𝘕𝘰𝘵 𝘛𝘩𝘦 𝘚𝘢𝘮𝘦 [ 𝗫𝗮𝘃𝗶𝗲𝗿 𝗧𝗵𝗼𝗿𝗽𝗲 ]

09

𝐍𝐄𝐕𝐄𝐑𝐌𝐎𝐑𝐄
𝐃𝐎𝐑𝐓𝐎𝐈𝐑 𝐇𝐎𝐌𝐌𝐄

𝐏𝐎𝐈𝐍𝐓 𝐃𝐄 𝐕𝐔𝐄
𝐗𝐀𝐕𝐈𝐄𝐑 𝐓𝐇𝐎𝐑𝐏𝐄

Je venais tout juste de finir ma scéance de sport, et je remontai à ma chambre.

J'entra, et lâcha mes affaires en voyant la scène face à moi.

Sunday était assise au sol, en tailleur, les yeux révulsés.
Ses yeux saignaient.
Hémorragie nasale.

Ses poignets étaient ouverts, saignant abondamment.

Elle avait la tête en arrière, et notait en continu des phrases sur des feuilles, d'une rapidité affolante, à l'aide d'une plume, et de son sang qu'elle utilisait comme encre.

Je resta figée un instant, avant de partir en courant afin de trouver sa sœur.

J'arriva rapidement à Ophelia Hall, et j'ouvris la porte du dernier étage.

— Qu'est-ce que... Tu veux quoi Xavier ? Me demanda-t-elle.

— J'ai besoin de toi ! C'est ta sœur !

— Qu'est-ce qu'elle a fait cet imbécile ?

Je partit en courant, l'incitant de me suivre, et c'est ce qu'elle fit.

On arriva rapidement devant ma chambre, et je réouvrit la porte.

Une tonne de feuilles étaient éparpillés dessus, et toutes étaient marqués par des formules en une langue inconnue.

— Elle à contacté une de mes ancêtre. Dit Wednesday en me regardant. Elle a fait un transfert d'âme, je vais chercher de quoi la soigner, j'arrive tout de suite.

Elle partit, et moi je restais planté à regarder la scène.

Je remarqua rapidement que Sunday était à sa dernière feuille, et je m'approcha d'elle faisant attention de ne pas marcher sur ses notes.

Elle repris conscience qu'elle même, ouvrant grand les yeux, et elle tomba en arrière.

— Sunday ! Dis-je en la rattrapant.

Sa respiration ce faisait rapide, et elle fronça les sourcils.

— Ça fait mal putain... Elle râla.

— Sunday, est-ce que tu m'entends !?

— Oui...

Wednesday débarqua, de quoi soigner sa sœur aux mains.

— T'aurais pu m'attendre imbécile ! Elle ce jeta à nos côtés. Je t'ai déjà dit de ne pas faire ce genre de choses toute seule !

Elle prit son poignet droit, et y versa du désinfectant.

— Je pensais pas que t'allais le faire tout de suite. Elle banda son bras. T'est trop conne..!

— Toi aussi pétasse... Souffla la rousse.

— Même dans ce genre de situation vous arrivez à vous insulter !? M'exclamais-je.

— C'est pour la maintenir éveillée crétin. Elle finissais de couvrir son autre bras. Avale ça.

Elle lui fourra des cachets dans la bouche et lui donna de l'eau.

— C'est quoi ? Demandais-je septique.