Chapitre 23 - Jugement Final

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Cela fait déjà presque, deux semaines que Garaheï et revenue au village, et presque deux semaines que presque tous les soirs, nous nous abandonnons de manière plus ou moins secrète, au plaisir de la chaire. Cependant ... Autant être honnête, on ne se protège pas ... Mais j'ai que 19 ans et même si je vais sur 20 ans, je n'ai pas tellement envie de tombée enceinte aussi jeune. Enfin ... Je crois. Bref ... Je trouve que même si j'aime vraiment profondément Garaheï, quelque chose cloche. Mais je ne serais dire quoi exactement ! Enfin ... Ignorant ce petit problème, je m'occupe de la maison de ma sœur. Monsieur le maire voyant que la fin de la grossesse approchée, a accepté de prendre une partie des travaux a sa charge, pour que le chantier soit 24 heures sur 24, en fonctionnement. Autant vous dire, que chaque matin après mètre préparer ... Je cours à droite et à gauche sur le chantier, pour m'assurer que tout est bien en ordre, qu'il n'y ait pas de malfaçon ou d'erreur de fabrication. Mais bon ... D'ici 1 mois, la maison devrait finalement être terminée. Autant dire que c'est RAPIDE. Mais aujourd'hui, c'est que quelque chose d'important doit arriver ... Même si nous n'avons pas de tribunal, de juge, d'avocat ou toutes ces petites choses que l'on trouve en ville, ben le jugement pour les horribles actions de Louis et Léonard, va commencer. Autant dire que même si je m'en moque profondément, je suis curieuse de savoir comment Louis va se défendre, et également Léonard. Entrant dans la mairie, qui a été préparer pour cet évènement, je m'installais discrètement pour voir le déroulement de ce jugement. Il y avait beaucoup de personnes du village qui venait, beaucoup étaient contre ce qu'avaient fait Léonard et Louis, et cela était totalement normal. Cependant, la famille de Léonard et même de Louis, était là pour demander clémence, logique ... Regardant tous ceux qui s'installaient dans la pièce, je fus étonné de voir Évihanra et son neveu arriver, ils avaient l'air épuisé ! Je leur fis un petit signe de la main discret, en guise de soutiens, qui me fut renvoyé avec un léger sourire de la part de Sylvain. C'est après une vingtaine ou peut-être même une trentaine de minutes, qu'entra dans la salle un juge, accompagné d'un greffier et de trois avocats. Alors qu'ils s'installaient à leur place, les trois avocats parler avec leurs clients, sans se confronter ni même se regardaient. L'ambiance était lourde et assez désagréable. C'est alors que tout commença dans les règles, le juge demanda à entendre les faits par le greffier, qui les annonça à haute voix, pour que tous les entendent, et enfin... Les avocats commencent leur danse, enfin ... Façon de parler. Pour commencer, l'avocat de Louis fit valoir que cela n'était pas son client le responsable ! Qu'il n'avait rien fait et était totalement innocent. Beurk ... Je foudroyais Louis qui était dos à moi, il me dégoûtait presque autant que pouvait me dégoûter Cédric, par le passé. Pour Léonard, lui son avocate expliquée qu'il n'aurait jamais effectué cette action, s'il n'avait pas été entraîné par Louis, et que même s'il est a demi-responsable de ce qui s'est produit, il avait été déjà sévèrement été puni. Montrant et expliquant au juge, qu'il en avait perdu son bras, mais aussi faisant valoir le fait, qu'il avait perdu la possibilité de charmer une jeune femme qu'il appréciait ... Il parle de moi là, non ? Bref ... J'écoutais toujours très attentivement le jugement, même si avec le temps cela devenait vraiment difficile. Nous étions déjà à quatre heures de procès, et cela n'en finissait clairement pas ! C'est alors que l'avocat de Louis, portée toute la faute des actions sur Léonard et même avec audace, sur Garaheï. Que Monsieur le juge prît la parole avec un air très ferme et sévère :

_ Ça suffit ! S'exclame-t-il fermement. J'en ai assez entendu. Maître, veuillez vous asseoir ! Demanda fermement, mais respectueusement le juge qui ce lever, en posant ses mains sur son bureau improvisé. Je commence, à en avoir assez de voir ce cinéma ! Annonce-t-il en regardant les trois avocats. Je laisse à la cour, une pause de trente minutes. Il tapa de manière sèche ce marteau de bois. Je tiens cependant à être claire, tous retardataires seront sanctionnés ! Annonce-t-il en regardant Louis et Léonard, avec sévérité.
