L'HOMME AU TRÔNE

Chapitre 15

« La spirale est une boucle infernale,
Où plutôt un cercle vicieux qui tourne sur elle même ».

Suite aux mots prononcés par Marcus dans mon esprit je me lève en vitesse du lit.
Comment a-t-il su ? Comment le savent-ils ?

Selon mes parents le sort de la Reine se serait évaporé à tes 18 ans et cela aurait attiré l'homme noir.

Clarke appelle-moi. Mon pouvoir ne dure pas longtemps.

Le jour de ma naissance remonte à un mois, le 27 Avril c'est la date du jour ou j'ai récupéré mes souvenirs, et aujourd'hui nous sommes le 18 Mai. Je récupère mon téléphone posé sur la table de chevet et me dirige au balcon et ferme derrière moi. Après une sonnerie il décroche.

-      Je vais t'envoyer une photo sur ton numéro supprime la juste après l'avoir vu d'accord ?

-      D'accord.

Il y a deux cadavres. Des roses blanches sont plantées dans leurs ventres formant mes initiales, sur le premier corps inerte les roses forment un C, puis sur le deuxième corps un L.

Je la supprime comme Marcus me l'a demandé.

-      Je ne sais pas ce que je dois faire Marcus. Je suis perdue. Je me frotte le front à l'aide de ma main gauche et tourne en rond.

-      Surtout ne fait rien, je te recontacterai quand j'aurais des nouvelles informations.
Tu es dans ton appart ?

-      Non, chez les Lewis.

-      Je t'en supplie fais attention à toi, on ne sait jamais rien avec cette famille, et aussi repose toi, va dormir Clarke.
Comment est-ce que je pourrais dormir en sachant qu'ils tuent des personnes innocentes par ma faute.

-      Mmh.



-      Promets-moi de te reposer.

-      Promis. Je raccroche et m'appuie sur la rambarde en verre derrière moi.

Le ciel est sombre. C'est très jolie. Je pourrais rester ainsi toute la nuit pour contempler ce ciel sans étoiles qui est comme une nuit sans souvenirs. Sans cauchemar.
Je ferme les yeux et inspire profondément l'air du soir, je laisse mes pensées vagabonder dans mon esprit, le vent caresse mon visage et emmêle mes longs cheveux bruns. Je me laisse encore plus pousser en arrière jusqu'à ce que je sois sur la pointe des pieds, mes cheveux flottent dans le vide.

Et si je me laissais tomber.
Est-ce que la magie noire en moi me sauvera ?

Je me décolle de la rembarde et entre dans ma nouvelle chambre. Si seulement ma vie pouvait être un simple rêve, mais c'est un souhait irréalisable malencontreusement puisque je sens le sang couler de mes mains. Mes ongles ont transpercés ma chair. Ceci est la preuve que je me trouve belle est bien dans la vie réel. Je ressens la douleur. Je sens mes paumes battre au même rythme que le pou de mon cœur. La vie réel.