J'ai mis pas mal de temps à écrire ce chapitre mais j'espère qu'il vous plaira tout autant que les autres, bonne lecture et n'hésitez pas à me donner votre avis !
Sanji:
Nous marchions vers la grande bâtisse pour laquelle nous travaillions depuis plus de deux ans maintenant.Deux semaines étaient passées depuis le cinéma à quatre.
Voir Nami et Robin continuer à se prostituer nous rendait fous et bien qu'au courant que si ça ne tenait qu'à elles, elles auraient sans doute démissionnées depuis longtemps, nous n'arrivions toujours pas à accepter leur boulot.
Aujourd'hui était leur jour de pause. C'est le jour où nous avions secrètement décidé d'annoncer au patron leur démission. Pour l'argent, nous trouverions une solution, ce n'était pas ce qui m'inquiétait pour l'instant.
Ce qui me faisait peur, c'était la réaction du patron. Le connaissant, il risquait de péter un câble et ni moi ni Zoro n'avions envie de faire face à sa colère.
Nous avions déjà bien assez fait les frais.
Il y a deux ans, nous avions pris la défense d'une prostituée qui voulait partir d'ici.Nous avions subis des séquelles physiques et morales que nous n'étions pas prêts d'oublier. Cependant, nous ne pouvions pas continuer dans cette situation et comme on dit, "l'amour rend aveugle". Alors nous étions peut-être fous, mais nous allions le faire, nous allions nous confronter au patron et libérer nos femmes de ce bordel immonde.
Je ne voulais plus que Nami se face regarder, toucher, tripoter par des porcs auquel elle devait obéir le temps d'une séance.
Je ne voulais plus la savoir en compagnie d'un de ces vieux pervers et je ne voulais plus l'imaginer en train de faire des choses avec eux.
Je voulais qu'elle soit à moi, dans une relation saine et sans devoirs. Je voulais qu'elle soit heureuse et pour cela, il fallait passer par cette étape: confronter le patron.
Nous toquions à la porte de son bureau.
- Zoro, Sanji, que me vaut le plaisir de votre visite ?
Le sourire hypocrite qui barrait ses lèvres me donnait déjà envie de lui péter la gueule.
- fais en sorte que Nami et Nico Robin ne travailles plus pour tes sales pattes. Prononçais-je d'une voix affirmé.
Nous n'étions pas là pour enfiler des perles, autant aller droit au but, que cela ce termine le plus vite possible.
Le patron se leva de son bureau, d'un air calme et serein. Il nous observa un instants un sourire joueur sur le visage.
- Sanji Sanji Sanji Sanji...
Je croyais avoir été clair quand je vous avais dis de vous écarter de mes salopes.Zoro tiqua à l'entente de ce surnom ignoble dont il nommait les deux jeunes femmes.
- vous êtes de bons employés, vous savez que ça me fais chier de devoir faire ça. Surtout que je pensais que vous auriez retenu la leçon: on ne s'oppose pas à moi bande de microbes.
Un groupe d'une dizaine d'hommes entra dans le bureau.
- allez régler ça dehors, entre hommes. Si vous venez à bout de mes onze hommes, je vous accorde le droit de partir tranquillement avec mes salopes. Mais je doute que vous réussissiez à venir à bout de ces hommes là, ils ne seront pas aussi indulgents que la première fois. Dit-il en laissant un rire sadique s'échapper de ses lèvres.
- si j'ai bien compris on a juste à tous les mettre à terre, et on est sortit d'affaire. Chuchotais-je à mon ami et collègue.
Il hocha la tête.
- si vous échouez, elles ne pourront démissionner que d'ici 5 ans. Terminait le patron alors que nous sortions dehors pour engager un combat qui n'était pas près de se terminer.J'emboitais le pas à Zoro.
Nous allions réussir. Pour le bien de Nami, celui de Robin, pour le notre, nous allions réussir.Le vent frais de la nuit fouettait mon visage.
Je regardais Zoro qui me rendit un regard courageux et sûr de lui alors que le combat s'engageait.Nous n'étions armés que de notre courage et tentions tant bien que mal de prendre le dessus du combat.
Je frappais sans pitié les gardes rapprochés du patron qui s'étalait par terre avec un fracas lourd.
Plus je renvoyais d'hommes, plus j'avais l'impression qu'il y en avait, je ne voyais plus le bout.Cela faisait une bonne dizaine de minutes que nous étions là. Mon arcade sourcilière saignait abondamment, m'aveuglant plus ou moins du côté gauche.
J'essayais une goutte de sang qui s'échappait de mon nez d'un revers de manche.
Je renvoyais un homme de plus. J'avais l'impression qu'ils étaient invincibles.Soudain, alors que je baissais ma garde une demi-seconde, je sentis un bras exercer une pression incroyable sur mon cou.
Un de mes adversaires venait de me plaquer contre un mur. Il me regardait m'étouffer dans mon propre sang avec un œil brillant de fierté.
- je vais te montrer ce que c'est la douleur espèce de traître.
Je jetais un coup d'œil à Zoro.
Il était au sol, bloqué par un autre homme qui sortait un couteau de sa poche en souriant.Nous n'avions pas le droit aux armes dans les combats à la loyale, pourquoi cet abrutis sortait un couteau, je m'agitais, je ne voulais pas revoir la tragédie d'il y a un an se reproduire sous mes yeux.
- perdre ton premier œil ne t'as pas suffit ?
Je regardais la scène se dérouler, impuissant, alors que le couteau aiguisé de l'homme s'approchait du deuxième œil de mon ami.
Mon adversaire me plaquait toujours au mur.
- tu ferais mieux de t'inquiéter pour toi. Affirma-t-il en sortant un petit couteau pointu de sa poche.Il le laissa caresser mon torse nu, laissant une fine coupure ensanglantée sur ma peau. Il arrêta sa trajectoire au niveau de mon cœur.
Mon sang ne fit qu'un tour, allait-il réellement me tuer ?
Non pas maintenant, pas alors que j'étais enfin heureux, pas alors que j'avais enfin trouvé la femme de ma vie. Je ne pouvais pas perdre maintenant."Je ne perdrais pas maintenant".
Alors que l'adrénaline et l'angoisse créait un étrange mélange dans mon corps, je repoussais d'un coup de pied l'homme, donna un coup violent dans son avant bras qui lâcha l'arme qui tomba au sol dans violent bruit de fracas. Je le maîtrisait alors facilement.
Je jeta un oeil à mon coéquipier, il s'était relevé.
Nous étions à présent les seuls à tenir encore debout, nous avions fait tomber tout le monde.Le patron descendait les marches de la bâtisse une par une, nous rejoignant dehors, l'air grave.
J'allumais une nouvelle cigarette, celle d'avant ayant été totalement consumée lorsque je me battais.
- on démissionne. Et tes "salopes" également.
Nous avions fais tomber ses meilleurs éléments et nous le quittions après deux ans de bons et loyaux services.
Nos deux corps ensanglanté, nous rentrions chez nous, sans se dire un mot.
J'étais fier de lui, il le savait,
Il était fier de moi, je le savais.
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Love is enough {TERMINE}
FanficL'amour suffit. Si Zoro, Robin, Nami ou même Sanji s'étaient attendus à trouver l'amour dans un milieu aussi malsain qu'une maison close, ils auraient recommencés cette aventure un millier de fois. Les personnages appartiennent à Eiichiro Oda mais i...