Je soupirais avec calme, me levant pour aller me dégourdir les jambes et boire un peu, avant de revenir à ma place les trente minutes passée. Le greffier revenait à sa place, alors même que le juge revenait également à sa place. Léonard, Garaheï, Évihanra et Sylvain accompagné de leur avocat, se levèrent à l'entrée du juge. Sauf Louis, qui restait assis avec les bras croisés, l'air très énervé. Le juge se plaça, fixa du regard Louis qui le dévisageait avec défiance, avant de demander à tous de s'asseoir :
_ Bon ... Voici le jugement final de cette affaire. Je vous prie de bien vouloir écouter attentivement ! Déclare-t-il, alors que toute mon attention était concentrée sur le juge. Nous allons commencer par vous, Monsieur Lou. Annonce-t-il en parlant pour Léonard. Pour les faits de vandalisme de la communauté, les charges sont retenues contre vous ! Léonard sentit un grand frisson le parcourir, devenant d'un coup pâle. Mais pas à charge complète, mais seulement à 50 % ! Donc ... Vous êtes sanctionné à hauteur de 5 milles Grammal, en dédommagement a la famille Mousseureux et Arolik. Vous n'effectuerez pas de temps de prison, mais vous avez une mise à l'épreuve de 5 ans, c'est-à-dire Monsieur Lou ... Que si durant ces 5 années, vous veniez à enfreindre de nouveau la loi de quelconque manière. Excès de vitesse, vol ou d'autres délits. Vous iriez en prison pour une durée de 10 ans ! Léonard qui le fixer, us un léger soulagement, mais savait qu'il aurait beaucoup de mal à payer une telle somme ; sa mère aller pour protester, mais il l'a retenu d'un geste de la main. Pour la seconde charge de ... Blessure est mis en danger de la vie d'autres ouïs. Les charges sont également retenues à 50 %, vous devez donc payer la moitié des frais médicaux, de Monsieur ... Smith Garaheï. Ajout il en regardant, retirant une feuille sur laquelle il avait écrit diverses choses. Quant à vous ... Monsieur Come. Il regarda Louis, qui contrairement a Léonard, ne se leva pas et le foudroyez du regard. Levez-vous je vous pris ! Demanda fermement le juge, Louis roula des yeux et se leva, les mains dans les poches avec un air mauvais sur le visage. Vous devriez savoir, que de très nombreuses charges sont retenues contre vous. Pour commencer ... Destruction de bien civile. Les charges sont retenues contre vous à 100 %, par conséquent vous deviez payer une amende de plus de 150 milles Grammal, ainsi qu'une somme de dédommagement à hauteur de 50 milles Grammal a la famille Mousseureux et Arolik. Déclare le juge avec fermeté en fixant Louis. De plus, les charges de mise en dangers d'autres ouïs, sont également retenues contre vous à hauteur de 100%. Vous devez donc payer les frais médicaux complets, de Monsieur Lou Léonard, mais également les 50% restant de ceux de Monsieur Smith Garaheï.
_ Sûrement pas ! S'exclama Louis avec agressivité. Il est hors de question que je paie quoi que ce soit, à ce fils de pute de Garaheï ! Déclara Louis, regardant avec colère Garaheï.
