Chapitre 7

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« L'impossible n'est pas impossible,
alors la trahison n'est pas impossible. »







Cela fait un peu près une heure que je suis sous l'eau chaude qui me pique les genoux. je suis perdue dans mes pensées. Je me demande si ils savent que j'ai été kidnappé par Hudson. En tout cas j'espère que Grace va bien, et qu'elle est rentrée au réseau saine et sauve.
J'éteins l'eau et m'enroule directement dans le peignoir noir que Hugo m'a rapporté, il m'a aussi ramené des chaussettes un caleçon un jogging et un pull. Une fois vêtue de ces vêtements qui font deux fois ma taille, je me regarde enfin dans le miroir, ma peau et d'une blancheur à en faire peur et mes cernes sont violets, J'ai vraiment une apparence horrible.

Je me baisse pour ouvrir les tiroirs à la recherche d'une brosse à dent et en trouve une toute nouvelle, je l'ouvre et me brosse les dents. Ma toilette finit je ressors de la salle de bain. Et tombe sur Hugo.

-      Très grand.
Je me regarde de haut en bas et acquise.

-      Tu n'as bu qu'un café tout à l'heure psychopathe, tu veux manger quelque chose ?

C'est vrai que je n'ai rien avalé depuis cinq jours mais je n'ai pas très faim. Juste imaginer la nourriture me donne la nausée. Je lui fais le signe non pour répondre à sa question.

-      D'ac, et tu veux faire quelque chose en particulier ? Du genre regarder un film, où autre chose je ne sais pas.

-      Je choisie alors.

Il me gratifie un sourire puis me fait signe de le suivre, nous descendons les escaliers de tout à l'heure et nous arrivons dans un salon en baie de vitré donnant ainsi une magnifique vue sur la forêt.
Hugo s'allonge sur ce canapé noir en cuire et allume l'énorme télévision. Je m'installe tout au bout du canapé le plus loin possible de Hugo.


-      Je ne vais pas te toucher Clarke, même si ça ne me déplairait pas.

-      Beurk, qui voudrait coucher avec toi même ?

-      Toutes les filles de la planète.


-      Et bien la preuve que non.


-      Tu n'es pas une fille alors. 

Je rie et me lève pour récupérer la télécommande qu'il tient dans sa main puis pars me rassoir, j'allume par la suite mon films préféré, Le château ambulant. Et c'est partie pour de nouvelle aventure.


***


J'entends des voix elles me sont familières, ce sont ceux de mes parents. Suis-je en plein rêve lucide ? Car j'ai conscience de mes fais et gestes, de plus c'est la première fois que je fais ce genre de rêve. Le genre de rêve où tu peux prendre le contrôle de ton corps et de tes pensées.
Je regarde autour de moi pour trouver mes parents, mais je n'y vois rien, la seule chose que je peux distinguer, c'est du noir à l'infinie et l'eau sous mes pied, en plus de mon incompréhension je ne ressens rien d'autre qu'une torpeur écrasante


Soudain quelqu'un me touche l'épaule gauche mais je ne parviens pas à me retourner à temps que cette chose avait déjà disparu en un nuage gris.

Devenais-je folle ?

-      Clarke !

C'est la voix de ma mère, l'intonation de sa voix est étrange, j'ai l'impression qu'elle est affolée.

-       Maman ?!

-      Réveille-toi Clarke tu ne dois pas mourir ! Tout est entre tes mains !

-      Ou es-tu ? Pourquoi je ne te vois pas ?!
Des larmes chaudes envahissent mes joues.
Je tourne en rond jusqu'à en avoir le tournis.

-      Réveille-toi Clarke ! Maintenant !

-      Non ! Non ! Je veux rester ! Je ne veux pas vivre dans ce monde, je veux rester ! Avec toi ! Avec vous !

-      Clarke ma chérie, tu es une chose rare, l'humanité a besoin de toi !
Tu le comprendras ma magnifique fille, que tu n'es pas qu'une simple humaine...

A la fin de sa phrase je tombe à genoux et y perds connaissance.



***


-      Clarke ! Respire ! Ils seront bientôt-là ne t'inquiète pas !

Cette fois ci ce n'est pas ma mère mais Hugo, lui aussi il a l'air affolé. Et qui seront là ? Mais je n'u pas le temps de réfléchir qu'une douleur m'envahit aux poumons, je me suis relevée d'un bond du canapé, puis me suis agenouillée par terre tant la douleur est atroce. Je cris, gémis si fort que mes oreilles sifflent, je ne sais pas ce qu'il m'arrive est c'est très effrayant.


-      Bordel Clarke il t'arrive quoi !?

Mon mal s'endurci et mes hurlements sont encore plus fort, mes quelques souvenirs enfouis dans mon cerveau dont j'avais oublié avant mon viole refont surface.
Le visage de mes parents je les voies, notre famille heureuse à trois. Je perçois tout, c'était merveilleux. Ma mère était une sorcière, mais pas n'importe laquelle des sorcières, c'était la reine la plus puissante des sorciers, mon père lui était aussi un sorcier et avec ma mère ils étaient âme sœur. Je les trouvais magnifique.

Je me souviens d'eux comme-ci cela datait d'hier. Or ce sont les seuls souvenirs que j'ai pu découvrir. Ainsi Je comprends les paroles de ma mère « tu n'es pas une simple humaine ».
Une nouvelle douleur encore plus forte m'envahit, je crie si fort que ma voix se brise.


-      Hudson, je ne sais pas ce qu'il lui arrive, elle s'était endormie et d'un coup elle ne respirait plus et maintenant j'en ai aucune idée de ce qu'elle a !
Je sens la présence de Hudson derrière moi, il n'est pas seul, il y a d'autre personne, cinq autres personnes plus exactement.


-      Ne joue pas la comédie avec nous Clarke ! Lève-toi ! Jouer la comédie ? J'agonise la.

Et J'ai mal, très mal, mais si il faut souffrir pour pouvoir récupérer tous mes souvenirs je le ferai. Je sais qu'il utilise son pouvoir de télépathie, qui consiste à contrôler la pensée et les gestes des personnes, il peut également soumettre des personnes à ses ordres.

Puisqu'il est le Roi il détient un pouvoir surpuissant. Cependant son pouvoir, contrairement aux autres ne m'atteint pas, car je suis protégée par un sortilège surpuissant de ma mère. Un sortilège dont je me suis souvenue d'un souvenir de mon tendre enfance.


à suivre...

L'HOMME AU TRÔNEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant