Chapitre 1

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Un jour avant la fin de la saison 1.
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La vache ! Ça brûle ! Maudite forêt de mes deux ! Si j'avais sût ! Et c'est en jurant de tout les noms que je rentre dans la maison de ma tante, me tenant la hanche à deux mains. Je saigne, je vais en mettre partout et me faire enguirlander.
Mes parents sont morts dans un accident de voiture, comme dans tout les films où les parents sont morts. J'avais 4 ans je me souviens à peine d'eux, j'ai beaucoup pleuré du manque de mes parents mais je me suis habituée de la vie avec ma tante, sœur de ma défunte mère, qui m'a accueillit après l'accident. Ma tante n'a jamais été particulièrement maternelle avec moi, elle m'a nourrit et éduqué, elle a fait ce qu'il fallait faire, ni plus ni moins et je ne peux pas vraiment m'en plaindre.
Je me dépêche de rejoindre la salle de bain, je descends mon slim déchiré (que je l'aimais celui-ci...) et je remonte mon débardeur (lui par-contre je ne l'aime pas mais évidemment il n'a pas été touché). Alors que je tamponne ma blessure avec une serviette humide, je revois l'incident dans la forêt.
Il y a une forêt pas loin, et un de mes grand kiffe c'est de m'y balader, parfois pendant des heures. Je n'ai pas beaucoup d'ami, je suis plutôt solitaire, je parle vite-fait à ceux de ma classe, ça s'arrête là. Ormi une fille : Lydia. Elle, je l'aime bien. Mais l'Alison qui l'accompagne, j'ai plus de mal. Je ne sais pas, elle m'énerve.
Donc je marchais entre les arbres et soudain, je me suis retrouvée le nez dans les feuilles. J'ai crut voir une bête, poilu et grande comme un lion courir dans le sens inverse au mien. Ma hanche était en sang et j'ai hurlé. De douleur sans doute, je ne sais pas trop pourquoi j'ai hurlée, par instinct peut être. Puis en découvrant les bestioles tout près de mon visage j'ai poussé un deuxième hurlement, plus aigu. Alors je suis rentrée à la maison, m'habituant à la douleur sur le trajet.
Je découvre maintenant que ma blessure n'est autre qu'une morsure et j'espère que cette bête n'avait pas la rage. Quoique, je crois être vacciné. Mais je ne m'inquiète pas car elle ne semble pas infecter. Quand est-ce que je suis devenu si courageuse ? Enfin, moins chouineuse, vous m'avez comprise.
Je prends une douche rapide, mets un pyjama et panse ma blessure. Je sursaute en entendant la clé de ma tante tourner dans la serrure. Je la rejoins dans le salon et mets la table. Elle allume la télé et réchauffe des pâtes. Je mange rapidement avant d'aller me coucher.
×
Fin de la saison 1 passé.
×
Je me réveille en sursaut, en sueur. Ma blessure me lance violemment et je n'ose même pas retirer le pansement. La fenêtre est ouverte. Je saute de mon lit et m'approche d'elle, crispée par la douleur. Puis animée par une douche folie, sans plus de réflexion, je passe par l'embouchure de la fenêtre. Je me retrouve pied nu dans la pelouse humide. Je me redresse et pars en courant dans la rue, éclairé par les lampadaires. Je n'ai aucune idée de combien de temps j'ai couru mais quand j'ai repris mes esprits, il faisait toujours aussi nuit. Je suis devant une maison, ça doit être la mienne. La tête dans le brouillard, je m'avance vers ce qui doit être la fenêtre de ma chambre. Elle est à peine entre ouverte. Je la pousse et entre à l'intérieur.
- Raven ?!
Je cligne des yeux. Ce n'est pas ma chambre. Pas du tout. Un garçon me regarde bizarrement assis sur une chaise, devant son ordinateur. Il me dit quelque chose. Ah oui c'est Stiles Stilinski, un garçon de ma classe. Je reste bouche-bée.
- Quoi ? Toi aussi tu es...
Il baisse la voix.
- Un loup-garou ?
Je le regarde avec des yeux grands comme des soucoupes. Je vais me réveiller, je vais me réveiller... La douleur que m'inflige cette maudite morsure me ramène à la réalité.
- Un quoi ?
- Et m...
Il se pince les lèvres et plisse les yeux, cherchant sûrement une explication, ou une excuse, à ce qu'il venait de me dire. Je soulève mon t-shirt pour montrer le pansement maintenant rougeâtre au milieu.
- Tu parles de ça ?
- Tu as été mordu ?!
- Heu... Je crois.
Je retire le bandage et Stiles a une moue de dégoût.
- Wow... Je sais pas si je vais pas pouvoir t'aider !
Je reste figée, au mileu de sa chambre ne sachant que faire. Il semble réfléchir profondément quand la douleur repart, aigu. Je pousse un gémissement et me courbe en deux. Il se lève d'un bond et m'aide à m'asseoir sur son lit. Il chuchote :
- Quand est-ce que c'est arrivé ?
- Hier soir.
Je gémis. Il reste à côté de moi, perdu. Je balbutie :
- T'as une compresse ?
- Heu... Ouais !
Il sort en trombe, je l'entends farfouiller et je sursaute à chaque fois qu'un objet tombe. Ça doit être la fièvre qui me fait délirer. Il revient et enlève le papier. Je la prends et appuie avec sur ma blessure. Je grogne mais cela finit par estomper la douleur. La tête me tourne, je suis fatiguée, mes yeux se ferment tout seul. Je sens Stiles me taper l'épaule.
- Ça va ?
Je hoche la tête. Ses mains se posent sur mes épaules et me poussent en arrière. Avec du scotch, il maintient la compresse. Mon souffle devient plus régulier. Tout autour de moi sent très fort Stiles. J'ai chaud. Je tourne la tête et entrouvre les yeux. Il est en train d'installer des couvertures par terre.
- Ne me dis pas que tu vas dormir par terre ??
- Non, je ne vais pas dormir.
- ?
- Je ne peux pas dormir sans mon coussin.
- Raison de plus pour que tu d'ormes dans ton lit.
- C'est une lit à une place.
- Alors je dors au sol. J'ai pas besoin de coussin.
- Non. T'as vu ton état ? T'es plus bonne à rien !
- Ah oui ?
Je me tire sur le bord de son lit et me laisse tomber au sol. Stiles s'avance vers moi et me relève.
- T'es fatiguante. Vas dormir.
- Alors pose moi par terre.
- Non.
- T'as pas assez de force pour m'obliger de tout façon.
J'ai touché un point sensible on dirait. Il soupire et me pousse sur son lit. Waw. Ma tête me tourne horriblement.
- Ça va ?
- Tu ne dormiras pas par terre.
- Tu lâcheras pas l'affaire ?
- Jamais, dis-je de la voix la plus assurée que je peux alors que je ne sais même pas si je vais pouvoir garder les yeux ouverts.
Il s'allonge à côté de moi. Enfin presque sur moi.
- Tu vois on a pas assez de place !
Je me décale le plus possible contre le mur.
- Si.
Et je m'endors.

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Voilà un premier chapitre ! Rien d'extraordinaire pour le moment mais je voulais d'abord installer les bases.
Contrairement à mes autres histoires, les chapitres seront plus court (4 environ contre 10 environ), mais plus régulier ❤

Wolfiction (TW)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant