Chapitre 27 - Peur et promesse

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Cela fait déjà une semaine, une semaine que Garaheï n'est pas venu me voir et que j'attends son retour avec impatience. J'ai été demandé à son père et sa belle-mère, s'ils savaient où il se trouvait. Mais c'est avec étonnement qu'ils s'étaient regardés, et m'avouer qu'ils pensaient qu'il était chez moi. Depuis, j'attends ... Ben ouais, je ne vais pas chercher comme une folle Garaheï dans toute la forêt ! Si ? Regardant avec attention autour de ma ferme, je cherche du regard un quelconque loup qui arriverait, mais rien. Seuls les travailleurs engagés par la mairie pour construire la maison de cette nouvelle famille, viennent et sorte de mon terrain. Mais je ne dois pas rester comme ça, sans rien faire. Je me dirige alors avec angoisse vers ma grange, m'occuper de mes bêtes pour faire passer le temps. J'entrais sans attendre dans la grange, voyant quelque fée faire des tresses à la barbichette de mes petites chèvres, et fus étonné et presque, effrayer de sentis d'un coup quelque chose m'attraper. Me tournant d'un coup, j'espérai voir Garaheï. Mais je fus effrayé et glacer de peur, quand je reconnus avec une terrible angoisse Louis ! Me dégageant d'un coup, je m'éloignai de l'emprise de Louis et le regardai avec peur :

_ Qu'est que tu fous là !? Questionnai-je, terrifier et paniquer, Louis me fixait avec sa tenue de prisonnier qui était sale et abîmé.
_ Je dois te parler Éli ! Je te l'ai dit, je ne veux pas abandonner ! Annonce-t-il comme suppliant et surtout avec un regard que je connaissais que trop bien, celui de la folie.
_ Va-t'en d'ici ! Déclarai-je fermement, reculant alors qu'il avançait vers moi. Ne t'approche pas de moi, et fiche-moi la paix ! Ordonnai-je, sachant parfaitement qu'il s'en moquerait. 
_ Éli ... Je t'en supplie. Déclare-t-il en s'approchant encore, tandis que moi je ne pouvais plus reculer. Tout ça, c'est de la faute qu'Évihanra ! Annonce-t-il en continuant de s'approcher. Elle a dit que je perdrais l'amour de celle qui m'est destinée ! Elle m'a maudit cette salope ! Annonce-t-il, tandis qu'il m'attrapait par les épaules, je ne pouvais pas faire autrement, que de me repousser le plus fort possible.
_ Laisse-moi ! Hurlai-je en le repoussant avec force, mais il arriva à repousser ma tentative désespérée de l'éloigner de moi. Lâche-moi ! Hurlai-je dans l'espoir que quelqu'un m'entende.
_ Éli arrête ! Reviens à toi ! Dit-il en me faisant mal aux épaules, essayant alors de m'embrasser et collant tout son corps contre moi, pour m'empêcher de bouger. Je t'aime, tu comprends ça ? Annonce-t-il, en commençant presque à perdre le contrôle de lui-même ; je pouvais sentir avec horreur, son sexe en érection dans son pantalon. Il est hors de question que je te laisse à un abruti comme Garaheï ou quelqu'un d'autre ! Annonce-t-il, m'embrassant cette foi de force ; mais j'étais maligne et je mordis avec colère et fureur sa lèvre, de façon à le blesser sérieusement.
Hurlant de douleur, il commença à reculer et donna d'un coup un violent coup de poing en plein visage. Cela peut paraître peu, mais avec la peur et la douleur, je tombai net sur le sol ... Inconscient. Je ne sais pas ce qui sait passer, si Louis avait commencé à me toucher ou à me tuer. Toujours est-il que lorsque j'ai ouvert les yeux, William était là. Je tenant par la gorge, et Garaheï près de moi, blesser sérieusement mais bien là. Je tendis les bras pour l'attraper, et c'est sans attendre qu'il me prit dans ces bras, hurlant à William :
_ Fais ce que tu veux de lui. Bouffe-le, tue-le ou transforme-le je m'en branle ! Déclare-t-il. Mais je ne veux plus de lui ici !
_ Ne t'en fais pas ... Je vais me charger de lui ! Annonce avec calme William, tandis que j'entendis Louis déclaré avec difficulté : "Vous n'êtes pas humain".

Je ne sais pas ce qu'a répondu William à Louis, mais ce que je sais, c'était que cette foi ... J'avais vraiment besoin d'aide. Ouvrant de nouveau les yeux, ayant visiblement perdu encore une foi conscience, je me redressais et vis a mes côtés, endormis prêts de mon lit Garaheï. Il avait de nombreux pansements et bandage, mais sembler aller bien. Je tournais la tête et vue sur la pendule qu'il était seulement 18 heures ! Mince ... J'avais perdu ma journée. Je caressais doucement les cheveux de Garaheï, pour le réveiller en douceur. Mais à peine avait-il levé la tête et croisé mon regard, qu'il m'attrapa dans ces bras et prit la parole :

_ Éli, je suis tellement désolé. Il m'est tombé dessus plutôt dans la journée, et m'a passé à tabac ; je ne pensais pas qu'il aurait fait si vite pour venir chez toi ! Je l'attrapai à mon tour dans mes bras, et sentis parfaitement qu'il tremblait, visiblement ... Il avait us très peur.
_ Calme-toi ... Je vais bien ... Dis-je en douceur, caressant son dos du mieux que je pouvais. Je dois avouer que ... Je m'attendais à un retour ou ... Joyeux. Annonçai-je avant de ricaner, tandis qu'il me repoussa avec douceur pour me regarder avec étonnement. Garaheï ... Il me fixait, très attentif.
_ Oui ? Visiblement, il espère que je lui annonce que j'étais enceinte ; il allait être déçu.
_ Qu'on soit bien d'accord ... Dis-je en lui attrapant une oreille, il arrêta de sourire. Tu n'essaies pas, par pur hasard ... De faire en sorte que je tombe enceinte ? Garaheï fit de grands yeux, devenant rouge à ces pommettes. Car si c'est le cas ... Sache que j'aurais aimé que tu m'en parlais, et que ... Nous nous y mettions sérieusement. Garaheï changea totalement d'expression, comme choquer de ce que je venais de lui annoncer.
_ Sérieusement ? 
_ Je t'ai cherché la semaine dernière, tous les jours pour t'en parler car j'ai découvert le pot aux roses. Lui annonçai-je, souriante. Mais en plus que de ne pas réussir à te mettre la main dessus, je me suis sentie encore plus ... Abandonnée. Garaheï grimaça légèrement, baissant la tête. Garaheï ... Si tu veux qu'on ait un enfant ensemble, je suis d'accord. Mais ... Je veux que tu me promettes de rester avec moi, m'aider et essayer de ne pas être trop absent. Comme ces derniers temps. Il me fixa, son regard était étrange, mais il souriait avec douceur. Promis ? Questionnai-je en tendant mon auriculaire vers lui, ayant lâché depuis longtemps son oreille.
_ Promis ! Déclare-t-il, en croisant son auriculaire au mien, pour sceller cette promesse.

C'est avec amour et protection, qu'il m'embrassa tendrement sur la bouche. Cependant, son père arriva et interrompu nos petites retrouvailles. Il me donna des antidouleurs et une prescription supplémentaire pour ma phycologue, lui faisant mention de ce qui m'était arrivé aujourd'hui, avant de me laisser rentrer avec Garaheï. C'est en tête à tête et avec amours, que nous terminions cette journée très forte en émotion. Mais aussi avec une chasse au chèvre, celle-ci ayant pris la poudre d'escampette, à cause de la grange restée ouverte toute la journée.

Pendant qu'Éliara, dort : 

Ouvrant les yeux, Garaheï tourne doucement la tête vers Éliara. "Elle a l'air tellement paisible." Pense-t-il silencieusement. Doucement, il retira les couvertures et sortie totalement nu du lit. Il attrapa un vieux t-shirt et son pantalon, avant de sortir de la chambre en compagnie de Peeper. Il attrapa son téléphone et composa un numéro, et prit la parole : 

_ Salut, désolé d'appeler si tard. Tout va bien ? Questionne-t-il doucement, pour ne pas réveiller Éliara. Bref ... Je m'en fous finalement, ne réponds pas. Mec ... Éli à accepter d'être la mère de mes enfants. Il écoutait alors, la réponse de son correspondant. Je sais ... Je m'en veux déjà terriblement de devoir faire ... Ça. Tu penses que ... Qu'elle me pardonnera ? Elle m'a demandé de promettre de la soutenir et de rester près d'elle. Il attendit de nouveau, nerveux et s'installant sur un des tabourets de la cuisine. Tu penses ? Bien ... Garaheï se frotta le visage avec sa main libre, continuant d'écouter sagement. Ouais tu as raison ... J'espère seulement que tout va bien se passer, et qu'elle ne sera pas touchée plus que ça, de toute cette histoire. Enfin ... Je te vois demain, ok ? Histoire de tout mettre en place correctement. À plus tard.

Garaheï posa le téléphone sur le plan de travail, les larmes aux yeux, comme si quelque chose le rendait malade. Il se tapa les joues pour se remettre les idées en place, se leva pour prendre un verre d'eau et décida de rejoindre de nouveau Éli, mais c'est avec le cœur et l'esprit très lourd qu'il retourna dans leur lit.

La vie d'ÉliaraOù les histoires vivent. Découvrez maintenant