20- ange gardien

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Coucou tout  le monde, voila, apres ma petite (enorme) pause, je suis de retour avec deux chapitres  qui cloturent cette histoire!

J'avais vraiment besoin de vacances, j'espere que les votre ont été aussi reposantes et riches en émotions que les miennes, j'espere aussi que votre rentrée n'a pas été trop rude,

Merci pour tout vos commentaires et vos votes j'ai un nombre de notifs faramineux!!!

Bref recoucou à ceux que j'ai laissé avant les vacances et bienvenue aux nouveaux, en espérant que ça vous plaira (je n'ai pas chomé pendant les vacances d'autres histoires vont sortir trèèèès prochainement, je vous tiens au courant ;) ),

Bonne lecture !!


Depuis deux jours, je ne faisais plus que de m'occuper de mon grand blessé.

Il allait bien mieux et même si je n'avais de cesse de lui répéter qu'il aurait dû aller aux urgences, mes soins avaient quand même finis par faire leur effet.

Sans aller jusqu'à dire qu'il était entièrement guéri, il pouvait au moins se déplacer et bouger indépendamment de moi.

- Zoro, tu ne vas pas faire de la muscu alors que tu es en pleine convalescence.

Il me regardait d'un air dépité.

- je ne vais pas devenir un légume uniquement parce que je me suis fais casser la gueule il y a deux jours !

- et bien si. En tout cas pour l'instant alors fais moi plaisir et reposes ses altères avant que je ne te t'égorge.

Il rigolait à la remarque gore que je prononçais sans émotions, comme à mon habitude.

- tes plaies vont se rouvrir et t'aura l'air malin si Sanji guérit plus vite que toi.

Le jeune homme parut vaincu. Il déposa son matériel de sport et levant les yeux aux ciels.

- c'est bon t'as gagné.

Je pouffais en constatant à nouveau que l'égo de Zoro tenait à une stupide compétition de qui se remettrait le plus vite de ses blessures entre lui et le blond.

Je le regardais engloutir sa tartine alors que je dégustais tranquillement mon thé matinal.

Mon téléphone vibra. Un message de Nami.
Je n'avais pas revu cette dernière depuis le retour de Zoro, trop occupée à prendre soin de nos imbéciles respectifs.

"On se fait un restau en amoureuses ce soir ?

- j'en ai besoin."

Je souriais, contente de pouvoir enfin prendre une pause pour respirer tranquillement avec ma meilleure amie.

- qu'est-ce qui te fais sourire comme ça ? Me demandait Zoro en croquant à pleine bouche une bouchée de sa seconde tartine.

- je vais m'enfuir un peu ce soir. Répondis-je en le mettant au courant de ma sortie nocturne.

L'heure de rendez-vous approchait à grands pas.
J'enfilais une longue jupe rose que j'assortissais a un haut décolleté violet.

Zoro m'évaluait du regard.
Il replaça mon haut de sorte à ce que mon décolleté soit un peu moins plongeant.

- fais attention à toi. Me dit-il en m'embrassant délicatement la bouche.

Je le rassurais en lui disait que je ne rentrerais pas trop tard ce qui était un mensonge puisque connaissant Nami, la soirée risquait d'être plutôt longue.

Nami m'attendait patiemment au bas de l'immeuble.

- alors, comment va ton abrutis ? Demandait-elle en riant.

- il accepte de ne pas trop se ménager à condition de guérir plus vite que le tien.

Nous arrivions bientôt dans un petit restaurant que nous connaissions toutes les deux plutôt bien puisque nous y mangions souvent depuis qu'on habitait ensemble.

- qu'est-ce que je vous sert les filles ? Je souriais au serveur qui était aussi le chef du restaurant.

- tu n'as plus de serveurs ? Demandait Nami avec curiosité.

Il secoua la tête.
- ils sont tous partis.

Nami me regardait avec un sourire en coin.
- tu en cherches ?

Il rigola à gorge déployée.
- Nami tu es aussi douée qu'un manche à balais et puis je croyais que vous aviez trouvez un nouvel emploi, je me trompe ?

- on y travaille plus. Mais tu accepterais un cuisinier ? J'en connais un très bien. Je savais qu'elle faisait allusion à Sanji.

Le chef réfléchissait un instant.
- présentes le moi dans la semaine. Et Robin viens avec lui, tu pourras peut-être mettre plus utile que cette empotée. Dit-il alors que Nami fit mine d'être vexée.
Je rigolais fortement. Je n'avais pas eu une très bonne expérience au niveau du service dans le bar de l'agence, celui ou j'avais rencontré Zoro, mais peut-être que je me réconcilierais avec ce métier, qui sait ?

Le repas était animé.
Nous sortions aux alentours de vingt-trois heures.

J'avais fixé un entretien d'embauche avec le chef pour le jeudi qui suivait.
Nami me suivait en traînant des pieds.

- c'était bien de te voir, tu m'avais manqué.

Ma phrase la ranimait d'un seul coup. Cette fille était vraiment faite sur ressort.
Elle me sautait dessus, m'agrippant dans un câlin amical.

- je t'aime tellement Robin !

Je pouffais d'un rire cristallin alors que nous continuions d'avancer vers nos appartements respectifs.
Nous n'habitions plus ensemble temporairement, le temps que les garçons se rétablissent entièrement.

Nous passions dans une rue sombre et puante. Le quartier dans lequel nous habitions n'était absolument pas bien fréquenté et les chuchotements qui venaient des ruelles adjacentes ne nous rassuraient pas tellement.

- c'est elles ?

Nami resserra son étreinte sur mon bras.
Soudais je sentais une main s'agripper à mes fesses.

La main de Nami se fut tirer rapidement en arrière et une dizaines d'hommes nous entouraient à présent.

Je ne comprenais plus rien.

- ah on les a trouvé, les deux salopes du patron.

- on va s'amuser un peu avec elle avant de les ramener à l'agence.

Mon sang ne fit qu'un tour.
Ces hommes là, il venait de l'agence ?
C'était ceux qui avaient amochés à ce point là Zoro et Sanji ?

Je jetais un coup d'oeil effrayé à Nami, elle était aussi paniqué que moi.
Je sentais une main immonde caresser mon corps.
Je tentais de repousser de toutes mes forces les doigts dégueulasses qui entraient en contact avec ma peau alors que j'entendais Nami se débattre.

"Par pitié, tout sauf ça."

Alors que je venais de me soumettre et d'arrêter de lutter, puisque de toute façon je n'en avais pas la force, j'entendis des bruits de pas boiteux qui m'était beaucoup trop familiers pour qu'ils ne lui appartiennent pas.

"Zoro".
L'homme, mon homme, arrivait, il allait me sortir de là.

A ses côtés Sanji combattait avec ardeur et rage les porcs qui nous entouraient.
Des larmes perlaient en grosses gouttes sur mes joues.

- Zoro... Je m'effondrais dans ses bras, trop heureuse de le voir pour dire quoique ce soit.

- c'est bon, c'est fini maintenant, on rentre, ils ne vous approcheront plus.

Il me reportait jusqu'à l'appartement alors que je continuais de bénir le ciel de m'avoir mis sur la route de cet ange, "mon ange gardien".

Love is enough {TERMINE}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant