-vous que je réagisse, si les gens ont « voté » pour moi et Hawks c'est leur choix, je ne vois pas en quoi je leur serais redevable. Alors bien sûr que je les remercierai mais pas de la à aller offrir des cadeaux aux plus fidèles comme tu voulais le faire, Tanabe. »

Elles semblaient toutes outrées de mon indifférence. Je levais les yeux au ciel avant de quitter les vestiaires.

Nami : 19 ans

Je venais de rentrer à l'appartement, la journée avait été longue et j'avais dû m'attarder sur une affaire en ville.

Résultat des courses, j'étais épuisée, et je n'avais qu'une seule envie, me blottir confortablement dans les bras de mon petit copain.

Ce dernier, qui était sensé être rentré il y a déjà quelques heures, n'était pas dans le salon comme à son habitude.

Je fis un tour rapide de l'habitation avant de me rendre à l'évidence qu'il avait du sortir.

Je me mis à la recherche d'un mot le stipulant mais, alors que je tournais la tête vers le comptoir, je vis le manteau et les clés de Keigo.

Ce n'était pas dans ses habitudes de sortir sans ces accessoires. Je passais donc en revu tous les endroits où Hawks pourrait être.

Puis j'eu une sorte d'illumination; le toit.

Nous y avions accès depuis notre balcon et nous y allions fréquemment ne serait ce que pour admirer la vue.

Je montais les marche deux à deux et remarquai tout de suite la présence de mon copain dans le coin à gauche.

Je m'avançai sans un bruit jusqu'à être à son niveau. Il était assis, penché en arrière les yeux fermés. Comme pour profiter pleinement de l'air frai de cet hiver.

Je m'accroupis à ses côtés. Il ne parut pas surpris de ma présence et m'attira tout de suite à lui, m'enroulant dans l'une de ses ailes afin de me tenir au chaud.

Je fermais les yeux à mon tour, humant son odeur qui avait cette fâcheuse tendance de m'apaisait.

Alors que je n'en attendais pas plus, il commença à parler :

« Le classement semestriel a été publié aujourd'hui. »

Je rouvris les yeux et me tournai vers lui comme pour lui demandai de développer un peu plus.

« Nous sommes dans le top 10 Yuyu. »

Il ne semblait pas satisfait de cette information. Je soupirais :

« Est-ce mal ? »

Il me serra un peu plus contre lui et souffla :

« Comment sommes nous sensés nous comporter ? Devons-nous les remercier ? La commission voudra sans doute nous faire passer des interviews... Après tout, les gens nous ont déjà trouvé un surnom; les brûleurs d'étapes. »

Je relevais mon regard vers le ciel ombragé n'annonçant rien de bon.

« Pourquoi devrions nous changer ? Après tout, si on en est là c'est que les gens aiment nos personnalités. A quoi bon les modifier..? Nous auront bien des occasions de les remercier et pour les interviews, je pense que c'est inévitable.
- J'apprécie ton jugement Yunami, mais je ne suis pas sûr que ce soit très judicieux. Après tout, moi je ne suis qu'un gamin fan du héros incandescent à la base...
- Tu es bien plus que ça à mes yeux Kei.
- Toi tu ne compte pas...
- Tu es mon héros, et crois-moi, tu es parfait comme tu es. Alors ne change jamais pour la popularité, que mon jugement compte ou non, tu sais très bien que j'ai raison... »

En seule réponse, il déposa un baisai sur mon front avant de se lever et de redescendre...

Nami : 21 ans

Voir des adolescents essayer de s'entretuer n'était vraiment pas mon truc. Néanmoins, je devais avouer que le premier combat était... fort perturbant. Un certain Midoriya face à Shinso.

L'alter du premier s'était avérée être assez puissant, mais ses deux doigts cassés en disait beaucoup quand à sa capacité à le maîtriser.

J'aurais juré avoir vu All might dans l'une des sortis prévue pour les élèves.

Le premier combat de Shoto, lui, ne s'est pas avéré très interessant. Et vu ses prochains de prévus, je ne pense pas que ça en vaille vraiment la peine.

Honnêtement, je pense que je vais m'éclipser car de tout façon j'ai déjà pas mal d'informations. Je reviendrai sans doute pour la remise des prix.

J'en profitai pour appeler Keigo. Sans surprise il ne décrocha pas mais je lui laissais un message indiquant qu'un élève, le fameux Fumikake, pourrait l'intéresser.

***

Les prix avaient été remis il y a déjà plus d'un quart d'heure. Les tribunes commençaient à se vider petit à petit.

J'attendais à l'arrière du stade, la où les élèves sortaient. Avec un peu de chance, j'arriverai à croiser Eraser Head.

18 heures

Plusieurs professeurs étaient déjà sortis, mais pas celui qui m'intéressait.

Je discutais avec Hawks en attendant, celui-ci me racontait sa journée qui se résumait à nos patrouilles habituelles.

Je fus tiré de ma distraction par une voix que je connaissais assez bien :

« J'ignorais que tu allais venir. »

Je baissais mon regard vers sa source et découvrait le petit corps de rongeur du proviseur Nezu :

« Je ne m'attendais pas a vous voir...
- On est donc deux ! »

Je réprimais un rictus lorsque la souris dit :

« La commission souhaite nous avoir a l'œil ? En effet, ça m'étonnerait qu'Hawks et toi aviez pour ambition de prendre un élève en stage. Je me trompe ? »

Je fis non de la tête avant de m'appuyer contre un mur et de soupirer :

« Si vous saviez tout ce qui s'est passé depuis la remise de diplôme... Personne ne s'attendait à ce que notre duo ait autant la cote. La CSPH non plus... »

Il m'adressa un sourire triste avant de répliquer :
« Et si tu m'expliquais tout ça ainsi que la raison de ta venue autour d'un thé bien au chaud ? »

J'hésitais :
« ...Je vous suis !.. »

Merci de votre lecture !!!