Wolfiction (TW)

Chapitre 3

(Spoiler épisode 2 saison 2)

J'arrive au lycée. Je le cherche et soudain, j'entends sa voix. Je fonce vers lui et l'attrape par la manche pour le trainer jusqu'à un coin isolé :
- Scott ? Tu es un loup-garou ?
Il hésite puis hoche la tête :
- Comment as-tu su ?
- C'est Derek, tu le connais j'imagine. Et maintenant que je le sais, c'est vrai que tu as une odeur différente.
- Oui je connais bien Derek... C'est lui qui t'as mordu ?
- Non. Donc c'est sûr, je suis... Une louve-garou ?
- Apparemment.
- Pourquoi n'es-tu pas dans la meute de Derek ?
- Je n'en ai pas envie. Et puis, j'ai ma propre meute.
- Hein ?
- Stiles, Alison, Lydia...
- C'est tous des loup-garous ?!
- Non, non.
- Alors comment c'est possible ?
- Nous sommes unis, comme une meute.
Je vois. Et maintenant je sais encore moi quoi faire...
- Mais on a un autre problème...
Comment ça un autre problème ? Parce que ça peut être pire ?
- Isaac est aussi un loup-garou...
Je réfléchie... Isaac... Isaac... Ah oui Isaac ! Je me souviens vaguement de lui.
- Et il fait parti de la meute de Derek.
- Et ?
- Son père a été assassiné.
- Il l'a tué ?!
- Apparemment non, mais il risque d'être mis en garde à vue. Pour 24h.
- Et ce soir, c'est la pleine lune.
OK, on a un problème.
×
En chimie, je suis la conversation de Scott et Stiles derrière moi. Il ne trouve pas meilleur solution que de se faire envoyer par M. Harris chez le principal pour écouter Jackson qui, il semblerait, témoigne vu qu'il habite en face de chez Isaac. À la fin du cour, je pars en trombe les rejoindre... Et fonce dans un homme qui sort du bureau. Je balbutie :
- Oh... Heu... Excusez moi.
- Vous êtes...?
- Heu... Raven.
Ce type chauve et ridé, je ne l'aime pas. Mais il semble attendre une suite alors j'ajoute :
- Yoso.
- Et bien, Mademoiselle Yoso, je me présente, votre nouveau proviseur.
What ?! J'entends soudain la voix de Stiles plus loin :
- Fait gaffe ! C'est Gérard Argent, ce type est un psychopathe !
- D'accord, au revoir Monsieur, je réponds à l'homme pour échapper à la conversation.
Et je me hâte de m'éloigner. Je demande des explications aux deux garçons et je suis servie : c'est ainsi que j'apprends tout sur les Argents.
×
En rentrant, je découvre Derek dans une voiture, avec lunettes de soleil, au même endroit que la dernière fois. Je m'approche, moins craintive.
- J'ai trouvé ce qui pourrait faire l'affaire de cette nuit.
- O-ok.
- Mais d'abord, on va chercher Scott et on va chez Isaac.
Il me fait signe de monter. On prend Scott devant le lycée et je me retrouve à "monter la garde" devant la maison en question. Je croyais que les loup-garous n'avaient rien à voir avec les chiens...
Derek remonte un peu après sur le siège conducteur et démarré. Nous arrivons dans un entrepôt ferroviaire un peu réaménagé. Il sort alors de longues chaînes.
- T'es pas sérieux ?...
Ma voix déraille. Je haïe être attaché, autant que d'être enfermé je crois.
- C'est ta première pleine lune. C'est le seul moyen d'éviter que tu tues des gens.
Le soleil commence déjà à se coucher. Je vais découvrir si je suis réellement une louve ou... Je regarde mes doigts : de longues griffes ont remplacés mes ongles. Ma respiration s'accélère.
- Bientôt tu pourras les faire sortir et les faire rentrer sur commande.
Et à ces mots, Derek me montre en exemple ses propres griffes. Je commence à réalisé ce que je suis. Et je flippe comme une merde.
Il me guide jusqu'au mur et me force à m'asseoir. Il commence à m'enrouler les membres, passant les chaînes dans des anneaux fixés au mur. À chaque tours, je me sens un peu plus mal, si bien que je finis par gémir, au bord de la crise de nerfs :
- Arrête.
- Non, répond-il sans même me regarder et en continuant d'enrouler les chaînes.
Je tremble comme une feuille et je suis obsédé par une seule idée : je suis bloquée. Les larmes me montent aux yeux et je commence à tirer dessus. Derek grogne :
- La lune n'est même pas encore levée. Calme-toi.
Mais c'est de pire en pire. Je me mets à transpirer à grosses gouttes, je fais de l'hyperventilation et je supplie qu'il me décrocher tout en tirant sur les chaînes dans un acte désespéré. Il enroule l'avant-dernier anneau et accroche le dernier au mur. C'est la goutte qui fait déborder le vase. Je pleure, tire et cris, encore et encore. Derek me dévisage mais je continue à hurler et à rouler des yeux comme une folle.
- Détache moi !!!!! Détache moi !!!!! Pitié... Pitié !!!!!
- Oh Raven calme-toi !
Mais je hurle toujours plus, tirant plus fort au point de resserrer les chaînes, me faisant flipper de plus belle. Il finit par me coller une droite. Sur le moment, je pense qu'il m'a arraché la joue. Puis je percute que je ne peux pas me défendre car je suis attachée, enfermée, bloquée, enchaînée... Je ne peux rien faire, je suis démunie de tout mouvement. Tout à coup, je sens deux mains sur mes joues ruisselantes de larmes. Derek m'oblige à le regarder dans les yeux et ils deviennent rouges. Je plonge mon regard dans ses yeux écarlates. Il maintient ses mains sur mon visage et doucement, je retrouve un semblant de calme. Je souffle :
- Merci.
- Je vais devoir partir.
Je hoche la tête en voyant les rayons de la lune se dirigeaient vers moi. Il s'écarte et se dirige vers la sortie alors qu'une nouvelle folie s'empare de moi. Tuer.
Je pousse un hurlement et tire violemment sur mes chaines. Elles entaillent mes poignets et l'odeur du sang arrive à mes narines. Sang. L'envie de le faire couler et soudain plus forte, plus violente. Je fais claquer mes crocs, donne de grands coups de griffes sur ces maudits liens. Puis ma folie grandit : Tuer, tuer, tuer... Je hurle à la lune d'une blancheur et d'une rondeur parfaite, lui demandant de m'aider à me libérer de mon entrave. Je m'attaque aux anneaux fixés au mur. Je tire dessus à m'en briser les os puis je mords à m'en casser les dents et les entaille à m'en arraché les griffes. Je ne ressens pas la douleur, mon envie de blesser est trop forte. Je le veux plus que tout. Soudain, un des anneau s'arrache du béton et je pousse un cri de victoire. Je me secoue dans tout les sens pour me débarrasser de mes menottes de fer. Perdant patience, je m'acharne sur le deuxième anneau. Il finit par céder lui aussi. Je commence à dérouler les chaînes qui me taillent les poignées et les chevilles. Il les a même emmêlé... Derek, je vais te tuer. Mais elles ne me résistent pas. Elles tombent au sol dans une symphonie de métal. Je suis libre.
Une voix résonne dans ma tête, forte et distincte : Tue. Je lui obéie et sors en trombe de l'entrepôt, utilisant mes nouvelles facultés de puissance et de vitesse.
Tuer.

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Fin du troisième !
Je reregarde Teen Wolf en même temps que j'écris cette fiction.
Oh lala c'est quand même génial ;)