_ Je vous demanderais, Monsieur Come. De faire-valoir vos protestations lors d'un appel ! Déclara toujours très fermement le juge. Mais que vous le souhaitiez ou non, c'est ainsi ! Ce n'est pas vous qui décidiez si vous payez ou non, cela sera pris directement sur votre salaire ! Ajouta le juge, toujours aussi fermement. Pour finir ! Dit-il en grognant et en fixant toujours avec colère Louis, qui semblait en avoir marre et s'était même rassie à sa chaise. Suite à tous ces incidents, une jeune femme ... Que vous avez nommé comme étant là causse de votre action. A demandé un ordre d'éloignement, mais aussi a fait valoir et cela après plusieurs témoignages familiaux et également civils, que vous harceliez celle-ci. Donc vous êtes également suivis aujourd'hui pour harcèlement ! Mademoiselle, levez-vous je vous pris ! Demanda le juge, et c'est sans attendre que je me lever de ma chaise, me dirigeai près de Garaheï en restant debout face au juge. J'imagine que beaucoup ici, ne comprenant peut-être pas vraiment la situation, mais pouvez vous l'expliquer de vives voix je vous pris ? Afin de mieux évaluer la situation.
_ Oui votre honneur. Dis-je avec calme, alors que je sentais le regard étonner de Garaheï me fixer, et celui de Louis, qui était sans aucun doute de colère. Je m'appelle Éliara Martch, j'ai 19 ans et je suis arrivé à Neem en janvier dernier. Annonçai-je sans détour, le juge me questionna, pendant que l'avocat de Louis chuchoté a l'oreille de son client.
_ Quel son, vos liens avec Monsieur Come ? Questionne le juge sans attendre, les parents de tous s'interrogeant sur mon intervention. 
_ Au début de mon arrivée, je l'appréciais bien. C'était comme un ami, après ... J'ai déchanté. Et encore plus après ce qui est malheureusement arrivé à la tour des Mousseureux. Évihanra me fixait avec douceur et affection, tous comme Sylvain.
_ Monsieur Come, à annoncer qu'il avait effectué cet acte. Pour prouver son amour pour vous, les policiers ont même cru un instant, que vous étiez responsable de cet acte. Cela est-il exact ?
_ Pour les soupçons ? Oui. Mais cela n'a jamais été le cas, je ne connaissais pas la famille Mousseureux à ce moment-là.
_ Alors ... Pourquoi demandez un éloignement et ayez déposé plainte pour harcèlement ? Questionne le juge, pour que les avocats entendent ma réponse, tous comme la cour. N'étiez-vous pas, comme l'a déclarée Monsieur Come ... Plus ou moins attiré par lui ?
_ Je vais être honnête. Dès mon arrivée ici, j'ai été attiré par une seule personne. Et Louis a toujours essayé de nous empêcher de nous rapprocher ... D'ailleurs ... Je regardais avec mépris Louis. Il savait déjà qui j'aimais sincèrement, bien que j'eusse d'autres problèmes à gérer. Je regardais de nouveau Monsieur le juge, l'air décidé. Quand ... Garaheï a été à l'hôpital, tout le temps qu'il était absent, il restait devant ma porte des 6 heures du matin. Il voulait absolument que je lui parle, à essayer de m'embrasser à quelques reprises, au point que même les travailleurs à qui je loue une partie de mon matériel, a dû intervenir. C'est alors que ma sœur entra, avec un énorme sac tous en étant accompagnée d'Éric qui l'aidait. Il a déposé, pas moins de 112 cadeaux divers ! Fleur, Chocolat, mot d'amour, et même des animaux ! M'exclamai-je alors que ma sœur arrêta le sac derrière moi. Cela était tellement pesant, que la nuit même après avoir réussi à fermer ma porte de maison, je stressais a l'idée qu'il réussisse a rentré et commettre l'irréparable ou même qu'il s'en prenne a ma sœur. Je me tournais vers Louis, qui bouillonnait clairement de colère. D'ailleurs, reprends tes cadeaux. Je te l'ai dit je n'en veux pas ! Je regardais de nouveau Monsieur le juge, toujours calme. C'est pour cette raison, que j'ai déposé plainte pour harcèlement ; mais aussi car je me dois de protéger ma sœur enceinte. Le juge regarda ma sœur quelques secondes, avant de me regarder de nouveau.
_ Monsieur Garaheï Smith. Garaheï se leva sans attendre. Confirmez-vous les dire de Mademoiselle Martch ? Garaheï le fixa, intrigué. Êtes-vous, capable de dire que vous étiez en couple ou attirée l'un vers l'autre, et que Monsieur Come n'a pas respecté cela ?
_ Avant que je ne sois blessé. Le matin même avec Éli ... Nous avions échangé notre premier baissé. Louis se leva d'un bond, hurlant d'un coup.
_ TU MENS ! 
_ SILENCE ! Dit le juge en frappant d'un coup sec, son marteau. Monsieur Come, je vous demanderais de vous contrôler. Nous ne sommes pas à la foire municipale ! Annonce-t-il fermement. Mademoiselle Martch ... Il alla pour me demander de confirmer, mais je le pris de court.
_ Oui Monsieur le juge ! Nous nous sommes bien embrassés pour la première fois ce matin-là, dans ma mine. J'avalais ma salive, avant de sourire. Nous avons même été surpris par la demi-sœur de Garaheï, et n'avons pas us le temps de voir si nous nous m'étions officiellement en couple, ou non.
_ Je vois. J'en ai assez entendu ! Annonce-t-il avec calme. Certes, cela est un jugement supplémentaire à la procédure que nous suivions. Mais était lié avec les mêmes personnes et plus ou moins, avec l'affaire principale. Autant gagnée du temps. Annonce-t-il fermement, me faisant signe de m'asseoir près de Garaheï ; je m'assis à ses côtés, et sans attendre il m'attrapa doucement la main. Bon ... au vu de ce que tout le monde a entendu et la ... Preuve, que tous ceux-ci n'aient pas un mensonge ! Annonce-t-il en regardant le sac plein de cadeaux de Louis. Je déclare et ordonne, que vous n'avez plus l'autorisation de vous rendre sur le terrain de Mademoiselle Martch, mais aussi, j'ordonne une restriction d'éloignement de 200 mètres. Vous n'avez donc plus, aucun droit de vous approcher de Mademoiselle Martch, mais également d'entrer par un quelconque moyen en communication avec celle-ci. Et pour en revenir ... À l'affaire principale ! Annonce-t-il en attrapant sa dernière feuille, pour la lire. Vous êtes donc accusée de ... Mise en dangers d'autres ouïs, à la limite du meurtre accidentel au niveau public et non civil du terme. Il leva les yeux vers Louis, le fixant froidement. Pour ce fait, vous allez faire un séjour de 2 ans en milieu carcéral. Et cela, de manière ferme et sans possibilité de faire appel. Il frappa d'un coup son marteau. La séance est fermée !

Je n'en croyais pas mes oreilles, Louis d'aller en prison ?! Je regardai Garaheï avec étonnement, et lui aussi avait l'air tous aussi étonner que moi. Les gendarmes arrivèrent sans attendre et mirent les menottes à Louis, qui criaient qu'il voulait me parler, que je ne devais pas faire ça, que c'était une erreur, et bla, bla, bla ... Nous sortions après tout le monde, nous regardant dans les yeux est avec affection. Je me blottis dans le creux de bras de Garaheï, soulagé qu'au moins cette nuit, je n'aurai pas peur. Nous rentrions alors tranquillement à la maison, faisant très attention à Laura. Avant d'enfin terminer la soirée ... J'expliquais à tout le monde, que j'avais décidé de déposer plainte discrètement, pour évitée qu'il ne trouvait une solution et soit enfin puni correctement. J'avais fait tellement d'erreurs dans le passé, alors aujourd'hui je ne voulais plus me faire avoir.

La vie d'ÉliaraOù les histoires vivent. Découvrez maintenant