Epilogue - Morgan

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Bonjour à tous !

Nous voici arrivés au dernier OS de ce recueil, que je vous livre avec, quand même, une certaine émotion ! C'est le chapitre le plus long de l'histoire la plus longue à laquelle j'ai réussi a poser un point final, je ne pensais pas y arriver un jour ! 70.000 mots, 16 chapitres et beaucoup de péripéties plus tard, voici l'épilogue !

Il commence à la fin de Endgame mais bien sûr, diverge du film, sinon ce serait beaucoup trop triste.

Bonne lecture !

OOO

Pour Peter, un clin d'œil s'était écoulé.

Pour le reste du monde, cinq longues années s'étaient égrenées avec leur lot de surprises, de cruauté et d'instants de joie, matérialisées sous la forme de fiançailles, de pierres tombales neuves et d'enfants innocents qui remplissaient la ville de leurs rires insouciants.

Lorsque Tony l'avait serré contre lui, il n'avait pas immédiatement remarqué les nouvelles rides qui creusaient sa peau, dessinant des sillons inédits aux coins de ses yeux. Il avait été trop surpris, désarçonné par les larmes qu'il avait cru sentir contre sa nuque et par la façon dont ses mains métalliques s'enfonçaient fiévreusement contre ses bras, comme si elles craignaient qu'il ne s'évapore à nouveau.

Ce ne fut qu'à la fin de la bataille, alors que le corps de Tony reposait dans la poussière, ravagé par le Gant de l'Infini, qu'il avait réalisé que quelque chose avait changé.

Pepper avait été là, elle aussi, et Dieu merci — sans elle, Peter n'aurait su quoi faire. Elle avait pris les choses en main, aidant à évacuer le corps inconscient de Tony, s'assurant qu'il serait soigné, que Dr Strange ferait tout pour le sauver. Elle l'avait emmené avec elle et lui avait expliqué tout ce qu'il s'était passé depuis sa disparition.

Puis il y avait eu les nuits sans fin à l'hôpital, seulement Pepper et lui, les doigts noués autour de gobelets de chocolat chaud insipide, drapés dans l'attente, l'horreur et l'espoir. Pepper lui avait dit que les autres étaient à la maison, qu'elle ne voulait pas qu'ils voient Tony ainsi.

Les autres.

Peter n'avait pas compris qu'elle ne parlait pas uniquement de Happy, de Rhodes et des autres Avengers.

OOO

— Ne me refais plus jamais ça, lui dit Tony après son réveil, l'étreignant à travers les draps blancs de l'hôpital.

Peter ne put s'empêcher de rire, malgré les larmes qui inondaient son visage.

— P-plus jamais quoi ? C-c'est toi qui es à l'hôpital, pas moi ! hoqueta-t-il en lui rendant son étreinte.

— Ne disparais plus jamais, Spider-Baby. Plus jamais, ordonna-t-il simplement.

Peter rit à nouveau. Il avait cru qu'il n'entendrait plus jamais la voix de son tuteur vibrer contre son oreille.

— T-toi non plus. Ne t-t'amuse plus à claquer d-des doigts avec un a-artefact m-meurtrier sur la m-main. P-Pepper a dit que c'était la ch-chose la plus s-stupide que tu aies jamais faite. Excepté l-la fois où t-tu as bu t-toute une bouteille de r-rhum.

Tony resserra son étreinte, embrassa une mèche châtain qui rebiquait sur son front.

— Promis, Spider-Baby.

Peter inspira à pleins poumons le parfum de Tony, heureux d'être à nouveau dans ses bras. Heureux d'avoir retrouvé sa famille.

— Je t'aime, Pete, souffla Tony dans ses cheveux, et Peter se figea, stupéfait.

Construire une famille, mode d'emploiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant