Chapitre 8

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Depuis ma dépression il y a quelques mois, je n'ai pas pris de vacances. Enfin vacances.. Vu l'état dans lequel j'étais, je ne suis pas certaine qu'on puisse appeler ça « vacances ». Alors, le mois dernier, je me suis décidée. J'ai posé dix jours de vacances, et j'ai foncé dans une agence de voyage. J'ai envie de découvrir du paysage, de nouveaux horizons, seule. J'ai besoin de me retrouver seule, sans mon entourage, pour m'exiler de tout. Cette société est très bien, spécialisée dans les vacances de dernières minutes, ou comme ils disent « last-minute ». J'ai trouvé un petit séjour sympathique sur une île grecque. De quoi me prélasser au soleil, tout en faisant du tourisme.

Après un mois d'attente je suis enfin au jour du départ. Il est 07h lorsque je prends la route, avec mon meilleur ami, qui me dépose à l'aéroport. Il faut être présent à l'aéroport deux heures avant le décollage, mais nous sommes partis avec plus d'avance encore, pour que l'on ait le temps de se dire au revoir. Comme à l'habitude, dans la voiture, mon meilleur ami a pris ma main et l'a croisé avec la sienne. Il ne me regarde pas, puisqu'il regarde la route, mais j'ai bien senti. De la tendresse, de l'attention. Après un bel instant de complicité, il déplace ma main et la pose au niveau de son entre-jambes, en légère érection. Plutôt joueuse et généralement généreuse, je commence à frotter ma main sur son entre-jambes, en faisant le chemin de son sexe. Mon regard se tourne vers lui, et le sien reste sur la route, tout aussi concentré. Mais il a assez d'attention pour moi pour aller mettre sa main sur mon entre-jambes et me stimuler au niveau de mon clitoris.

Je détache ma ceinture de sécurité, me tourne vers lui, et m'incline légèrement. Je défais son pantalon et en extrais son membre à demi-dressé. Une jambe sur le siège, l'autre sur le sol, je lance un regard à mon meilleur ami.

 "laisse moi en profiter une dernière fois.." 

Je m'incline un peu plus et laisse ma langue profiter du goût de son gland de plus en plus chaud. Il n'a pas fallu longtemps pour que la voiture ralentisse, et se rabattre sur un côté de route, Dieu sait où, je suis bien trop appliquée à lui faire ressentir mon manque avec mes lèvres sur sa queue pour m'en occuper. Le moteur se coupe, il recule son siège et l'incline à son tour, me laissant le loisir de m'occuper de lui comme je le souhaite. Je retire ma bouche et le branle, puis laisse ma langue tourner à toute vitesse autour de son gland bien ferme. Une main puissante autour de son membre, et j'enfonce à nouveau sa queue de plus en plus loin entre mes lèvres et dans ma bouche, ma langue continuant de tourner tout autour. Au fur et à mesure de mes va-et-vient entre mes lèvres, je l'entends respirer, gémir. Une de ses mains caresse mon crâne, mes cheveux, mais sans tirer dessus. Il me laisse libre contrôle de la situation, pour mon plus grand plaisir. Je vais de plus en plus vite, avant de me retirer. 

« Viens plutôt de mon côté, pour que je sois plus à l'aise. » Il se rhabille et sors de la voiture, en me retrouvant de mon côté. Il ouvre ma portière, je redescends son pantalon ainsi que son boxer afin de le reprendre en bouche. Une main sur son cul que j'empoigne, l'autre masturbant de plus en plus vite tout en accompagnant ce geste de ma bouche, provoquant rapidement de légers spasmes le long de ce membre viril. Ses mains reviennent sur le sommet de mon crâne, mais cette fois-ci, s'appuient dessus, et m'imposent un peu plus sont rythme, jusqu'à m'empêcher de sortir son membre de ma bouche. Ma main gauche, elle, lui laissera la trace de mon passage le restant de la journée, de par la poigne avec laquelle je pince sa fesse, et même, la griffe. Quand enfin il libère ma gorge, je lui montre mon envie, et surtout, pour le faire jouir. Ce matin, il lui faudra plus de temps, sans doute essaie-t-il de se retenir pour profiter le plus longtemps possible des faveurs de ma bouche.

Un aller-retour, un coup de langue bien placée tout autour de son sexe, puis une couille entre mes lèvres, ensuite en aspirant la seconde en y passant ma langue, avant de reprendre sa queue entre mes lèvres jusqu'à sentir son liquide chaud remplir les cavités de ma bouche.

La Solitaire - Tome 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant