Lorsque Dalia fait la rencontre de Khalil, elle est bouleversée de constater qu'elle est profondément troublée par cet homme aussi ténébreux qu'attirant. Petite parisienne libérée des banlieues Nord, elle n'est pas étrangère aux hommes dangereux.
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Un profond soupir s'étire dans cette chambre chargée de tension sexuelle, de désir, de sensualité. Le tout à son apogée.
La bouche chaude de Khalil glisse sensuellement dans mon cou. Ma peau se couvre d'une chair de poule d'une telle intensité que je ne me souviens pas que ça me soit arrivée depuis des années... Malgré toutes les expériences que j'ai pu avoir, j'ai le sentiment de découvrir pleinement mon corps pour la première fois ce soir.
Cette baise torride sur son canapé était incroyablement dingue et certainement numéro un dans mon top trois. Khalil n'a pas pris de pincettes ni cherché à être doux, bien au contraire. Il a pensé à notre plaisir, au besoin qui nous bouffait les entrailles dans ce salon, afin de laisser parler l'alchimie de deux corps pervertis l'un par l'autre. Et Dieu que c'était bon !
Ses lèvres se referment sur mon téton pour le lécher avidement avant que ses dents se serrent sur la chair de mon sein. Dans un mouvement incontrôlé, mon corps se cambre, ma tête part en arrière alors qu'un cri guttural s'échappe de ma gorge. J'ai besoin de plus, encore et encore. C'est la troisième fois que nous remettons le couvert depuis que nous avons franchi la porte de sa chambre, et rien ne nous arrête.
Nous sommes deux insatiables, avides de l'un de l'autre. Je ne sais pas si c'est l'alcool qui nous met dans cette forme olympique, mais ce qui est sûr, c'est que je ne veux pas que ça s'arrête. Pour l'instant, je n'ai pas envie d'y penser. Je veux seulement profiter de ce moment hors du temps, de cet aparté qui me comble bien plus que je ne l'aurais imaginé.
Il trace un chemin de baisers mouillés, parfois remplacés par une succion ou une morsure, de ma poitrine jusqu'à mon sexe. Sentir son souffle chaud sur ma moiteur me fait gémir davantage. D'un geste dominateur, il place mes jambes sur ses épaules avant de plonger sa tête entre mes cuisses. Le noir perçant de ses iris me percute de plein fouet.
Je peux y lire de nombreuses émotions, et, bordel, dans son regard, je me sens sexy, désirable, unique... Sa langue vient me laper en accordant une attention toute particulière à mon clitoris. Mes doigts s'immiscent dans ses cheveux pour l'inciter à continuer. M'oubliant totalement dans ce tsunami de sensations toutes plus délicieuse les unes des autres, je le sens qui insère deux doigts en moi. Mes neurones perdent rapidement le contrôle.
Mes hanches suivent le rythme effréné de ses va-et-vient. Mon pouls s'accélère et mon cœur cogne dans ma poitrine comme s'il voulait s'en échapper pour continuer sa course dans celle de Khalil. Ce dernier donne un mouvement à ses doigts en les crochetant légèrement pour titiller cette zone érogène qui me fait décoller.
