Chapitre 10

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Je n'ai pas fait grand-chose. Ma première excursion n'est que demain, alors j'en profite pour parfaire mon bronzage avec quelques longueurs dans la piscine. Mais ce soir, alors qu'il est 21H, j'ai envie de profiter du SPA de l'hôtel, qui ferme à minuit. En retournant dans ma chambre pour prendre mes affaires, je croise ce beau garçon avec qui j'ai couché hier soir. Je l'interpelle et discute avec pour le convaincre de m'y accompagner. La perspective de passer du temps avec moi, puis qui sait de passer sa nuit avec moi a dû être un argument agréable. Je monte rapidement dans ma chambre pour prendre une tenue adéquate. Je réfléchis quelques secondes pour trouver quelque chose qui puisse plaire à mon compagnon de vacances, et une idée m'apparaît évidente. Je prends un peignoir de l'hôtel, une longue serviette, et redescends au sous-sol où se trouve le centre balnéaire de l'hôtel. Nous nous retrouvons devant l'entrée. C'est assez chouette, et puis en pleine soirée il ne devrait pas y avoir grand monde. Nous entrons, et après une rapide explication de la personne qui se trouve à l'accueil, nous allons dans les vestiaires pour nous changer de tenue. Je n'ai pas de maillot de bain, je n'ai rien d'autre que mon peignoir pour passer ce moment avec ce garçon. 

Il n'a pas fallu longtemps pour qu'il me rejoigne, dans un simple short, relativement ample, arrivant à la moitié des cuisses, le short légèrement descendu, à la limite de ses fesses. Lorsque nous entrons, je peux apercevoir un homme seul, d'un côté de la pièce. Nous allons à l'opposé de cette personne, qui semble être un homme d'une cinquantaine d'années.

« Pourquoi est-ce que tu gardes ton peignoir ? Tu dois avoir super chaud. »

« Hum tu le sauras quand ce type partira... Mais voilà un petit aperçu. »

Je prends sa main, la pose sur l'intérieur de ma cuisse gauche, et la glisse entre mes cuisses. Remarquant alors ma nudité, au lieu d'attendre sagement que nous nous retrouvions seuls, non seulement il garde sa main bien en place, mais l'un de ses doigts vient titiller mes petites lèvres par dessous mon vêtement. J'ai très envie qu'il me prenne dans ce sauna, mais à la fois ce type en face ne semble pas bouger. Mais ne semble ni nous regarder ni nous voir non plus. Prise par l'euphorie du moment et de son doigt qui voyage entre mes lèvres qui petit à petit s'ouvrent, ma main gauche se dirige vers son short, et palpe son sexe. Je ne peux m'empêcher de me mordiller la lèvre lorsque l'un de ses doigts passe entre mes lèvres. Quant à son sexe, il devient de plus en plus dur. S'il n'y avait pas toute cette vapeur dans la pièce, il serait difficile d'expliquer cette érection. Comme lui, plutôt qu'être discrète et sage, je passe ma main à l'intérieur de son short, et commence à le masturber, d'un geste léger, lent.

Son membre est dur, ma chatte est de plus en plus humide et mes lèvres ouvertes, j'entrevois cet autre homme se relever, et se diriger vers la sortie, enfin. Il passe la porte, et à l'instant précis où celle-ci est fermée, j'embrasse mon nouvel amant. En continuant de l'embrasser langoureusement et sauvagement, je me lève du banc, me mets face à lui, baisse son short et caresse sa queue, avant de l'enjamber et m'empaler sur lui. J'interromps ce fougueux baiser pour laisser s'échapper un doux gémissement dans un sourire qui en dit plus long que n'importe quel mot que je pourrais exprimer. Une fois encore, je joue de mon déhanché pour rythmer notre baise, en allant d'avant en arrière, et de haut en bas à ma guise, le laissant le loisir d'ouvrir mon peignoir pour s'occuper de ma poitrine avec sa langue, mêlées à la sueur qui se dégagé de mon corps du fait de la chaleur intense dans notre pièce. Ses mains, portées sur mon cou, descendent le long de mes seins, puis de mes reins finissent au creux de mes hanches, retirant complètement mon peignoir, laissant la marque de leur passage de ses ongles semblables à des griffes animales. Tantôt je sens ses dents me prendre un sein, tantôt elles s'occupent de l'autre, et passe sa langue entre les deux, tout en me laissant un contrôle total sur notre rythme, bien que je ne ménage pas du tout celui-ci. Dans un mouvement de bassin plus haut que les autres, je fais sortir sa queue, la laissant frotter contre mes lèvres et mon clitoris. Je m'en saisis et le branle à nouveau contre mon clitoris, respirant alors plus rapidement et gémissant encore et encore juste devant son visage, mes yeux ne lâchant pas les siens. Sa main remplace la mienne, et de sa deuxième main, il me fait signe de redescendre mon bassin, et nous reprenons. Sauf que cette fois-ci, je sens que lui aussi se donne pour moi, ou peut-être pour lui. Je me retire, pour me mettre accroupie sur le banc, face au mur. Il se place derrière moi. Il prend mes bras qu'il met dans mon dos en croix, baissant mon bassin contre mes talons, il s'approche et me prend à nouveau, contrôlant cette fois la vitesse, et la force qu'il veut. D'une main il retient les miennes, de l'autre il tire mes cheveux en arrière, et tout ça en m'infligeant coup de rein sur coup de rein, me faisant crier comme il le souhaitait sûrement. Sa performance ne manque pas de me faire jouir.  Cherchant à me museler, ou peut-être à me dominer, l'une de ses mains remonte jusqu'à ma gorge, qu'il serre de plus en plus. Assez pour me faire taire. Assez pour me laisser respirer. Assez pour me montrer sa poigne. Assez pour me donner un semblant de liberté.

Libérant mes mains, enfin, je lève les bras et les passent derrière la nuque de mon amant, mettant en avant mes seins tout excités, et ses mains viennent compléter ma poitrine. Ses assauts mêlés à ses mains me permettent de jouir, encore une fois, me faisant trembler de tout mon corps. N'en pouvant plus, à bout de force, je me retire, pour m'asseoir à nouveau. Caressant son torse, je prends son sexe en bouche et l'avale entièrement, jusqu'à lui faire une gorge profonde dont il se souviendra sûrement longtemps. S'en suivent de longs et rapides va-et-vient au fond de ma gorge. Une fois, deux fois, dix fois... Je ne compte plus le nombre de fois où sa longue queue vient enfoncer ma gorge. L'entendant pousser un premier râle, je la sors de ma bouche et recommence à le masturber de plus en plus vite juste au dessus de mes seins, jusqu'à voir sa semence les recouvrir. La chaleur, la vapeur et la sueur s'additionnent, il ne faut qu'une minute à peine pour voir son sperme couler sur mon corps et disparaître. Il se baisse en direction de mon visage, et m'embrasse en me mordant la lèvre inférieure, la coupant presque au passage. Il remonte son short, bien que son sexe ne laisse aucune place à l'imagination sur ce que nous venons de faire, il me souhaite une bonne nuit, en me donnant le numéro de sa chambre avant de sortir en me laissant seule et nue.  

La Solitaire - Tome 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant