Chapitre 5

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« Promise à vie ? »







Mes oreilles siffles et me font extrêmement mal, ma bouche est toute pâteuse à cause de mon déshydratation. De plus, j'ai très mal aux bras et aux poignets. Qu'est-ce qu'il m'arrive bon sens ?  

Attend ou est le sol ? Je ne le touche même pas sur la pointe des pieds. Et mes bras ? Je suis attachée par les bras, c'est pour ça qu'ils me font affreusement mal. Quand les voix s'éloignent, j'entrouvre difficilement mes yeux, mais je n'y vois presque rien. 

Putain dans quel merdier je me suis encore une fois fourrée  ?

Dans un de mes entraînements au réseau on m'a appris à enlever des menottes. Bon je n'ai pas le choix, aujourd'hui je vais devoir refaire la même chose. Je me mords ma lèvre inférieure et rapproche ma main gauche jusqu'à ma main droite et la déboite d'un seul coût. Je glisse ma main de la menotte et la remet en place. Je touche à présent sur la pointe de mon pied le sol humide. Je refais la même chose sur l'autre main et retombe à genoux sur le sol, ayant un gout métallique dans ma bouche je crache par terre. 


Je porte toujours ma robe, mais plus mes deux cuisses Hosler avec toutes mes armes, je plonge ma main dans ma poitrine soulagée qu'il y ait toujours mon couteau de secours. Si je suis ici cela veut probablement dire qu'ils sont au courant de mon identité, cependant je suis sûre d'une chose, l'homme qui veut ma mort est mon promis, c'est-à-dire mon âme sœur.

Les choses que j'ai ressentis ne sont pas normal. Un vampire lié à une humaine à vie, c'est improbable. Mais putain il manquait plus que ça, en plus d'être magnifiquement beau ce batard n'est pas un vieux grinchu comme je l'imaginais.

 Je m'approche de la porte fermée et tend mon oreille, il y'a deux gardes devant la porte, je ne veux pas les tuer, néanmoins, s'ils ne me laisse pas le choix je n'hésiterais pas à me défendre. J'ouvre la porte et sors comme si de rien était, je profite de leur incompréhension pour me pencher sur le côté et lever ma jambe en même temps. Je frappe entre les jambes du premier garde et enfonce mon couteau dans le ventre du deuxième garde, j'en profite pour récupérer leurs glocks et leur tirer dessus en évitant leurs organes vitaux. Je me penche et enroule mes doigt autour de leurs omoplates puis j'appuie d'une forte pression pour les endormir comme avec Hugo.

Une fois le champ libre j'observe autour de moi à la recherche d'une issue. Je suis très certainement dans un sous-sol, j'en suis sûre et certaine. Je récupère mon couteau enfoncé dans le ventre du garde et le nettoie pour le remettre dans mon soutif. Je prends également des clés accrochées sur le pantalon du garde évanoui, on ne sait jamais, j'en aurais peut-être besoin.

Je tiens les deux glocks dans mes mains meurtries et marche d'un pas assuré, pieds-nus, sur le sol humide de ce sous sol, je n'en ai aucune idée de l'endroit ou je vais, mais je me laisse guider par mon instinct.



***


J'arrive devant des escaliers qui donne accès à une porte noire, j'essaye de l'ouvrir mais elle est fermée. Je ressors alors les clés du garde et entre la clé dans la serrure qui s'ouvre, puis tombe nez à nez dans un garage cinq fois plus grand que le mien !


-      Bordel de merde.


Je me rapproche de la voiture la plus proche de moi, mais a l'instant où j'allais détruire la fenêtre, quelqu'un me retourne à l'aide de mon coude et me plaque sur la porte de la voiture d'une si grande violence que je perds les deux glocks de mes mains, et ma vue est brouillée, j'en perds également l'équilibre mais cette personne me rattrape.
Je sais qui est cette personne, c'est le Stupide Roi !


-      Il y a des caméras de surveillance mais sinon bien joué. Sa voix me procure des frissons stupides que je ne devrais même pas ressentir !
Je me sens idiote de ne pas avoir vérifié le plafond. idiote. idiote. idiote.


-      Va te faire foutre !

À la suite de mon insulte Il enfonce ses doigts ornés de bagues à ma taille si fort que je lâche un couinement.


-      A présent Clarke tu es ma prisonnière, tu es la personne qui a tué l'ancien Roi, tu mérites d'être punies. Dit-il d'une voix rauque.


-      Ce n'est pas moi qui l'ai tué ! Ça m'énerve qu'on m'accuse d'un meurtre que je n'ai pas commis !


-      Je ne te crois pas, et cesses de monter le ton en ma présence.


-      Tu n'es pas mon Roi, je suis humaine, pour moi tu n'es personne.


-      Qui t'as raconté ces âneries Clarke, je suis également le Roi des humains, je les contrôle.

Il faut absolument que je parte d'ici.


-      Je n'ai pas tué ton putain de père compris ? Je répète d'une voix froide et sure.


Suite à mes mots il me prend par la gorge et me plaque contre le mur à ma gauche. Je sens du sang ruisseler le long de mon cou, il m'a ouvert le crâne.

S'entend mon sang ses pupilles se dilatent, il retire sa main de mon cou, pour ensuite lécher mon sang qui a dû couler sur sa main. Déstabilisée par son geste je ne remarque même pas sa main qui vient se glisser dans mon décolleté pour récupérer mon couteau.


-      Ma promise a très bon goût. Dit-il en souriant malicieusement.


Mon cœur rate un battement. J'essaye de contrôler ma respiration pour ne rien laisser paraitre mais je n'y arrive pas. Je suis prise de panique. Cet homme m'effraie.

Il baisse son visage à ma hauteur et me pince la joue avant de retorquer d'une voie malsaine :

-      Mais où est donc passé la Clarke qui n'a peur de rien ?
Paraitre forte alors qu'on est faible, ça c'est ma spécialité.


-     Cette Clarke t'emmerde profondément monsieur le Roi.


Un sourire narquois apparait entre ses lèvres pulpeuses, il recule me laissant enfin respirer, et sans me lâcher des yeux il ramasse les deux glock que j'ai fait tomber. Il me prend par le bras et nous fait entrer dans un ascenseur, j'ôte sa main de mon bras en lui lançant un regard noir.

Je dois trouver un solution, et le plus vite possible.


***

L'HOMME AU TRÔNEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant