La vie d'Éliara

Chapitre 22 - L'amour

Aujourd'hui, nous sommes le 4 mai. Le temps commence à être très chaud et chaque jour, j'ai des tonnes de fruits et légumes mûrs que je cueille, préparer, vend, et met en conserver bon nombre de ma production. Laura quant à elle, reste alitée une très bonne partie de son temps, cependant une fois par jour, accompagné de Peeper qui ne la lâchaient pas d'une semelle. Elle fait le tour de ma maison une ou deux fois, avant de rentrer et de retourner ce coucher. Autant dire que je l'entends souvent rager et hurler de frustration que de devoir rester enfermé, tandis que moi ben ... Je vis ma vie. Cependant aujourd'hui, Garaheï doit revenir de l'hôpital, j'ai tellement hâte. Je suis terriblement impatiente et pour être honnête, je crois que j'ennuie même Laura avec cette impatience. Mais bon ... Contrairement à moi, elle, elle voit plus régulièrement Éric que moi Garaheï. Mais alors que je venais à peine de terminer de m'occuper de mes fruits à récolter, je vis avec une très désagréable non-surprise ... Louis. Son bracelet électronique aux pieds, il se dirige vers moi alors même que je vide mon seau de déchets végétal, dans l'auge de mes chèvres. Je le fixer avec mépris, avant de poser le sceau près de ma maison tandis qu'il insistait encore une foi pour me parler. Mais je ne l'écouter même pas, il ne m'intéresser pas et il avait l'air de ne vraiment pas comprendre. Sortant de mon terrain avec calme, pour me diriger vers la place du village, Louis continué de me suivre et d'essayer de me tirer des mots. Même William, qui évitée de trop me déranger depuis cette soirée chez lui ; voyez parfaitement qu'il m'énervait, et que j'en avais assez. Une foi arriver au village, je m'installer très rapidement sur le banc, entre l'épicerie et le centre médiale et commençai à attendre, Louis continuant de chanter dans mes oreilles. J'entendais par moments ce qu'il disait, ou essayer de me faire comprendre ... Comme quoi, il était désolé. Que cela était une erreur ... Que je devais lui laisser une chance. Qu'il m'aime et ainsi de suite ... Mais je préférais finalement regarder les gens du village s'installer de part et d'autre de la place, attendant visiblement eux aussi le retour de Garaheï. Même si Garaheï était complètement introvertie, calme, silencieux et même très discret, visiblement il était apprécié par beaucoup de monde. Madame et Monsieur Woodark était là, donc en gros Clovis et Evelyne. La belle-mère et les demi-sœurs de Garaheï également, ainsi que la famille de l'aubergiste, Monsieur et Madame Blame, enfin ... Tout le monde, sauf Léonard. Il devait très certainement se douter que Louis serait coller à moi, et voulait certainement, ne pas finir en prison à cause de Louis. Franchement ... Louis ne comprenait rien. Fixant quelques instants Lolias, celle-ci me fit un léger sourire et alla me rejoindre, interrompant enfin Louis qui la regardait avec beaucoup d'agacement. Mais elle me sauvait de cette énergumène, et je le savais très bien :

_ Salut Éli chéri ! Déclare-t-elle, alors que Louis la foudroyez du regard. Tu veux nous rejoindre ? Vu que je sais que Garaheï tien énormément a toi, je suis sûr qu'il serait ravi de t'avoir dans les premières personnes à l'accueillir au village. Je la regardais, ignorant Louis que je sentais clairement bouillir de rage.
_ Ouais, sans problème ! M'exclamai-je en me levant, continuant d'ignorer clairement Louis, qui alla pour m'attraper le bras, mais ce fut Bastiens, qui retenu sans mains d'un mouvement rapide. Merci. Chuchotai-je discrètement à Lolias, lui tenant le bras tout en marchant.
_ Pas de quoi ma belle. Répondis également en chuchotant avant de sourire Lolias. 

Je ne savais pas ce qu'elle ressentait à présent pour Louis, je ne savais pas non plus ce qu'elle avait derrière la tête a son sujet, mais il était sur d'une chose. Elle semblait clairement lui en vouloir de tout ce qui s'était passé, surtout envers Garaheï. Je m'installer près de Lolias et de sa mère, Miranda semblé très nerveuses et il y avait de quoi. Cela faisait presque un mois voir plus, qu'elle n'avait pas vu son époux. C'est alors que doucement, arrivant en marchant. Ont vu enfin arriver Gérome et Garaheï. C'est fou comment les gens ont tous des réactions différentes, car alors que Lolias commencé à pleurer de joie, la mère de celle-ci ce mis à courir pour sauter dans les bras de son mari, pleurant à chaud de larmes tout en attrapant Garaheï de son autre main, heureuse de les retrouver. La petite dernière, Virginie, quant à elle courut rejoindre son père et son frère, en criant avec sa petite voix fine : "Papa ! Grand frère !" Quand elle arriva à leur niveau, Garaheï doucement se dégagea des bras de sa belle-mère, pour attraper sa petite sœur dans ces bras, pour qu'elle lui face un gros câlin. Je vis enfin Lolias s'avancer, me faisant signe de tête de la suivre ... Je ne savais pas à ce moment-là, que Louis allait me suivre et me surveiller. Quand j'arrivais non loin d'eux, Lolias salua avec joie son beau-père, Gérome alors que Garaheï me regardait, avec un grand sourire. Un peu gêner, je ne savais pas trop comment lui souhaiter la bienvenue et un bon retour au village. Je m'approcher et dis avec une petite voix : "Bons retours parmi nous. Garaheï ..." Garaheï qui avait toujours sa petite sœur dans ces bras, la déposa calmement à terre, se dirigea vers moi et m'attrapa dans ces bras, avant de m'embrasser devant tout le monde et de me faire également un énorme câlin. Mon cœur batté a mille à l'heure, j'attendais tellement son retour. C'était tellement étrange sans lui ici au village. Mais alors qu'il me gardait dans ces bras, et que j'entendais les battements de son cœur à travers sa poitrine, nous sursautions tous d'un coup en entendant un bruit terrible. Ce retournant, on vit alors Louis, tellement furieux qu'il donnait de violet coup de pied et de tête dans une poubelle en fer forgé. C'était vraiment un malade ce type, monsieur le maire a même dû intervenir avec les parents de Louis, pour le forcer à rentrer chez lui alors même qu'il hurlait, qu'il allait faire la peau à Garaheï. Je regardais de nouveau Garaheï, qui leva brièvement les yeux au ciel et se pencha rapidement au creux de mon oreille, afin de me chuchoter ces mots : "Je reste un peu avec mes parents, si tu le souhaites, je peux te rejoindre ce soir, chez toi." Je tournais la tête en souriant malicieusement et avec joie, avant de lui répondre qu'il n'y avait aucun souci. Je l'embrasser alors une dernière foi, le laissant partir chez ses parents. Il me tardait d'être à ce soir pour être rien qu'avec lui.

Je rentrais chez moi, m'occupant de ma maison le plus possible, interdisant à Peeper de rentrer dans ma chambre, et demandant à Laura de le garder avec elle. Elle était très souriante, et quelques peut morte de rire de ma réaction. Mais bon ... Elle ne pouvait vraiment pas comprendre. Le soir arriva, et il était déjà 21 heures, je ne vis personne ... J'attendais, calmement sous le porche en regardant doucement le ciel ce couvrir de son manteau de nuit. Ben oui, en été aussi, il fait nuit très tard. Je le vis, arriver avec calme et un beau sourire charmeur. Visiblement, il s'était coupée les cheveux et fait tous beau, rien que pour moi. Je devais être rouge comme une tomate, car franchement il était à couper le souffle. Arrivant devant moi tandis que je venais de me lever, il prit sans attendre la parole avec un sourire vraiment charmeur :

_ Désolé de mon retard. M'annonce-t-il avec les pommettes rouges. Je devais inspecter mon territoire avant de venir te rejoindre. Il me regarda droit dans les yeux. Tu ... Tu es sublime Éli. Me déclare-t-il tous gêner.
_ Tu es pas mal non plus beau gosse. Annonçai-je en souriant, avant de m'approcher de lui. Je suis tellement contente que tu soit rentré. Ajoutai-je, avant de le serrer dans mes bras, il m'attrapa doucement pour renforcer cette étreinte. Tu m'a tellement manquer ... 
_ Toi aussi tu m'as manqué Éliara. Annonce-t-il, son nez dans mes cheveux a me câliner et sentir mon odeur. Dit ! S'exclame-t-il avec calme avant de me regarder dans les yeux. Tu aimerais que je te montre quelque chose ? Je le fixer, étonner mais confiante.
_ Pourquoi pas ! Lui répondis-je en souriant. 
_ Viens, je vais te montrer.

M'attrapant avec douceur ma main, nous sortions du terrain avec calme, discutant l'un avec l'autre tout en ce dévorant du regard. Il m'emmena vers la forêt et dès qu'il le pue, changea de forme pour prendre celle d'un loup, afin de me faire monter sur son dos. Courant dans les bois pendant un long moment, nous arrivions enfin en un lieu plus que spectaculaire ! Il y avait de nombreuses cascades, des grottes, beaucoup de végétation et de fleurs ... Mais aussi des milliers et des milliers de lucioles, de mille couleurs qui volaient au-dessus de l'eau et autour de nous. C'était un lieu, parfaitement féérique. Ce regardant dans les yeux, après qu'il ait repris sa forme humaine, Garaheï et moi ne pouvions s'empêcher de s'embrasser, de faire naitre en nous, cette flamme qui nous forçait à retirer nos vêtements pour ne faire qu'un l'un avec l'autre, jusqu'as ce faire totalement dévorer par la passion. C'est dans la nature sauvage, que je m'endormis auprès de Garaheï ... A la belle étoile.