La vague du Tsunami : tome 2

13| société

Nami : 21 ans

Ça faisait longtemps que je n'avais pas fait de crise de tachycardie. Généralement je les sentais monter donc j'avais le temps de prévenir quelqu'un.

Je n'en avais jamais faites lors d'une mission. Souvent, j'étais à l'appartement et ça me prenait sans aucune raison valable.

Je venais d'en faire une. Heureusement que Keigo était à côté parce que j'avais manqué de peu de me brûler avec la plaque de cuisson.

Les principaux symptômes qui me préviennent sont les vertiges.

J'avais fait tomber l'assiette que j'étais entrain de sortir et mes jambes avaient commencé à trembler.

Hawks m'avait tout de suite pris dans ses bras et fait asseoir.

J'étais actuellement entrain de reprendre mes esprits tandis que Keigo me caressait le dos tout en fixant le capteur de tension relié à mon bras.

Les chiffres ne baissaient pas beaucoup et je commençais à avoir très chaud.

Tout mon corps tremblait et des gouttes de sueur se créaient petit à petit sur mon front.

Mon petit ami se leva donc pour aller chercher de quoi calmer tout cela.

Il revint avec une dose de ce que l'on appel des « alpha bloquants ». Cela allait permettre à mes muscles de se détendre et donc d'arrêter la crise.

Le seul problème, c'était que ces trucs me faisait un peu délirer. Lorsque j'en prenais, j'étais tellement détendue que je ne contrôlais plus vraiment ce que je disais.

Hawks s'assura d'effectuer les procédures de sécurité médicales avant de me planter la seringue dans le bras. Il m'en injecta le contenu et jeta l'objet tout de suite après.

Puis il revint s'installer à côté de moi, enroulant une de ses ailes autour de mon corps.

Je laissai tomber ma tête qui devenait de plus en plus lourde sur son épaule tandis qu'il commençait à jouer avec l'une de mes mèches de cheveux.

Lorsque ma tête commença à s'embrumer, il alluma la télévision.

Je me laissais emporter par le sommeil.

***

Je me suis réveillée quelques heures après, dans notre lit, Hawks me tenant par la taille tandis qu'il dormait paisiblement.

Je me dégageais délicatement de sa poigne afin de pouvoir aller à la cuisine me chercher un verre d'eau.

Après m'être désaltérée, je partis dans ma salle de bain afin de pouvoir me brosser les dents.

C'est sans surprise qu'en face, sur le miroir, je vis une jeune femme brûlée. Je n'aimais pas cette apparence. Elle me rappelait beaucoup de souvenirs douloureux...

Sous un coup de tête, je partis prendre une douche. Généralement, je restais sous l'eau au minimum 20 minutes. Le bien être que cela me procure est indéniable mais c'est surtout que, lorsque je suis exposé à cette élément, j'ai l'impression qu'il me protège. Comme si, la sécurité que je n'ai jamais eu durant mon enfance se trouvait ici.

Je m'assis dans la baignoire douche et laissai couler l'eau. D'abord froide puis chaude, je la laissai ruisseler sur tout mon corps nu.

Alors que je laissai ma tête tomber en arrière, sans même savoir pourquoi, je m'autorisais à pleurer. Les larmes allaient être mêler à l'eau et se serait comme si rien n'était...