Zoro:
Je sonnais à l'interphone, la porte de l'immeuble s'ouvrait.
Je montais au sixième étage.
J'avais prévu de rejoindre Robin chez elle après le travail.
Faisant une pause à chaque marches pour reprendre mon souffle et contrôler ma douleur, je mis une dizaine de minutes à rejoindre ma belle.- eh ben, t'as finis plus tôt que d'habi- Elle se coupa net dans sa phrase.
Elle avait devant elle mon corps ensanglanté, déchiré, meurtri, blessé.
Je m'effondrais dans ses bras alors qu'une panique s'emparait peu à peu d'elle.Son souffle devenait irrégulier, elle m'allongea sur son canapé en toile en courant chercher la trousse à pharmacie.
- qu'est-ce que- qu'est-ce qu'il c'est passé ? Non ne me dit rien, tais-toi, reposes toi. Restes avec moi ça va aller. Ses paroles désorganisées et ses respirations saccadées par l'angoisse me surprirent de son habituel sang-froid.
Ma cicatrice à l'œil s'était réouverte. Le salopard avait voulu me faire passer de borgne à aveugle.
Si la justice et la morale ne m'avait pas retenu, je l'aurais tué.Je regardais Robin me soigner comme elle le pouvait de ses mains tremblantes et effrayées.
- mors ça, ça risque de piquer un peu. Me dit-elle d'une voix qu'elle voulait rassurante en plaçant un bout de tissu en travers de ma bouche.
Elle appliqua un torchon imbibé d'alcool à 90 contre mes plaies béantes qu'elle avait préalablement nettoyée.
Mes muscles se contractèrent d'un seul coup. Je me retenais de hurler de douleur alors qu'elle faisait son possible pour faire passer la douleur le plus possible.
- chut, tout vas bien, c'est bientôt fini. Murmura-t-elle alors que ses yeux bleus s'embuaient de sanglots incontrôlés.
- tu n'es qu'un idiot. Me dit-elle en constatant les dégâts physiques que j'avais subis sans qu'elle en sache la raison.
Je lui caressait les cheveux amoureusement, essuyant de mon pouce ses joues humides.
Elle finissait de couvrir soigneusement mon corps de bandages.
La fatigue me pris. Je ne pouvais plus lutter contre et je m'endormis malgré moi, la laissant seule dans son incompréhension.
Je me réveillais dans la nuit, une douleur affreuse transperçant mon corps.
Je peinais à me mettre en position assise.A mes côtés, Robin s'était endormie, assise au pied du sofa elle avait tenté de veiller toute la nuit sur moi mais son sommeil l'avait rattrapé et sa tête s'était écroulé contre la banquette du canapé, ses cheveux entourant son doux visage endormis.
Je fis un effort surhumain pour me lever et la porter jusqu'à sa chambre ou je l'allongeais sur son lit, me laissant tomber à ses côtés.
Je contemplais son visage fin éclairé par les rayons mélodieux de la lune.
Elle était magnifique.La voir calma ma douleur alors que je tombais à nouveau dans le sommeil.
Je me réveillais le lendemain matin. La lune avait laissé la place aux rayons éblouissants du soleil qui inondait la petite chambre de mon hôte.
Cette dernière me regardais avec un sourire radieux.
- tu n'aurais pas dû bouger du canapé, tes plaies ne vont jamais cicatriser si tu ne fais que les rouvrir.Son air désapprobateur me fit sourire alors qu'une soudaine douleur transforma ce sourire en une grimace de souffrance.
- tout va bien ?
Je hochais lentement la tête.- tu t'es enfin décidé à me dire ce qui c'est passé pour que tu rentres dans cet état ?
Elle prononça cette phrase avec une certaine appréhension dans la voix, comme si elle avait peur de la réponse que j'allais lui apporter.
Je caressais doucement ses cheveux noirs qui brillaient au soleil.
- ni toi ni moi ni les deux autres ne travaillions plus pour cet homme affreux.
Elle me lança un regard remplis d'incompréhension.
- comment ça ? Demanda-t-elle, un sourcil levé.
- nous allons recommencer notre vie à zéro. Sur une base saine et heureuse.
Elle écarquilla les yeux avant de m'accorder un grand sourire.
- je t'aime Roronoa Zoro.
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Love is enough {TERMINE}
FanfictionL'amour suffit. Si Zoro, Robin, Nami ou même Sanji s'étaient attendus à trouver l'amour dans un milieu aussi malsain qu'une maison close, ils auraient recommencés cette aventure un millier de fois. Les personnages appartiennent à Eiichiro Oda mais i...