Chapitre 6

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TW /Entaille

𝓜𝓪𝓮̈ 𝓟𝓪𝓿𝓪𝓻𝓭

Après mon malaise à l'entrainement, mes parents me surveille et surtout ce que je mange. Ils se rendent pas compte que c'est dur et que j'ai toujours pas accepté son décès et sa brutalité.

Je souffre et j'en suis incapable de parler.

Pourquoi ? Car je n'aime pas parler de mes émotions. A cause de ça, je souffre. Je ne parle pas ou très peu, je mange et je vomis 15 minutes plus tard dans les toilettes tout ce que contient mon estomac et ça tous les jours depuis 3 mois.

Je ne sais pas où toute cette histoire va me mener.

Je m'éloigne progressivement de ma famille et de mes amies pour éviter que mon entourage souffre à cause de moi.

En réalité, je ne sais pas ce que je fait.

Je sais très bien que si on me propose d'aller me faire aider, je vais refuser, en disant : "Je vais bien." alors que pas du tout.

Je ressemble pas à ma mère pour rien.

Mes parents m'ont déjà proposer d'aller voir un psy pendant les grandes vacances mais j'ai refuser, deux fois et je sais si je pourrai y aller, rien que l'idée de me remémorer tout ce qui s'est passé, j'en ai déjà peur.

En ce moment, je suis seule à la maison, les garçons sont en cours, papa est à l'entrainement et maman est à ClaireFontaine depuis deux jours.

Je sais si je suis seule encore un petit moment. Je souffre et je sais pas comment faire passer cette douleur.

Je me dirige dans la cuisine en quête d'un verre d'eau, en remplissant mon verre, mes yeux tournent vers le tiroirs à couteaux.

Une idée me vient en tête, une très mauvaise idée mais je pense que si je créer une nouvelle douleur celle que j'ai actuellement devrait partir.

J'en choisi un qu'on utilise pas trop mais qui est quand même bien aiguisé afin de ne pas avoir trop mal non plus.

Je monte dans ma chambre, je met de la musique de son enterrement, pendant de longues minutes je regarde cette lame grise.

J'ai besoin de le faire.

J'ôte mon pantalon, je sais exactement où viser pour ne pas mettre en danger. Je pose le couteau à l'intérieur de ma cuisse, j'effectue une légère pression et la lame glisse sur le haut de ma jambe.

Ca me procure une douleur mais pas violente, j'irai pas jusqu'à dire du bien être mais ça ne me fais pas plus mal que ça.

L'écoulement du sang est très léger, j'appuie légèrement avec une compresse et le saignement se stoppe. Je me rhabille et désinfecte la lame puis la remet à sa place, juste avant que papa ne rentre.

𝓑𝓮𝓷𝓳𝓪𝓶𝓲𝓷 𝓟𝓪𝓿𝓪𝓻𝓭

J'ouvre la portière de ma voiture après mettre garé dans notre allée.

Ma femme est sur ClaireFontaine pour deux semaines au début ça m'a fait bizarre qu'elle parte toute seule et que c'était moi qui gardais les enfants.

- Maë, je suis rentré ! dis je une fois la porte d'entrée passé.

Les pas de ma fille se sont entendre dans les escaliers, elle arrive quelques secondes plus tard dans la cuisine. 

- Ca va ? Ta passé une bonne journée ?

Maë - Ouais, j'ai surtout travaillé, tu sais quand les garçons rentrent ?

Enfants de célébrités - Tome 2 (Mon brun à bouclettes)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant