Only Young Once

Chapitre 17

Après le départ inattendu d'Anna, tout le monde était dans sa chambre. J'étais avec Camille on mangeait des cookies dans le lit et on regarder des vidéos sur YouTube. Je pris le pot de glaces qu'elle avait à côté d'elle et je partis dans la salle de bain pour appeler James.

-Allo ?

-Allo James c'est Alix.

-Ça va ma chérie ?

-Bof, j'ai une amie qui vient de partir donc...

J'entendis une voix de féminine dans le téléphone.

-C'est qui ? Demandai-je.

-C'est... C'est ma mère !

-Ok, je te dérange ? Je n'avais pas la force de me disputais.

-Ouai, je te rappelle plus tard.

-Ok, bisous je t'aime.

-Ouai, ouai.

Il raccrocha, c'était bizarre et cette voix féminine ce n'était pas celle de sa mère, je l'aurais reconnue. Je connaissais cette voix mais qui ? Je n'avais pas la force de réfléchir donc je laissais tomber.

Je retournai dans la chambre, Camille était endormie son ordinateur à côté d'elle, un cookie sur la tête et couché en mode étoile de mer. Je débarrassai les affaires du lit et je me couchai.

Je me réveillai vers 4h du matin, je n'arrivai pas à dormir. Je sortis du lit et je partis dans le salon. Manon était sur le balcon, elle fumait une cigarette.

-Depuis quand tu fumes ? Lui demandai-je. Je lui avais fait peur, sa cigarette avait failli tomber par terre.

-C'est que quand je ne vais pas bien. Répondit-elle. T'en veux une ?

Je n'en prenais plus depuis que mon séjour à la maison pour « enfants difficiles » alias asile. Mais à ce moment nous étions au plus bas à cause du départ d'Anna.

-C'est pas la première fois que t'en prend une ? Me demanda-t-elle en constatant ma dextérité.

-J'ai déjà eu une sale année. Je faisais référence à mon enfance. Qu'es ce qui ne va pas ? Lui demandai-je pour changer de sujet.

-Anna est parti, c'était mon repère, ma jumelle de cœur. Une partit de mon cœur est parti avec elle. Dis-t-elle. Une larme coula sur sa joue, elle tira un bon coup sur sa cigarette.

-Elle nous manque à toutes... Je tirai sur ma cigarette pour pas que mes larmes ne coulent. Je ne me rappelais pas que je pouvais en finir une aussi vite. Nous l'écrasâmes dans le cendrier improvisé de Manon et nous partîmes nous coucher.