Chapitre 15 : Conférence

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Helloooooo !

Voilà la suite de protection rapprochée ! Hâte d'avoir vos avis !

Bisous, bonne lecture !

A.

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Lorsque j'ouvre de nouveau les yeux, je ne suis pas chez moi. Ce n'est ni mon lit, ni ma chambre. D'ici, je n'aperçois pas la lumière du jour ou de la nuit par le velux au-dessus de ma tête. Je me redresse doucement pour voir que je suis face au mur immaculé d'une maison de pleins pieds.

Je cligne plusieurs fois des yeux et des images de la veille me reviennent en mémoire. Je me revois apeurée et incapable de bouger face à cet homme armé alors que mon garde du corps a une nouvelle fois démontré ses qualités.

Peu sûre de mes appuis, je sors du lit et pose une main sur mon front. J'ai un gros mal de crâne ce matin. Je me mets debout et lance un regard dans la pièce. La porte est à droite du lit, tandis qu'une fenêtre laisse voir la lumière du soleil pointer le bout de son nez au pied de celui-ci. Une armoire est présente de l'autre côté du lit avec une table de nuit juste à côté.

Je ne connais pas du tout cette chambre.

Stressée de ne pas savoir où je me trouve, j'ouvre la porte et traverse le couloir devant moi pour arriver dans le salon. Là où devait se trouver une cheminée se trouve maintenant un écran plat allumé. Les images n'ont rien d'un film et je me rends compte que ce sont des photos de suspects d'une quelconque affaire. Devant l'écran, je remarque mon garde du corps en train de réfléchir face à la photo d'un quarantenaire portant une casquette et ne voulant pas être reconnu par la caméra de surveillance à l'origine de la photographie.

Sur la table basse, d'autres dossiers sont éparpillés mais une photo attire mon attention. Il s'agit d'un cadavre, recouvert de sang. Le cliché semble avoir été pris par la police scientifique mais n'en reste pas moins choquant, d'autant plus qu'il s'agit du corps de Tony.

Je prends une grande inspiration pour rester calme et ne pas me laisser submerger par le flot d'émotions qui vient de me traverser. Je ferme un instant les paupières et lorsque je les rouvre, l'écran est éteint et mon garde du corps s'avance vers moi, contournant le canapé face à la télévision. Il arrive face à moi et se stoppe à une distance d'un mètre environ.

- Tout va bien ?

Je hoche la tête et lui lance un faible sourire. J'ai déjà du mal à gérer mes émotions mais la multitude de situations périlleuses ne m'aide vraiment pas à aller mieux et toute cette agitation autour de ma famille m'épuise émotionnellement, comme physiquement parlant.

- On et où ?

Ma question ne semble pas le surprendre et Kylian me répond en partant en direction de la cuisine, qui se trouve sur ma gauche, ouverte sur le salon.

- Dans une planque de l'agence.

- Combien de temps ?

J'ai besoin de savoir combien de temps je vais rester loin de chez moi pour me faire à l'idée.

- Le temps qu'il faudra pour sécuriser l'appartement.

Je me contente d'acquiescer, pas très satisfaite de sa réponse avant de m'avancer et de saisir la tasse de café qu'il vient de me préparer. J'en bois quelques gorgées avant de faire une grimace. L'amertume de la boisson ne m'étonne pas, mais j'ai toujours aussi mal au crâne.

- T'es sûre que ça va Kris ?

La question de mon garde du corps me touche et je m'empresse d'acquiescer avant de revenir sur ma décision de ne rien dire lorsque la douleur prend de l'ampleur.

Protection rapprochéeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant