Chapitre 19

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Nous avons passé un long moment l'un dans les bras de l'autre, et la nuit est tombée, avec la lune ronde pour seul éclairage. Mon meilleur ami se relève pour sortir de son panier de quoi manger. De la charcuterie emballée dans de l'aluminium, du pain, et d'autres petites choses diverses. Après ce petit pique-nique en tête à tête, il me propose de nous promener un peu.

« Oui, pourquoi pas ? Attends, juste le temps de me rhabiller. » Il se penche à nouveau vers son panier et en sort une longue serviette qu'il me tend, en me disant

« Tiens, mets là autour de toi. »

« Mais tu es sûr ? Et si on croisait quelqu'un ? »

« Chérie, qui crois-tu qu'on va croiser ici le soir ? »

« Oui, c'est vrai tu as raison. Et puis tu es avec moi, qu'est ce que je risque ? »

Il enfile son pantalon, sans remettre son boxer ni quoi que ce soit d'autre, et nous nous mettons en route, laissant nos affaires ainsi que nos vêtements derrière nous, même si je ne suis pas tout à fait rassurée à cette idée. Nous nous enfonçons entre les arbres, main dans la main, côte à côte, pour me rassurer. Nous nous retrouvons au milieu de nulle-part. Il faut dire, je ne connais pas l'endroit par cœur, encore moins de nuit. Nous nous arrêtons, au milieu de ces arbres, avec les criquets chantants, quelques oiseaux et la Lune pour témoins. 

« Ici, ça sera parfait. »

« Qu'est ce qui sera parfait ? »

« Ça. »

Il défait le nœud qui tenait ma serviette qui tombe au sol.

« Mais, qu'est-ce que tu fais ? »

Sans me dire un mot, nous nous embrassons en me passant ses mains autour de mon cou. Laissant sa langue danser autour de la mienne, comme il sait que j'aime cela. Il descend la fermeture éclair de son pantalon, et en sort sa queue, à demi-molle.

« C'est pas l'endroit parfait pour une pipe ? »

Je regarde sa queue, et comme une envie irrésistible, je lui réponds

« Hum si, l'endroit parfait... Laisse-moi faire. »

Debout contre l'arbre, je m'agenouille devant lui. Ses mains au dessus de ma tête, je laisse ma langue tourner autour de son gland rougi pour le faire durcir un peu plus. Je déboutonne son pantalon et le fait tomber à ses chevilles pour mettre sa queue dans la bouche et commence à le masturber d'une main légère. Maintenant rigide, je la laisse glisser entre mes lèvres plus vivement autour de son gourdin tendu, au point de le glisser tout au fond de ma gorge. C'est là que l'une de ses mains retient ma tête, attrapant mes cheveux pour me retenir dans cette position aussi longtemps qu'il le souhaite. C'est éprouvant, mais je tiens, et enfin il retire ma tête, au moment même où je commence à suffoquer. Sa main tire une fois encore sur ma tignasse pour me relever. Je me mets debout, face à l'arbre, me cambrant en avant. Sa main sur mon sein gauche, il me pénètre sans tarder et ajoute sa deuxième main sur mon autre sein, et les pressent. Ses va-et-vient s'additionnant les uns aux autres, je sens ses lèvres déposer d'intimes baisers sur mon épaule droite ainsi que sur ma nuque. Très vite le chant des animaux est remplacé par celui de mes gémissements, de plus en plus accrus au fur et à mesures que ses coups de reins se font plus forts et rapides. Je me retourne, sortant son membre de mes cuisses. Ma main s'affaire à le branler vivement, jusqu'à obtenir sa jouissance sur ma poitrine. Nous nous sommes allongés nus, recouverts par nos fringues. 

La Solitaire - Tome 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant