Protection rapprochée

Chapitre 31 : PDV Kristen : Exécution

Hello tout le monde ! J'espère que vous allez bien, moi, même si je suis pas mal prise en ce moment, j'avais hâte de vous partager la suite...

Plus beaucoup de chapitres avant la fin...

Ça fait bizarre...

Mais bon, je vous souhaite une bonne lecture, et j'attends vos avis !!!

Bisous

A.

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Alors que je me tiens devant sa tombe, je me laisse tomber à genoux. On avait pourtant réussi. Alors pourquoi c'est si dur ? Pourquoi j'ai si mal ? Parce que la victoire n'efface pas le mal déjà fait. Mais franchement, je ne pensais vraiment pas que ça se déroulerait de cette façon.

Je regrette... tellement de choses, tellement de mes actions... Mais on ne peut plus revenir en arrière... pas vrai ?

Flashback

Alors qu'on se trouve devant l'ordinateur avec Kylian, j'ai le doigt au-dessus du bouton « entrée ». Mais j'ai un moment d'hésitation. Une fois que j'aurai appuyé sur ce pauvre petit bouton, tous les journaux recevrons cet article, toutes les chaînes de télés l'auront-elles aussi, j'informerai le pays entier, et sûrement les autres pays de ce que je cherche à prouver.

Je vais annoncer à tout le monde que je pense que leur nouveau président est un corrompu. Et si j'étais déjà devenue une fugitive, là, je serai recherchée pour diffamation et divulgations d'informations confidentielles.

Mais tant pis. Sans plus me tourmenter, j'appuie sur la touche du clavier et entends K annoncer que c'est envoyé. Je souffle un grand coup et me tourne vers celui qui m'a gardé en vie jusqu'ici. C'est avec surprise que je croise un regard... admiratif ?

- Je suis fier de toi Kris. Tu as beaucoup murît sur le plan émotionnel.

Je lui souris et il pose une main délicate sur ma joue. Mais la voix de K nous sort de cette sensation de sécurité si agréable.

- Désolée les tourtereaux. Mais ça commence déjà à s'agiter, y compris chez le président.

Immédiatement, je me tourne vers les vidéos de surveillance de l'appartement. Mon père fait les cents pas tandis que Sabrina semble horrifiée. Je ne sais pas si c'est parce qu'elle ne veut pas croire mes paroles, ou si c'est parce que cela risque de coûter sa carrière et sa crédibilité à mon père.

Oui, Sabrina, c'est le but.

L'achever auprès de l'opinion publique vaut plus qu'un affrontement face à face. Si sa crédibilité est ébranlée, il ne pourra pas se permettre une erreur de plus. C'est là que le plan entre en jeu. Parce qu'au même moment une demande pour exhumer le corps de ma mère a été envoyé, ainsi que mon accord pour le faire. Je suis majeure, donc mon avis peut faire le poids face à celui de mon père. Et vu que l'opinion publique sera de mon côté, il n'aura pas d'autre choix que de se plier à notre volonté.

Enfin, j'espère...

Vu l'agitation qui règne chez moi à ce moment-là, je me doute que les médias tentent de contacter le président. Et mon père vient de répondre qu'il va faire une conférence de presse afin de rassurer l'opinion publique qu'il n'est en rien impliqué dans ses accusations.

Impuissante face à ce qu'il va pouvoir dire, je relis une dernière fois l'article que j'ai écrit.

Aujourd'hui.

C'est le jour que j'ai choisi pour vous écrire pour la première fois. Pour écrire mon premier article. La plupart d'entre vous ont entendu parlé de mon parcours universitaire lors des interviews que j'ai pu réaliser pour la campagne de celui qui se nomme aujourd'hui « Président de la république » : mon père.