Chapitre 6

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Depuis que nous traînons avec les garçons nous ne savons pas ce que le lendemain nous réservait. Un jour n'allons allions à la plage, l'autre jour ils nous emmenaient dans des endroits que même moi je ne connaissais pas. Avec Gia et Ambrosia nous nous sommes beaucoup rapproché d'eux, c'était devenus de très bons amis. Mais cela faisait une semaine que les garçons étaient repartis à Monaco pour quelques jours. Aujourd'hui Charles et Pierre devaient revenir. Ilies lui était resté en France.

?? : Hey ! Ça fait super longtemps ! Tu m'as manqué.

Vittoria : Euh... Vous êtes ?

?? : Bah Mattia, tu te souviens pas de moi ? Dommage.

Vittoria : Oh, bien sûr que si je me souviens. Tu as eu mon numéro d'où ?

Mattia : Descend et tu auras la réponse ;)

J'étais méfiante mais j'y suis allez. En bas de chez moi, mon ex. Mattia.

- « Qu'es-ce que tu fais là ? » ai-je dis, assez surprise.

- « Et bien, tu me manques vraiment. Ça fait 4 ans que je penses à toi chaque jours. »

- « Euh... Je sais pas trop quoi répondre là. »

Puis son visage se rapprochait du mien, encore et encore. Puis j'ai réalisé.

- « NON ! » ai-je crié en reculant mon visage.

- « Pourquoi ? »

- « Bah j'ai pas env- »

Je n'avais pas le temps de finir ma phrase que mon téléphone sonnait.

- « Vittoria ? Notre taxi ne vient pas, il a une heure de retard ! Tu peux venir nous chercher moi et Charles ? »

- « Ouais bien sûr j'arrive Pierre, je suis là dans 20 minutes à peu près. »

Puis j'ai raccroché.

- « C'est qui Pierre ? » a-t-il demandé froidement.

- « Ça te regarde pas. Bon je doit y aller. »

- «Non. » m'a-t-il dit en attrapant mon bras.

- « Mais lâches moi toi, Pierre est un ami. Je dois juste le chercher à l'aéroport attends moi ici on s'explique plus tard. »

Je suis partie dans ma voiture et j'ai foncé à l'aéroport. Je réfléchissais à la raison de la venue de Mattia. Il était venu 4 ans après notre rupture, pour me dire que je lui manquais. J'avais très peu envie de le voir. Non pas qu'il m'avait fait souffrir mais qu'il faisait souffrir les autres filles. Il changeait tout les quatre matins et les larguait en disant qu'il pensait encore à moi. J'avais de la peine pour ces filles. J'avais pas envie de passer une mauvaise journée avec ce connard. Je voulais juste voir mes amis après une semaine de repos. Je suis enfin arrivée à l'aéroport et je voyais deux jeunes hommes, assis au sol avec des styles approximatifs. Ils ne m'ont pas reconnu et quand je me suis arrêtée ils ont dévisagé la voiture. J'ai alors baissé la fenêtre et dis : « Bon vous montez ou je vous laisse ? »

- « T'aurai pu faire plus rapide Vittoria. » a dis Pierre avant d'ouvrir la porte. Vexée j'ai appuyé sur la pédale d'accélération pendant quelques secondes.

- « T'es sûr ? Allez Charles entre et Pierre on le laisse ici. Il mérite pas de venir avec. »

- « Ah désolé Pierre la cheffe a parlé » a dit Charles en entrant dans la voiture.

- « Vous êtes des gamins franchement. Bon Vittoria tu nous déposes où ? »

- « Je vous ramène d'abord à la maison vous allez pouvoir faire les retrouvailles avec ma sœur. Et surtout que je doit m'expliquer avec quelqu'un. »

- « Qui ? » a demandé Pierre.

- « Rien d'important vous inquiétez pas. »

- «Mh, ok. »

Pierre était silencieux le reste de la route et Charles pleurait de rires à l'arrière. Pourquoi, je ne veux pas savoir.

Point de vue de Charles :

Je discutait par messages avec Ilies.

Charles : Vittoria doit s'expliquer avec quelqu'un on sait pas qui et Pierre il fait la gueule maintenant. Je suis en larmes de rires.

Ilies : Il a peur qu'on lui vole sa meuf faut le comprendre. T'as pas vu la tête qu'il a fait quand elle a dit qu'elle avait pas de copain la dernière fois ? Il était refait de fou.

Charles : Il va y passer cette semaine. Je vais le charrier comme si t'étais avec moi. Je vais rattraper ton absence.

Point de vue de Vittoria :

- « Vous voulez mettre un peu de musique ? » ai-je demandé en essayant de briser la glace.

- « Ouais de fou ! » a dit Charles très enthousiaste.

- « Pierre ? » Il ne répondait pas.

- « PIERRE ! » ai-je alors crié avant de lui frapper la jambe.

- « Doucement la folle, violente celle-là. Ouais mettez de la musique si vous voulez. »

J'étais heureuse le reste du voyage. Pierre était devenu moins froid et Charles chantait à tue-tête à l'arrière. J'avais oublier que Mattia m'attendait et en arrivant avec les garçons qui rigolaient j'étais déçue. Les deux français sont montés et je suis restée avec mon ex.

- « Donc ? Qu'es-ce qu'il y a ? T'as rien a me dire ? » ai-je dis en me servant un verre.

- « Vittoria je t'aime. Tu m'as tellement manqué. Je suis désolé de pas avoir pris contacte avec toi. »

- « Mh, ok. Et ? Ça change rien du tout au fait que tu as brisé des filles. Juste parce que t'arrives pas à passer au dessus de notre relation. »

- « J'aimerai recommencer. Avoir la même relation qu'avant, comme quand on avait 16 ans. »

- « Moi je veux pas. »

Mattia me suppliait et s'est rapproché. Il avait posé ses mains sur ma taille pour me coller à lui.

- «Lâches moi. »

- «Plus jamais je te laisses. »

- « LÂCHES MOI MATTIA. »

Ma sœur à dévalé les escaliers quelques instants après ma phrase. Derrière elle, Charles suivi de Pierre. Entre temps j'avais repoussé Mattia.

- «T'es vraiment un grand malade mec. Je t'ai dit de pas venir. »a dit ma sœur.

Personne n'avait compris pourquoi elle avait dit ça.

I want you to stayOù les histoires vivent. Découvrez maintenant