Chapitre 28 : PDV Kristen : Choix

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Hello youuuuu !

Voilà la suite de mon cher roman ! J'ai hâte de savoir ce que vous pensez du dénouement... on s'approche dangereusement...

Bonne lecture

Bisous

A.

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- Kristen, c'est l'heure !

Lorsque j'entends la voix de Kylian, je me rends directement dans le salon. Je remarque immédiatement que le téléviseur est allumé et que la conférence de presse de mon père va débuter. Mon cœur se met à battre la chamade et je marqueun temps d'arrêt avant de rejoindre Kylian sur le canapé. Doucement, et d'une façon protectrice, il vient placer son bras autour de mes épaules une fois que je suis installée.

Pendant un instant, j'oublie pourquoi je l'ai rejoins. Je suis juste bien dans ses bras, dans des bras qui me paraissaient si étrangers il y a quelques semaines...

On monte légèrement le son tandis que je prends un instant pour fermer les yeux et respirer un grand coup. Je ne sais absolument pas ce que compte dire mon père à la télé ce soir. Maintenant, il est président. La moindre de ses paroles possède une bien plus grande portée que lorsqu'il était seulement candidat.

Et c'est ce qui me fait peur.

- T'as le droit d'avoir peur Kris. Mais...

- Je devrais plutôt la laisser à mes ennemis.

Ma prise de parole semble satisfaire mon garde du corps. En effet, c'est lui qui m'a dit cette phrase pour tenter de me rassurer et de m'endurcir. Alors, cette façon de lui répondre est un peu symbolique.

Son entraînement commence à porter ses fruits sur moi.

- Mesdames et Messieurs, le président !

L'annonce de l'entrée en scène de mon père m'oblige à tourner la tête en direction de la télé. Et lorsque je le vois s'avancer de sa manière assurée, j'ai un haut le cœur. Comment peut-il ne serait-ce que tenir debout ?

Il voulait tellement ce poste qu'il a sacrifié toute sa famille pour ça. Et pourtant, il apparaît devant les caméras tel l'homme parfait dans son costume bleu marine sur mesure.

- Bonsoir, mes chers concitoyens, je suis ouvert à vos questions.

La décision de faire une conférence de presse s'il devait devenir président était de ma mère. Qu'il se montre quelques jours après l'élection, de manière à garder un sang-froid à toute épreuve. Mais ce qu'il a décidé d'en faire me donne la nausée. Il se sert des idées intéressantes sans même se soucier de la vie des gens.

Comment peut-il si bien donner le change ?

C'est cette question qui me taraude l'esprit et qui m'empêche souvent de dormir la nuit. Parce que même si tout prouve le contraire, je doute. Et si je me trompais ? Et si mon père n'était pas le méchant qu'il prétendait être ?

Mais inévitablement, cette nuit me revient toujours en mémoire. Celle où il a levé la main sur moi, même sans le vouloir. Et depuis quelques jours, je repense aussi au moment où il parle de "ma défunte" mère. Je pense que c'est cet aveu qui a le plus de sens sur son implication dans l'affaire de la mort de ma mère.

- Bonsoir M. le président. Alan Taylor pour l'express. Comment voyez-vous l'avenir maintenant que les rênes sont entre vos mains ? Vous êtes le nouveau chef de l'état. Comment le prenez-vous ?

Protection rapprochéeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant